31 mai 2009

Choisir son soulier de course (3)

Depuis quelques années j’achète des souliers de course de New Balance. La raison? Ma première paire des souliers de course, que j’ai achetée dans une boutique spécialisée, étaient des New Balance car c’est la seule compagnie qui offrait des largeurs (2 E) pour mon pied de Yeti. Comme j’ai bien aimé ces souliers, j’ai continué avec cette marque et la même série. En général, on ne recommande pas de changer une marque ou un modèle qui vous convient. Puis, l’an passée, j’ai voulu acheter deux autres paires de la même série, mais je n’en ai pas trouvé. Finalement, comme New Balance a ouvert une boutique à Montréal, j’y suis allé. Pas de chance – le modèle que j’ai voulu a été discontinué (NB 857, en passant). On a voulu m’offrir un autre modèle. Alors, on m’a fait monter sur un tapis roulant et une caméra filmait mon pied. Je n’ai rien compris de toute cette « présentation vidéo », mais je me suis fait convaincre par la vendeuse qui m’a proposé un autre modèle (NB 768) - « semblable, stabilité », comme elle m’a dit. J’en ai acheté deux paires, mais après un certains temps j’ai commencé à avoir des petits bobos dans les jambes.

Comme j’achète régulièrement deux à trois paires de souliers par année (il faut les remplacer à chaque 600 – 800 km, avant que le matériau d’absorption de chocs se complètement dégrade), dans un magasin spécialisé de course, j’ai enfin trouvé le modèle de la série que j’ai cherchée (850). La vendeuse m’a fait essayer les souliers et pendant mon retour vers elle (on court le long du magasin), elle a tout simplement dit : « Vous avez besoin de beaucoup de support et ce modèle vous l’offre. » Puis, elle a ajouté : « Ne courrez plus dans vos autres souliers (NB 768) car ils ne vous offrent pas assez de support! ». La petite damoiselle chez NB ne l’a pas remarqué! Ou n’a pas été formée pour le savoir.

Alors, c’est sûrement la série 850 de New Balance qui convient le mieux à mon pied, mais pour quelqu’un d’autre qui a besoin de moins de support que moi, c’est la série 760 ou le soulier d’un autre fabriquant. Mais, il faut le savoir et pour cela, visitez des boutiques spécialisées. Les prix sont pareils, mais le service est incomparable.

Quelques suggestions :

- n’achetez jamais des souliers qui ne sont pas faits pour votre sport (course, marche)

- achetez toujours les souliers dont le type est le meilleur pour votre pied

- changez les souliers à chaque 600-800 km (soit 80-100 heures, selon votre vitesse et durée de votre entrainement)

- achetez de préférence dans les boutiques spécialisées d’équipement de course (Boutique Courir, Coin des coureurs, Boutique Endurance; si vous connaissez d’autres, faites un commentaire, SVP

- si vous ressentez la douleur (surtout aux genoux), apportez vos souliers en magasins. Les vendeurs vous diront s’ils sont toujours bons (car le matériau absorbant cède beaucoup avant que les signes d’usure se montrent à l’extérieur)

- de préférence, achetez deux paires de souliers et interchangez-les; cela va permettre au matériau absorbant de récupérer (cela prend environ 24 heures)

- si vous souliers se mouillent (pluie, sueur), laissez-les sécher : sortez la semelle, ouvrez grand le soulier et laissez sécher loin des sources de chaleur (calorifère). Mettez du papier journal dans les souliers et, au besoin, changez du papier plusieurs fois. Cela permettra à vos souliers de sécher plus rapidement.

Et enfin, voici quelques marques réputées de souliers de course:

- Adidas (pas les souliers de ville)

- Asics

- Brooks (pas chez Zellers ou Wal-Mart; le prix n’est pas pareil, mais la qualité non plus)

- Mizuno

- New Balance (surtout si vos pieds sont très larges)

- Nike

- Pearl Izumi

- Saucony

J'ai trouvé une vidéo intéressante dans laquelle on explique comment vérifier par vous-mêmes quel type de soulier vous convient. Quand la fenêtre ouvre, cliquez sur la flèche pour démarrer (la vidéo ne ne le fera pas toute seule).Cependant, je laisserais la décision aux experts dans votre boutique.

24 mai 2009

Choisir son soulier de course (2)

Il y a quelques mois, j’ai rencontré au vestiaire du gym un monsieur portant des New Balance 1224, le nec plus ultra en matière de course de cette compagnie américaine. Curieux comme je suis, j’ai voulu savoir quelle est la sensation de porter une paire de ces souliers de 180$. Alors, j’ai posé la question à ce monsieur et j’ai failli tomber sur mes fesses quand il m’a répondu qu’il n’a jamais couru et qu’il les utilise pendant ces exercices de musculation. Et, ben, il aurait pu acheter des souliers sans nom chez Wal-Mart pour se muscler.

Alors, chaque sport a ses caractéristiques et les souliers protègent le sportif contre des blessures particulières à ce sport. Et c’est pour cela qu’il y a des souliers de course, de marche, de tennis, de basketball, etc.

Et comme nous sommes ici, pour la plupart, soit des marcheurs ou bien des coureurs, je vais parler des souliers de course. Elles sont en même temps une variante un peu dispendieuse pour un marcheur, mais ne causeront pas de dégâts, à condition que le « sous-type » corresponde au pied de l’athlète.

Et ces sous-types sont :

- stabilité

- contrôle de mouvement

- neutre

Pour ne pas aller trop en détails, je vais me limiter à vous dire qu’une personne qui a besoin du support, ne peut pas porter des souliers neutres et vice-versa, sans risquer (plus ou moins) une blessure.

Généralement, quel type de soulier portera-t-on dépend de l’arc : les gens aux pieds plats porteront en général les souliers de stabilité, tandis que celles à arc normal vont porter des souliers neutres.

Mais, pour être certain qu’on porte des souliers de course qui nous conviennent le mieux, il faut toujours acheter dans un magasin d’équipement de course spécialisé (là où le personnel est qualifié – généralement des coureurs eux-mêmes, capables de déterminer le type de soulier qui correspond le mieux à votre type de pied; ils regarderont comment vous marchez ou courez et vous feront tester plusieurs modèles du type qui est le meilleur pour votre pied. Ensuite, parmi 3 ou 4 souliers de différentes marques qu’ils vont vous offrir, choisissez ceux dans lesquels vous vous sentez le mieux et dont la couleur vous plait le plus (pour les dames).

Ne soyez pas comme quelqu’un que je connais et qui choisit ses souliers d’entrainement exclusivement selon deux critères essentiels: la couleur et le prix!

Je n’achèterais pas mes souliers de course dans les magasins de sports « généraux », à moins de connaitre déjà la marque et le modèle qui correspond le mieux à mon pied (s’il y en a dans ce genre de magasins). Ils ont un bon choix de souliers de basketball ou de randonnée, mais pas nécessairement tous les types pour les coureurs.

À suivre…

15 mai 2009

29 millions pour alléger les obèses

J’avais déjà prépare la deuxième partie de mon blog sur les souliers de course, mais j’ai abandonné de la publier. Car ce soir, j’étais estomaqué. J’ai lu un article portant le titre de cet envoi sur Canoe.com (http://www.canoe.com/archives/infos/quebeccanada/2009/05/20090515-162921.html), transmis de la Presse Canadienne, qui statue que le Québec va investir 29 millions supplémentaires pour augmenter le nombre d’opérations bariatriques. D’abord, je me suis posé la question ce qu’est une opération bariatrique? Bref, les gens vont se faire opérer l’estomac (rétrécissement) pour manger moins. Six mille chirurgies de plus sur trois ans.

Je n’ai rien contre la volonté du M. le Ministre d’aider les gens à se débarrasser de leurs surplus du poids. Bien au contraire, je voudrais les aider en leur montrant par mon exemple que c’est possible.

Mais, est-ce que la chirurgie est la meilleure option? Est-elle la seule option? Est-ce une option sans risque? Comme n’importe quelle chirurgie, celle-ci comporte des risques sérieux des complications. Ne serait-il pas mieux dépenser cet argent pour sensibiliser les gens, pour leur donner les outils de perdre le poids (psychologue, diététiste, entraîneur qualifié), leur expliquer de quelle façon perdre les kilos et maintenir ce nouveau poids, de changer leurs habitudes alimentaires et de commencer à faire des exercices? Bref, de faire quelque chose de durable. Car, une fois opérés, ces gens n’auront jamais appris à maîtriser leur faim, ils ne sauront rien sur les bienfaits de l’exercice et il y aura toujours un risque qu’ils reprennent les mauvaises habitudes. Et l’estomac, comme n’importe quel autre muscle dans le corps humain, recommencera à s’étirer. Risqueront-ils une nouvelle chirurgie?

Vingt-neuf millions, c’est beaucoup d’argent et on peut faire beaucoup de choses avec ses sous. Beaucoup de choses utiles et pas des chirurgies bariatriques. Il faut aider les gens obèses à comprendre leur situation et le danger réel que représente leur poids, leur montrer comment arriver à un poids acceptable. Une chirurgie doit toujours rester le dernier recours.

Cette chirurgie qui comporte des risques non-négligeables devrait être réservé exclusivement aux cas qui n’ont pas réussi avec leurs propres moyens (et l’aide professionnelle) et qui n’ont plus rien à perdre, dont la vie est en danger imminent et immédiat. Je suppose qu’il n’y en a pas seulement six mille au Québec. Et si une chirurgie coûte environ 4 000 $ (si mon calcul est bon), plus le suivi par les diététistes, je suppose qu'avec le même suivi plus une aide de 1 000$ (disons pour les frais d'entraînement et je-ne-sais-pas-quoi), on pourrait traiter 29 000 personnes obèses. Avec les frais de 500$ par personne (le coût d'un abonnement ordinaire au gym), plus ledit suivi par le diététiste, on pourrait traiter 58 000 personnes. C'est pas mal plus que six-mille et la poussière.

Et, croyez-mois, je sais ce que je dis. Je souffrais d’obésité morbide et j’ai préféré maigrir que de prendre les pilules. J’ai réussi dans mon défi et je n’ai pas besoin des médicaments. Eux autres, ceux qui vont s’opérer, ont-ils assez de courage et d’aide pour relever ce défi? Car pour le faire, à part des services médicaux, il faut avoir des couilles.

10 mai 2009

Choisir son soulier de course (2)

Il y a quelques mois, j’ai rencontré au vestiaire du gym un monsieur portant des New Balance 1224, le nec plus ultra en matière de course de cette compagnie américaine. Curieux comme je suis, j’ai voulu savoir quelle est la sensation de porter une paire de ces souliers de 180$. Alors, j’ai posé la question à ce monsieur et j’ai failli tomber sur mes fesses quand il m’a répondu qu’il n’a jamais couru et qu’il les utilise pendant ces exercices de musculation. Et, ben, il aurait pu acheter des souliers sans nom chez Wal-Mart pour se muscler.

Alors, chaque sport a ses caractéristiques et les souliers protègent le sportif contre des blessures particulières à ce sport. Et c’est pour cela qu’il y a des souliers de course, de marche, de tennis, de basketball, etc.

Et comme nous sommes ici, pour la plupart, soit des marcheurs ou bien des coureurs, je vais parler des souliers de course. Elles sont en même temps une variante un peu dispendieuse pour un marcheur, mais ne causeront pas de dégâts, à condition que le « sous-type » corresponde au pied de l’athlète.

Et ces sous-types sont :

- stabilité

- contrôle de mouvement

- neutre

Pour ne pas aller trop en détails, je vais me limiter à vous dire qu’une personne qui a besoin du support, ne peut pas porter des souliers neutres et vice-versa, sans risquer (plus ou moins) une blessure.

Généralement, quel type de soulier portera-t-on dépend de l’arc : les gens aux pieds plats porteront en général les souliers de stabilité, tandis que celles à arc normal vont porter des souliers neutres.

Mais, pour être certain qu’on porte des souliers de course qui nous conviennent le mieux, il faut toujours acheter dans un magasin d’équipement de course spécialisé (là où le personnel est qualifié – généralement des coureurs eux-mêmes, capables de déterminer le type de soulier qui correspond le mieux à votre type de pied; ils regarderont comment vous marchez ou courez et vous feront tester plusieurs modèles du type qui est le meilleur pour votre pied. Ensuite, parmi 3 ou 4 souliers de différentes marques qu’ils vont vous offrir, choisissez ceux dans lesquel svous vous sentez le mieux et dont la couleur vous plait le plus (pour les dames).

Ne soyez pas comme quelqu’un que je connais et qui choisit ses souliers d’entrainement exclusivement selon deux critères essentiels: la couleur et le prix!

Je n’achèterais pas mes souliers de course dans les magasins de sports « généraux », à moins de connaitre déjà la marque et le modèle qui correspond le mieux à mon pied (s’il y en a dans ce genre de magasins). Ils ont un bon choix de souliers de basketball ou de randonnée, mais pas nécessairement tous les types pour les coureurs.

À suivre…

Choisir son soulier de course (1)

Vous avez certainement entendu parler des style de nage : nage libre, style papillon, dos.

Mais, connaissez-vous le style d’éléphant? Bien sûr que non. Ce n’est pas un style de nage, mais plutôt de course à pied. Ou plutôt de course en mauvais souliers. Vous savez, quand vous êtes au centre de conditionnement physique (ben, je vais l’appeler le « gym », c’est plus facile) et que vous entendez un bruit dérangeant, horrible, comme un troupeau d’éléphants. Eh, oui, c’est ça. Vous essayez de localiser l’intrus, puis vous lancez quelques commentaires à la personne à votre gauche (ou droite), juste pour montrer votre souffrance.

Mais, je vous le jure, votre souffrance n’est rien par rapport à celle de la personne (oui, c’est une personne et pas un éléphant) qui est à l’origine de ce bruit.

Et vous savez pertinemment que la question qui se pose n’est pas si la personne en question va se blesser, mais plutôt quand cela va arriver.

Car, à l’origine du style éléphant il y a une cause. Ou, plutôt, deux : soit la foulée trop longue, ou, plus souvent, les souliers de course inadéquats.

Quand vous allez à la pêche, portez-vous des bottes de ski? Non? Quand vous allez à la plage, portez-vous des bottes de pêcheur? Non plus? Quand vous faites le ski de fond, mettez-vous les gougounes? Encore moins? Eh, ben alors, pourquoi porteriez-vous les souliers de tennis ou de basket quand vous courez?

Chaque sport exige l’équipement qui lui est propre. Donc, pas de souliers de tennis, de basket, de marche ou de ville (vous savez, les Puma ou Adidas très chics, avec des semelles de 5 mm) quand on court. C’est la loi! Oui, une loi que vous devez vous imposer vous-mêmes si vous voulez protéger vos articulations et vos muscles. Sinon, vous pourriez être pénalisé pour le reste de la saison ou pour quelques années.

À suivre…