21 octobre 2012

Des médailles en kilo…

La semaine passée, j’ai écrit que Vlado Staresinic, membre du club élite du Grand Chelem de Marathon, a couru au deux Pôles, et sur chaque continent.
Pendant sa longue carrière, il a participé aux petites et au grandes courses, sur courtes et longues distances.
Parmi ses courses mémorables, le Marathon de Boston l’an dernier, le Marathon de Berlin, mais également des courses internationales, où il gagnait souvent dans sa catégorie d’âge.
Sa collection de médailles, composée de trois boites, pèse aujourd’hui environ 16 kg.

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Une des boites !!!

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Hm, où ce Boston? Ah, oui, pas loin de Montréal Smile

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Cela fait déjà 6 ans? Wow! Le temps passe vite.


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Ouf, un peu loin, mais on court là-bas aussi.

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Cette année-là, il a fait chaud à Chicago

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.….. mais pas ici.

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Ici, on a couru avec des ourses polaires.

Et les trophées…Vlado en a 172 dans deux chambres bien garnies.

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À commencer avec cela…
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Puis encore…
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et ce n’est pas fini!
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Non, monsieur, on n’arrête pas Smile
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Quelques autres…

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…avant de passer à une autre chambre.
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Du jamais vu !
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(une autre vue de la même collection)

Je pense que maintenant tout le monde comprend pourquoi Vlado Staresinic est un athlète spécial. J’ai eu l’honneur et le plaisir de passer quelques moments inoubliables avec lui, de faire un entrainement ensemble et de voir sa collection juste avant mon retour à Montréal. Ce monsieur sympathique mérite de réaliser son dernier grand rêve – de terminer le dernier marathon pour faire le Grand Chelem des cinq plus grands marathons, celui de Londres. Mais il lui faudra un peu de chance pour y arriver.

10 octobre 2012

Du Pôle Sud au Pôle Nord

Vous vous souvenez certainement que j’avais écrit de l’ami de mon père qui fait partie du club des gens qui ont fait le Grand Chelem des marathons. Pour  devenir membre de ce club élite qui compte une soixantaine de personnes parmi sept milliards d’humains,il faut courir un marathon sur chaque continent, y compris le Pôle Nord et le Pôle Sud.

Vlado Starešinić est l’un des ces athlètes. Je l’ai rencontré pendant mon séjour en Croatie en septembre dernier.
Notre première rencontre après une vingtaine d’années s’est déroulée près de l’ancienne piste d’athlétisme (toujours en fonction), un soir, vers 18h45 Smile
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Vlado, en sortant de sa voiture

Cet ingénieur de sylviculture de 64 ans est toujours en excellente forme, mais il voudrait terminer sa carrière de marathonien et se consacrer aux courses un peu moins longues. Mais avant de se retirer des marathons, il voudrait bien faire un autre Grand Chelem – celui des cinq plus grands marathons (Berlin, Boston, Chicago, Londres, New York). Il lui manque celui dans la capitale britanique. Malheureusement, cette année encore, il n’a pas eu la chance au tirage.

Vu qu’il venait tout juste de terminer une réunion avant notre entrainement, Vlado a décidé de faire avec moi une petite course de 5 km. En partant de la piste, nous nous sommes dirigés près de l’ancien hòtel Korana, ensuite près d’un parc et, finalement, sur une de nombreuses promenades de la ville, pour faire un demi-tour après 2.5 km.
Vlado Staresinic pendant la course


Au retour, nous avons rencontré plusieurs autres coureurs, dont un autre marathonien vétéran local, Stevo Cerovac.
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Stevo et Vlado

J’ai profité de la présence de Stevo pour prendre un cliché de Vlado et moi ensemble.

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Vlado et moi, après l’entrainement (pas mal évident)

J’admets que j’ai eu chaud dans mon gilet, mais je le portais pour mettre mon appareil photo et mon cellulaire dans les poches. C’est bien visible sur la photo. Non, ce n’était pas l’effort qui a causé ma grimace, mais plutôt la sueur qui me piquait aux yeux.

La prochaine fois: les médailles en kilos et près de deux cents trophées.

6 octobre 2012

De retour…

Après plusieurs mois d’inactivité, je suis de retour. Entre-temps, j’ai continué à m’entrainer, j’ai passé mes vacances en Europe, couru avec un coureur exceptionnel…

Fait important, je pense que je suis actuellement guéri de ma peur de voler. Depuis des années j’étais galvanisé juste en pensant d’entrer dans un avion. Cela s’est amélioré avec le temps et cette année j’ai tellement aimé mon voyage avec Air France, même si on m’avait attribué un siège près de la fenêtre (22F). Au début, je pensais échanger le siège avec un de mes voisins, mais en regardant de près le moteur, les ailes, la piste et tout le reste autour de moi, j’ai décidé de le garder. C’était au départ de Paris vers Vienne. De Montréal à Paris, j’avais déjà réservé un siège près du couloir pour avoir plus d’espace pour mes jambes. Et, en soirée, on ne voit pas grand chose.
Cependant, j’ai eu l’occasion de regarder le décollage et l’atterrissage sur l’écran devant mon siège, grâce à une caméra au-dessous de l’avion (Boeing 777-300ER). C’est époustouflant!

Au retour, j’ai eu le siège 19A, encore une fois près du hublot. C’est alors que j’ai pris plusieurs photos, pendant mon vol Paris - Vienne.

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Quelque part au-dessus de l’Autriche

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Au-dessus de la France

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Avant l’atterrissage à Paris CDG

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Mon avion à CDG (Airbus 320)

Juste pour vous dire, je n’ai pas arrêté de courir. Au contraire. Quelques heures à peine après mon atterrissage à Vienne, j’ai fait un entrainement d’environ 5 km avec mon cousin. Il habite un nouveau quartier de la ville, tout près du Danube. Pendant l’entrainement nous avons croisé plusieurs coureurs et encore plus marcheurs nordiques.
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Le lendemain, je suis parti pour la Croatie, vers ma ville natale. Malheureusement, dans une petite ville (50 000 habitants à peine), il n’y a pas beaucoup d’endroits où on peut courir loin sans sortir de la ville. C’est ce que j’ai fait. Je traversais régulièrement une des quatre rivières (Korana) pour aller de l’autre côté, puis revenais en ville et essayais de prolonger ma course. Tout cela pour environ 5 ou 6 kilomètres.
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Quand j’ai eu besoin de plus de distance (par exemple pour mes intervalles d’un total de 9 km), j’allais encore plus loin, dans des villages.

La semaine prochaine: À la rencontre d’un coureur exceptionnel.

14 juillet 2012

Mon bon voisin

J’ai déjà écrit sur la complicité entre les coureurs. De beaux gestes – un petit “Salut!” ou bien un “high five”. À vrai dire, mon “voisin”, je ne le connais même pas. C’est un gentil inconnu que j’ai vu pour la première fois dimanche après-midi.
J’ai déjà parcouru six kilomètres et je venais de terminer un sprint de 400 m. Donc, je récupérais. Essouflé, bien sûr, car après 400 m à grande vitesse, on ne peut pas respirer normalement. Je regardais ma montre pour vérifier la distance totale parce que j’ai utilisé de nouveaux souliers et mon accéléromètre n’était pas tout à fait calibré. Soudainement, en sortant de sa maison, un monsieur me demanda: “Are you OK?”. “Yes, I’m fine.” - ai-je répondu. “Do you need some water?”. “No thanks.” “Are your sure?” insista-t-il. '”Everything is fine, thanks. I just finished my sprint so I am recovering.”. Et mon bon voisin d’Hampstead s’éloigna.
Je n’ai aucune idée s’il s’agit d’un coureur ou un ex-coureur, mais j’ai tellement apprécié son geste. Cela me donne la confiance que je pourrai demander de l’aide si un jour j’en ai besoin. Et cela compte beaucoup. Merci, mon cher voisin.

8 juillet 2012

Petite leçon d’histoire

Des gens importants et pas célèbres…Oui, il y en a. Héros inconnus, sportifs accomplis (mais ne participant pas aux jeux olympiques), gens qui ont fait des choses extraordinaires pour l’humanité.
John Peters Humphrey, cela vous dit quelque chose? Moi non plus. Jusqu’à récemment. Vous savez déjà que je cours assez souvent dans les rues de la petite ville d’Hampstead. J’ai mon parcours et il change seulement en fonction de la distance prévue pour mon entrainement, Entre six et plus de dix kilomètres. Il y a quelques jours, j’ai décidé de changer mon parcours habituel et au lieu de prendre le Croissant Kilburn (Kilburn Crescent), j’ai continué sur la rue Granville. À ma gauche, j’ai vu une roche qui semblait tomber du ciel tel une météorite. Cette “roche” était un monument à une personne importante, mais assez méconnue, John Peters Humphrey, un des pères de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Malheureusement, ce n’était pas un politicien municipal ou provincial, encore moins fédéral, donc il n’a pas eu droit à une rue, une avenue ou un boulevard. Juste une petite ruelle, plutôt un petit passage de quelques mètres, au milieu duquel se trouve ce monument. Mais, est-il moins important parce que sa ruelle n’est pas large et grande?

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5 mai 2012

La petite ville de Hampstead

Un entrainement plutôt normal aujourd’hui, avant le “speed” de demain.

Les magnolias
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Les maisons sur la rue Northcote
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Cet endroit, on l’a déjà vu hier, mais c’est plus beau sous le soleil Smile
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La même intersection
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…et encore
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Un petit entrainement léger

Aujourd’hui j’ai fait un entrainement léger – 5.6 km à une cadence entre 6:18 et 6:26. En même temps j’ai profité pour faire le compte des voitures que j’ai vues à Hampstead. De tout évidence, les bagnoles allemandes sont très appréciées:
28 Audi, 24 BMW, 22 Mercedes et 14 Porsche en une quarantaine de minutes. Pas si pire.
Et, comme il s’agissait d’un entrainement léger, je me suis permis de prendre quelques photos de ce bel endroit.

Un magnolia sur le Croissant Merton:
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…et un autre sur le Croissant Kilburn
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Puis des belles maisons sur la rue Granville
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Avant de rentrer à Montréal
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Bien sûr, il ne faut pas oublier de belles Allemandes
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15 avril 2012

Le Grand Chelem des marathoniens

(photo prise en décembre 2010 en Antarctique)

Aujourd’hui, j’ai parlé à un coureur exceptionnel. Âgé de 63 ans, l’ami de mon père, Vlado Staresinic, a « frappé » le Grand Chelem du marathon: une course de 42 195 m sur chacun des continents, (y compris l’Antarctique, en décembre 2010), et, il y a une semaine, au Pôle Nord.
Je l’ai appelé pour le féliciter parce que je suis depuis des années la carrière de cet athlète très sympathique. Avec cette dernière course il est entré dans le club select d’une soixantaine de marathoniens au monde qui ont réussi cet exploit unique. « Le Vieux », comme il est surnommé à cause de son nom de famille (« star » signifie « vieux » en croate) a déjà une collection de médailles qui pèse environ 14 kg, à laquelle on ajoute plus de soixante trophées en compétition internationale, dans les courses de 10 km au marathon. Il y a deux ans, il a fait une série de plus de trente-cinq victoires consécutives dans sa catégorie d’âge.

Selon ce qu’il m’a dit, le marathon au Pôle Nord était le plus difficile dans sa carrière. Température autour de -32°C, le vent, le parcours sur lequel les pieds tombaient à travers la neige à chaque deux ou trois pas. Le départ de la course a été donné à 20h et Vlado a couru jusqu’à 2h du matin. Bien, c’était pendant le jour polaire et la luminosité était tout le temps pareille, mais quand même. Même s’il était le plus âgé, « Stari » a terminé la course en dixième place parmi 37 compétiteurs, à 6 heures et 11 minutes.

Il voudrait terminer sa carrière en tant que marathonien, et pour ce faire, il a un rêve : terminer tous les cinq plus grands marathons au monde : Boston, Chicago, New York, Berlin et Londres. Il lui reste seulement ce dernier, mais pour y participer il doit avoir un peu de chance pour passer la loterie et gagner un dossard. Malheureusement, il n’est pas considéré comme un marathonien d’élite pour être invité directement, même s’il a fait plus que la plupart des élites. Les Ryan Hall, Haile Gebrselassie et autres Patrick Makau n’ont pas essayé de courir aux deux Pôles. Peut-être un jour. Entre-temps, ils peuvent participer à Londres quand ils veulent. Mais pas « le Vieux ». Va-t-on lui envoyer une invitation? Ce serait juste.

Une correction: M. Staresinic a 165 trophées et non une soixantaine. Pendant le marathon au Pôle Nord, deux ours polaires ont été vus à la proximité – alors une escorte armée était nécessaire pour protéger les coureurs.

10 avril 2012

So-so-so, so-li-da-ri-té

Mais, non, je n’écrirai pas des syndicats, ni de ma solidarité avec les étudiants en grève (même si je suis d’accord avec leurs revendications – sur 70 milliards dont dispose le Gouvernement du Québec, il y a assez de place pour ne pas hausser les frais de scolarité, il faut simplement mieux gérer, n’est-ce pas?).
Il s’agit d’une autre espèce de solidarité – celle entre les coureurs. Vous arrive-t-il, des fois, de rencontrer d’autres coureurs? Bien sûr! Comment réagissez-vous? Et comment réagissent-ils? Est-ce qu’on se salue, fais un signe avec la main, ou un petit sourire… Cela dépend de celui ou de celle que vous croisez. Je les salue à chaque fois, sans exception. Et en retour, dans la plupart des cas, je reçois un sourire, un clin d’œil, ou un signe de la main. Mais il y en a qui sont durs. Ils passent à côté de moi comme si j’étais une poubelle ou, au mieux, un lampadaire.
Et c’est pour cela que j’étais agréablement surpris un dimanche, il y a de cela deux ou trois semaines. J’étais en train de terminer mon entrainement, je faisais les derniers pas, quand j’ai vu, à une vingtaine de mètres de moi, un jeune et grand Noir, d’apparence beaucoup plus athlétique que moi. Genre, un vrai coureur au 5 km. Lorsqu’il était à quelques pas de moi, j’ai vu qu’il a déjà préparé sa main pour un “low five”. Hé, quelqu’un qui se prépare à me saluer avant que je sois même prêt pour le faire. On s’est touché des paumes avec un petit “clap” et chacun est parti dans sa direction. C’est ça, la solidarité des coureurs.

4 mars 2012

Je vais le faire…Hm, je l’espère…

Vous vous posez la question (bien sûr): Qu’est-ce que ce type va faire? Monter sur le Mt-Everest? Courir un ultra-marathon? Lâcher la course à pied? Non, de toute évidence, la dernière option ne concorde pas avec la deuxième phrase du titre. On ne peut pas dire qu’on espère d’abandonner la course. Et alors, qu’est-ce que ce drôle type nommé Michel va faire?
Je vais commencer l’entrainement avec les poids. Pas avec les pois verts, mais avec les poids verts, rouges et bleus. Je ne peux pas expliquer ce qui m’est arrivé, l’âge, peut-être, qui donne de la sagesse car à l’aube de mes 54 ans (dans une semaine), j’ai décidé de faire ce que je n’aime pas, mais que, de toute façon, je dois faire.
On dit qu’après l’âge de 30 ans, on perd 1 à 2 % de notre masse musculaire chaque année. Wow, attends-un peu. Pas par décennie, mais par année! Et qui dit perdre des muscles, dit moins de vitesse, moins d’endurance et plus de douleur. C’est cette dernière que je n’aime pas.
Je suis pas mal certain que je ne perdrai pas beaucoup dans mes jambes avec les entrainements que je fais, mais au niveau du “haut du corps”, comme on dit au hockey, la situation change. Et c’est exactement cela que je veux éviter.
Depuis une semaine je me suis entrainé trois fois avec mes poids. Il faut utiliser ce qu’on a payé, correct? Pas trop: entre 3 et 8 livres, dépendamment de la partie du corps et l’exercice que je veux faire. Pour les deltoïdes, c’est plutôt dans les trois livres, pour les biceps, ça s’arrange avec huit.
Comme je ne veux pas un corps schwarzeneggeresque, mais plutôt fonctionnel pour la course, je ne veux pas des ballons sur mes bras, mais des petits muscles bien tonifiés, qui vont m’aider à mieux utiliser mes bras et mon haut du corps pour mieux courir. Les abdos sont de mise, naturellement. Puis je vais voir ce que cela va donner. À mon âge, les belles surprises ne sont pas interdites.

24 février 2012

Une (autre) tempête tardive

J'espérait le beau temps. Hier, j’ai couru très vite et j’adorais. Puis, aujourd’hui, une tempête s’est abbatue sur Montréal. Voici quelques photos.
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Ah, oui, il y a trois semaines, j’ai été frappé par une voiture pendant mon entrainement. Je suis arrivé au passage pietonnier, j’ai ralenti, vu que la voiture s’est arrêtée, fais deux-trois pas en marchant et à mon horreur, remarqué qua la voiture commençait à avancer. Je ne pouvais pas l’éviter, mais je suis tombé assez bien – rien de cassé, quelques égratignures sur la jambe et au coude. J’étais capable de continuer encore six kilomètres pour terminer mon entrainement. La fille qui conduisait était plus choquée que moi et mois, je l’étais pas mal. Je ne peux pas expliquer ce qui s’est passé. Avait-elle un cellulaire et textait, ou bien parlait au téléphone, ou changait de poste de la radio… Aucune idée. Mais je trouve que les gens sont de plus en plus déconcentrés.