10 avril 2012

So-so-so, so-li-da-ri-té

Mais, non, je n’écrirai pas des syndicats, ni de ma solidarité avec les étudiants en grève (même si je suis d’accord avec leurs revendications – sur 70 milliards dont dispose le Gouvernement du Québec, il y a assez de place pour ne pas hausser les frais de scolarité, il faut simplement mieux gérer, n’est-ce pas?).
Il s’agit d’une autre espèce de solidarité – celle entre les coureurs. Vous arrive-t-il, des fois, de rencontrer d’autres coureurs? Bien sûr! Comment réagissez-vous? Et comment réagissent-ils? Est-ce qu’on se salue, fais un signe avec la main, ou un petit sourire… Cela dépend de celui ou de celle que vous croisez. Je les salue à chaque fois, sans exception. Et en retour, dans la plupart des cas, je reçois un sourire, un clin d’œil, ou un signe de la main. Mais il y en a qui sont durs. Ils passent à côté de moi comme si j’étais une poubelle ou, au mieux, un lampadaire.
Et c’est pour cela que j’étais agréablement surpris un dimanche, il y a de cela deux ou trois semaines. J’étais en train de terminer mon entrainement, je faisais les derniers pas, quand j’ai vu, à une vingtaine de mètres de moi, un jeune et grand Noir, d’apparence beaucoup plus athlétique que moi. Genre, un vrai coureur au 5 km. Lorsqu’il était à quelques pas de moi, j’ai vu qu’il a déjà préparé sa main pour un “low five”. Hé, quelqu’un qui se prépare à me saluer avant que je sois même prêt pour le faire. On s’est touché des paumes avec un petit “clap” et chacun est parti dans sa direction. C’est ça, la solidarité des coureurs.

1 commentaire:

  1. Je suis tout à fait d'accord avec toi. Moi, je salue toujours les coureurs que je croise. Malheureusement, il y en a qui n'ont pas cette solidarité.

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