22 novembre 2009

Mes premiers 10 000 km!

Eh, oui! Depuis que j’ai commencé à m’entrainer (soit en avril 2005), j’ai parcouru plus de 10 000 km (en marchant et en courant). C’est un mille et quelques kilomètres plus loin que de Montréal à Buenos Aires.

En réalité, je m’approche de 10 500 km (je n’ai même pas remarqué quand j’ai fait 10 000 pile; c’était certainement au milieu d’un entrainement au pendant une course et comme j’ai fait la somme de tous mes entrainements quasiment par hasard, eh, ben, je l’ai échappé – j’étais déjà à 10 300 PILE!).

Alors, comment se sent quelqu’un qui a couru (ou partiellement marché) la distance de Montréal à Buenos Aires (plus encore 1 000 km plus loin)? Fatigué? Pas trop. Épuisé? Pas du tout. Plutôt content de ce que j’ai fait, plus en forme que jamais et assez impressionné de mon parcours ces dernières années. Pas besoin de passeport ni de vaccin contre les maladies tropicales, seulement quelques paires de souliers de course et pas mal de persévérance. Pas trop compliqué, n’est pas?

5 octobre 2009

Diète ou exercise?

Selon une étude australienne (en anglais), les Américains ont gagné plus de 8 kg depuis trente ans. Alors, est-ce la malbouffe ou un manque d’exercice?

La question est intéressante et la réponse encore plus : non, les Américains ne manquent pas d’activité physique. Au contraire, sans l’exercice, ils auraient dû avoir un gain de poids encore plus important (selon les projections de cette étude). Donc, nos voisins du sud mangent mal et beaucoup, c’est tout. La quantité de nourriture que les Américains mangent a tellement augmenté que c’est la seule cause de l’épidémie d’obésité qui y sévit actuellement. La nourriture y est de 30 à 40 % moins chère chez eux qu’ici et le choix ne manque pas non plus. L’industrie de la bouffe est omniprésente et sa publicité est très agressive, les additifs qui donnent « plus de goût » et qui sont généralement malsains se trouvent dans presque toute la nourriture industrielle, mais c’est ce qui attire les gens.

Je ne sais pas si le goût d’un bon morceau de saumon préparé à la façon de nos grand-mères est tellement inférieur à celui du saumon qu’on trouve dans une boîte préparé en Chine ou n’importe où ailleurs dans le monde, mais il est certain qu’un Américain moyen trouve la bouffe dans une boîte plus pratique, plus rapide (sic!) et, dans ce cas, le goût peut même perdre son importance.

Pire encore, la nourriture hypocalorique, plus saine, est généralement plus chère. Malheureusement, l’industrie peut fournir les plats à moindre prix, mais avec beaucoup de calories.

Je comprends maintenant pourquoi mon médecin (oui, celui qui m’a fait peur et motivé à maigrir) insistait sur le fait que le régime alimentaire représente 70% de succès et que l’activité physique est un complément qui permet de maigrir plus facilement et un peu plus rapidement, mais qui, enfin, est aussi nécessaire. Sauf que les Américains pensent, semble-t-il que c’est l’inverse. Et ne pensez pas que, si vous vous entrainez, vous pouvez manger beaucoup plus. Prenez juste assez pour donner à votre corps ce dont il a besoin. Chaque surplus de calories donne à moyen et long terme, un surplus de poids.

12 septembre 2009

Le Marathon de Montréal 2009

Le beau temps est de retour et la 19e édition du Marathon de Montréal aussi. On est à un jour de cet événement de plus en plus spectaculaire. Toutes les disciplines (à part le demi) affichent complet depuis presqu’une semaine.

L’an passé, la pluie a abondamment arrosé les coureurs. Cette année, on annonce la température agréable avec le soleil (selon Environnement Canada), ou bien la petite pluie avec 18°C (selon Météo-média). Qui aura raison? Aucune idée. Les météorologues ne sont pas capables de donner une prédic… pardon, prévision pour quelques heures, encore moins un jour d’avance.

On s’en fiche…Le Marathon est pour courir et pour avoir du fun.

Cependant, je suis assez surpris que le demi ne soit pas complet, car depuis quelques années c’est la distance la plus « in », celle qui a la plus grande croissance de participation aux quatre coins de la planète. Elle est devenue populaire probablement parce que c’est une distance très exigeante, assez longue pour défier les gens, et pourtant pas aussi dure qu’un marathon complet.

Combien parmi nous ont essayé de courir plus de 20 km? Je l’ai essayé une seule fois, pendant un entrainement. Hé, c’était une course lente, rien d’exceptionnel (2h20 avec les arrêts à chaque feu rouge sur mon parcours et le fait que je ne pouvais pas trouver facilement le chemin de retour). Bref, j’étais perdu au Centre-ville. Mais, cela a été pas mal tough,

Le fait que cette année il y un nombre record de participants venant des États-Unis et d’Europe ne change rien – la course à pied revient en force au Québec. Vous aurez dû voir de nombreux coureurs partout dans la ville dimanche dernier. Je n’en ai jamais vu autant! Les maigres et un peu matelassés, les jeunes et un peu moins jeunes, les belles femmes en petits shorts de course et les « joggers » en jeans et chandails en coton, tous ces gens s’entrainaient avec passion. Je crois que les gens commencent à comprendre l’importance de l’exercice pour la santé et la qualité de vie. En fait, je l’espère.

Le Marathon de Montréal est un grand happening, les gens sont là pour courir et s’amuser, prouver qu’ils sont en bonne santé et qu’ils ont une volonté de fer car même ceux qui arriveront après tous les autres, peu importe si c’est sur 5 km, 10 km, 21 km ou 42 km (on oublie les décimales cette fois-ci), en fauteuil roulant, en courant ou en marchant avec des bâtons, ils sont tous des héros. Car ces quinze mille personnes qui participent au Marathon (de Montréal) font ce que les autres ne font pas : ils bougent et améliorent leur santé. Le temps passe vite et on ne peut pas l’attraper, mais on peut améliorer notre qualité de vie en faisant des petites choses qui comptent : manger bien et faire de l’exercice. Bon Marathon à tous qui y participent.

31 août 2009

On ne peut pas tricher (y en a qui y croient)

La tricherie nous rattrape. On ne peut pas tricher son propre corps.

Alors, on a découvert que les coureurs ont la tendance de grossir (engraisser, devenir obèse, je-ne-sais-pas quoi) plus que les autres parce que eux (les coureurs, bien sûr) mangent comme des cochons après l’entrainement.

Bref, les coureurs, ces irresponsables individus égoïstes et bizarres (parce qu’ils font ce que la plupart des gens ne font pas, courir) vont finir comme des grosses boules de incapables de bouger.

Franchement, je n’ai pas la moindre idée qui et pourquoi a fait une telle étude, mais je pense qu’elle ne tient pas. Avez-vous jamais remarqué qu’après un entrainement ordinaire vous avez même moins faim qu’avant? Moi, oui. Également, je ne connais pas beaucoup de coureurs qui sont devenu gros après avoir commencé à marcher ou courir. Généralement, c’était bien avant et la plupart ont maigri en faisant l’exercice.

Ces études ressemblent un peu à celles qui ont eu comme l’objectif de prouver que courir peut causer la mort. Bien, il y a environ un décès sur 126 000 coureurs qui courent, mais il y a en a encore beaucoup plus chez les sédentaires. Le meilleur truc (c’était à l’époque quand la course n’était pas tellement populaire) était que même les médecins s’accrochaient à ce genre d’études.

Puis, après la mort de Jim Fixx (un des gourous de course, le type chic et svelte qui a faite beaucoup d’efforts pour populariser l’exercice, surtout la course à pied), à l’âge de 51 ans, d’une crise cardiaque, le monde a arrête de tourner. Les médecins indiquaient partout que Jim a été mort à cause de la course. Ils ont oublié un petit détail : son père a été terrassé par une crise cardiaque à l’âge de 42 ans. Alors, Jim a survécu de neuf ans l’âge de son paternel.

Quand vous voyez les gens qui marchent ou qui courent, croyez-vous qu’ils sont devenus gros (s’ils le sont, bien sûr) à cause de leur exercice? Croyez-vous vraiment que les gens vont mourir de cœur parce qu’ils courent? Ben oui, Elvis est toujours vivant et il va organiser un méga concert avec Michael Jackson et Janis Joplin, n’est-ce pas?

17 août 2009

Bolt!

C'est simplement incroyable! Usain Bolt a non seulement gagné la finale aux 100 m aux Championnats du monde à Berlin, il a carrément écrasé ses compétiteurs.

Malheureusement, on n'a pas vu le grand coureur en direct, car au Canada le golf est plus important que l'athlétisme. Ce n'est pas comme en Croatie où on a arrête pendant une-deux minutes la télédiffusion en direct d'un match de soccer pour voir (en direct) le Grand Bolt. On aurait pu arrêter, peut-être, pendant quelques instants le tennis, manquer un ou deux services, mais ne pas manquer la grande envolée du meilleur sprinteur de notre siècle (et plusieurs disent: le plus grand sprinter de tous les temps). C'est dommage, l'athlétisme est un sport pour tous, le golf et le tennis seulement pour l'élite. Manque du respect envers ce sport, point final.

Bref, j'ai écouté le tout en direct à la radio de l'IAAF (fédération internationale de l'athlétisme) et avec quelques minutes de retard, j'ai regardé la vidéo sur Youtube, en haute définition, en plus. On n’a jamais vu un sprinteur tellement supérieur aux autres. Son résultat, 9:58, est la plus grande amélioration d’un record du monde dans cette discipline depuis 1968, quand on a introduit le chronométrage électronique. Onze centièmes de seconde! Environ plus d’un mètre mieux que ce qu’il a fait à Pékin. Oui, je suis un coureur de fond, mais je ne peux pas rester sans rien dire de cet exploit du jeune jamaïquain de 23 ans. C’est un grand athlète (et littéralement, il mesure environ 1.96 m), un peu clown, mais il montre qu’il ne faut pas stresser avant le départ. Il prend tout assez relaxe et c’est peut-être le secret de son succès. Oui, il y a un autre. Non, je ne veux même pas penser aux produits chimiques qui améliorent les performances. C’est sa taille. Il fait 42 pas sur 100 m! Lorsque les autre font trois pas, il en fait seulement deux, il est tellement plus grand que les autres.  Cela ressemble un peu au cas du fameux Edwin Moses aux 400 m haies. Lorsque les autres faisaient huit pas entre les deux haies, il en faisait sept. Mais, c’était sa technique. Chez Bolt, c’est sa taille. Et, parlant technique, Bolt a encore du temps à l’améliorer, car elle n’est toujours pas au point. Où sont ses limites? Peut-être même pas lui-même n’est pas capable de le prédire.

14 juillet 2009

Boire, ou ne pas boire, ce n’est pas la question

Il faut plutôt se demander : combien boire pendant un entrainement ou une course.

Tous le monde le sait – depuis des années on nous parle des bienfaits de la bonne hydratation (« au moins 2 l d’eau par jour », les sportifs encore plus). Puis, l’autre jour, en parlant avec ma diététiste, j’ai appris que même elle a été surprise du fait que personne ne savait d’où venait ce chiffre. Il semble qu’aucune étude ne prouve la nécessité de boire une telle quantité.

Et on nous parlait aussi qu’il fallait boire avant de ressentir la soif car la soif signifie qu’on est déjà déshydraté.

Puis, dans le livre que je suis en train de lire, « Runner’s Body » , des docteurs Ross Tucker et Jonathan Dugas, en collaboration avec le journaliste Matt Fitzgerald, les auteurs disent quelque chose qui semble à une hérésie : il faut boire seulement quand on a soif et le danger n’est pas la déshydratation, mais plutôt de boire trop.

Les dernières études on démontré que la déshydratation n’affecte pas les performances (et que les premiers sont pratiquement autant déshydratés que les derniers) et que peu de gens passent par les tentes des premiers soins avec les signes de déshydratation, mais qu’il y en a beaucoup qui demandent l’aide à cause d’un surplus de liquide, l’hyponatrémie, qui correspond à un empoisonnement avec de l’eau.

Pendant 40 dernières années on parlait (et on écrivait) aux coureurs de prendre beaucoup de fluides avant, pendant et après la course. Le soutien que cette idée a eu de la part des célébrités, ainsi que les études prouvant les bienfaits de la prise des fluides (surtout des boissons sportives), ont eu comme résultat que les coureurs (et les autres) buvaient beaucoup. Gatorade et pareils faisaient de bonnes affaires!

On parlait que des crampes musculaires des marathoniens étaient provoques par la baisse des électrolytes dans le sang et que les boissons sportives (Gatorade, bien sûr) étaient là pour remédier la situation.

Puis, certains ont commencé à en douter, et avec raison.

Prenons un exemple. Nous avons trois verres d’eau et trois cuillères de sel (électrolyte). Si on mettait une cuillère par verre, on a un équilibre. Puis, on enlève un verre (effet de déshydratation) et dans les deux verres restants on distribue les trois cuillères de sel. Est-ce qu’il y a plus ou moins de sel dans le liquide? Pas certains? On enlève un autre verre et dans le seul verre restant on verse les trois cuillères de sel. Bien, c’est évident : la concentration de sel a augmenté et pas diminuée. Alors, la déshydratation augmente la concentration des électrolytes et non l’inverse. Le premier point qui met en doute les vielles théories.

On parlait également que la déshydratation causait le montée de la température corporelle. Or, les études récentes ont démontré clairement que la différence entre la température de ceux qui ne boivent pas assez et ceux qui prennent beaucoup de liquides est négligeable. Et les boissons sportives, avec leur concentration d’électrolytes qui est plus faible que celle dans le sang dans des conditions normales ne font que de diminuer la concentration des électrolytes dans le sang encore plus, mais ce n’est pas le point.

Ce mythe de nécessité de prendre beaucoup de liquides a crée un nouveau, et vrai, problème – l’hyponatrémie. C’est un problème d’équilibre des fluides, à la suite de l’ingestion abondante des liquides, qui cause des problèmes comme la nausée ou un mal à la tête, des fois même la mort du sportif.

« Toute personne qui court se déshydrate », a précisé au New York Times le Dr Tim Noakes, de l'université du Cap, en Afrique du Sud, le premier spécialiste à avoir découvert l'importance de l'hyponatrémie chez les sportifs. «Pourtant, je n'ai jamais relevé de décès par déshydratation au cours d'une compétition de toute l'histoire des marathons. Par contre, je connais plusieurs personnes qui ont été malades et même qui sont mortes d'avoir trop bu.»

Enfin, on peut conclure (selon les dernières études indépendantes et selon le sens commun) qu’il faut boire quand on a soif et non à volonté avant, pendant et après un entrainement ou une course. Écouter notre corps veux dire ne pas boire trop peu, mais surtout pas trop, ce qui pourrait être fatal.

En passant, les études qui expliquaient pendant 40 ans qu’il fallait boire beaucoup et souvent – savez-vous d’où elles viennent? Seriez-vous surpris d’apprendre que l’industrie des boissons sportives commanditait ces études, surtout « L’institut Gatorade »? Quant à mois, je ne suis pas surpris du tout. Et, c’est exactement ce qui s’est passé.

5 juillet 2009

L'acide lactique déculpabilisé

Tous les sportifs (et ceux un peu moins) connaissent cette sensation (généralement le lendemain d’un effort physique), quand on n’est pas capable de descendre l’escalier et quand chaque mouvement fait mal.

Et tout le monde connaît l’histoire de l’acide lactique qui est depuis des années sur le banc d’accusés comme étant à la source de cette douleur.

Des lactates ont été parmi les premiers sous-produits métaboliques détectés (pendant des années 1930) et il était facile de mesurer leurs niveaux. Or, on a découvert qu’ils se formaient quand les muscles ont été privés d’oxygène et le manque d’oxygène a été toujours considéré comme une limitation aux performances. De plus, ils étaient produits pendant les courses à un rythme rapide. Donc, pas trop difficile à conclure que c’était eux, les lactates, responsables de nos problèmes.

Depuis quelques années, on a commencé a parler de la possibilité que ce ne soit pas l’acide lactique, mais plutôt des ions d’hydrogène, qui causent cette sensation que tout le monde voudrait éviter à tout prix.

En réalité, les deux n’ont rien à voir avec la douleur. D’abord, les sportifs brûlent l’acide lactique et grâce aux processus chimiques dans notre corps, il est converti en combustible (glycogène). Une autre chose : si le niveau de cet acide est élevé chez les sprinteurs, les coureurs de fond ne courent même pas à un niveau où l’acide lactique commence à se propager dans le sang. Encore mieux, quand on fait du yoga, par exemple, c’est sûr et certain qu’on ne trouvera pas des lactates car il n’y a pas beaucoup d’effort.

Alors, qu’est qui cause cette sensation de brûlure, cette douleur intense qui dure pendant deux ou trois jours et qui disparaît soudainement?

Je n’ai pas cru mes yeux quand j’ai lu la réponse!

Quand on fait un effort musculaire qui dépasse le niveau habituel, les fibres musculaires s’endommagent (et on connaît déjà l’histoire darwinienne que juste les plus forts survivent). Alors, les fibres moins fortes se cassent et doivent être réparées. Dans ce processus, il y a d’abord le nettoyage, quand les cellules spécialisées de notre corps (neutrophiles et macrophages) commencent à faire ce job pour nous débarrasser des cellules endommagées. Ensuite, d’autres cellules commencent la réparation. Les fibres deviennent enflées car le fluide s’en va dans les muscles, leur volume augmente et quand on fait un mouvement, ces fibres font une pression sur les terminaisons nerveuses (en plus des dommages qu’elles auraient pu subir). Avez-vous jamais ressenti la douleur quand un dentiste s’approche (avec sa fraise) d’un nerf dans une cavité profonde? Imaginez alors ce qui se passerait s’il touchait au nerf. Pas capables d’imaginer? Bref, une douleur intense et insupportable. Donc, quand les nerfs dans nos muscles sont pressés, ça fait mal en tab… Heureusement, cela ne dure que deux ou trois jours. Que peut-on conclure? Qu’il ne faut pas faire l’exercice pour éviter la douleur! Faux!

Grâce à ce processus de réparation et d’adaptation, nos muscles deviennent plus forts et la prochaine fois, au même niveau d’effort, il n’y aura pas de problème. Si on s’adapte graduellement aux efforts, on peut bien préparer nos fibres musculaires à de nouveaux efforts sans souffrir. Et l’acide lactique dans tout cela? Comme on voit aujourd’hui, c’était faux.

27 juin 2009

Le secret de Caramilk

Ces derniers jours, on voit assez souvent des publicités de Caramilk avec comme le thème le "secret de Caramilk".
Oui, je dois admettre que j'aime bien le chocolat, surtout celui de 80%. Je ne sais pas pourquoi. J'ai toujours aimé les sucreries, probablement parce que ma grand-mère préparait les meilleurs gâteaux au monde. Et pour moi, le bon gâteau, cela veut dire deux choses : le chocolat et les noix de Grenoble. Je me souviens, j’avais douze ou treize ans, l’oncle de mon père venait nous visiter une fois par semaine ou chaque deux semaines. C’était un monsieur de grande classe, un ancien joueur de hockey (pendant les années 1920), un amateur de sport en général, mais le hockey était son premier amour. Il a eu un beau creux dans son tibia (j’ai oublié de quelle jambe), un « souvenir de hockey » comme il disait.

Eh, oui, ce monsieur m’apportait souvent du chocolat. Une bonne barre de 500 g (plus d’une livre) de chocolat aux noisettes. Mon préféré! Eh alors, au bout de deux- ou trois heures il ne restait en général que la moitié de ce chocolat ou moins.

Eh le secret de Caramilk dans tout cela? Un peu de patience…

D’abord je n’aime pas le Caramilk. Puis le secret.

Alors, il y a deux ou trois ans, je me suis entrainé au gym de l’édifice où j’ai travaillé. Je côtoyais des gens sympathiques, Johanne et Étienne (les kinésiologues), Christian et Jacques (des anciens coureurs), puis pas mal du monde dont je ne connaissais pas nécessairement les noms, mais avec lesquels j’échangeais de temps un temps.

Alors, un de ces athlètes « sans nom » m’a demandé un jour comment mes mollets se sont tellement développés parce qu’il a eu beaucoup de problèmes de faire les siens plus gros, malgré tout son entrainement avec les poids et la course. Et puis, je lui ai dit à l’oreille: « Mange beaucoup et engraisse de 112 livres puis reste à ce poids pendant un bout. Tes mollets vont supporter tout cet excès du poids et vont bien se développer. ». C’était ça mon secret de Caramilk, pardon, de mes mollets.

13 juin 2009

Le sport et le respect

Bravo Détroit! Les Red Wings n’ont pas gagné la Coupe Stanley, mais les spectateurs dans l’Aréna Joe Louis ont gagné mon respect.

Même si c’était l’équipe adverse (Penguins de Pittsburg) qui a gagné le match (et la Coupe), plus de 80% des spectateurs (aux dires de Pierre Houde) sont restés pour saluer les nouveaux champions. Quel esprit sportif! Quelle classe!

Serait-il possible que la pareille chose arrive à Montréal? J’en doute. Même si c’est un petit pourcentage des « partisans », ces quelques casseurs auraient été prêts à faire le lynchage des joueurs adverses plutôt que de les honorer. Et les autres, les vrais « fans » de la Flanelle n’auraient probablement pas eu du courage de les empêcher.

Par contre, à chaque course à pied que je fais, je vois des centaines, voire des milliers des gens le long des parcours qui arrivent saluer et encourager des inconnus parfaits, des gens qu’on appelait « les fous en pyjamas » il y a à peine une trentaine d’années. Oui, nous, les coureurs, sommes gâtés d’avoir des supporteurs et des « supporteurs » (les passants) qui ont la même classe que les partisans de Red Wings. Et si on compte de nombreux bénévoles qui nous offrent des verres d’eau ou aident à l’inscription ou bien distribuent des médailles à l’arrivée, on voit que la course à pied, même si moins populaire que le hockey, a réussi à organiser et regrouper des gens respectueux du sport, prêts à sacrifier leur temps libre pour aider les inconnus à courir mieux et à récupérer plus rapidement. C’est pourquoi je dis un grand « Merci! » à tous ces gens qui font nos compétitions plus agréables et moins pénibles. Et j’espère qu’un jour les supporteurs du Canadiens vont offrir le même respect aux joueurs de son équipe et de l’équipe adverse. Entre-temps, soyons contents que la course à pied offre un environnement plus sain et plus motivant, malgré la disproportion des sous entre ces deux sports.

7 juin 2009

Pourquoi participer aux compétitions?

Quand un ami m'a proposé de participer à une course (5 K de Banque Scotia), j'ai hésité. En réalité je ne savais même pas ce que cela pourrait m'apporter, à part une souffrance certaine (c'est ce que j'ai pensé).

J'ai commencé à suivre le programme de Marathon de Montréal pour 5 km. Entrainements légers suivis des intervalles, tempo... Mon premier essai sur 5 km mesurés (autour de mon parc) a donné le résultat de plus de 33 minutes. Pas si mal, pensais-je. Puis, quelques semaines plus tard, un autre essai et le résultat autour de 30 minutes. Depuis ce moment j'ai eu mon objectif: descendre en bas de 30 minutes.

Puis, quelques mois plus tard, au départ de ma première course, j'étais un peu figé. Juste quelques minutes avant le départ officiel, j'ai été obligé de visiter la toilette.

On donne le signal de départ. L'adrénaline m'envahit. Je ne suis pas moi-même. Je me sens comme un vrai coureur. Le premier virage est un peu difficile - une montée. N'importe. J'accélère pour atteindre ma vitesse de croisière. La marque du premier kilomètre arrive un peu trop tôt (mon GPS n'affiche que 800 m), le deuxième est beaucoup plus long (ma montre affiche la distance correcte), alors, la marque a été mal placée. Et je cours... Une crise au quatrième kilomètre. Le cerveau fait les siens, mais je ne veux ralentir. Je me motive ("encore 1 km, encore 800 m, encore 400 m). Je retrouve ma force (était-ce vraiment grâce au gel énergétique au chocolat que j'ai avalé et qui m'a laissé les traces autour des lèvres ou c'était juste un effet psychologie - je n'en savais pas) et je fais le dernier sprint. Le résultat: 25:21, beaucoup meilleur que je n'ai jamais imaginé.

Depuis ce jour, je me prépare pour chaque course comme pour les jeux olympiques. Un travail structuré et plein de plaisir.

Il m'arrive des petites déceptions, ou "déceptions," comme pendant une course de 5 km au Parc Lafontaine. À quelques centaines de mètres de la ligne d'arrivée je commence mon sprint et dépasse les gens. Je dépasse un monsieur (un peu plus âge que moi - je le pensais dans la soixantaine), puis une jeune femme, et je m'approche de la ligne d'arrivée, quand soudainement, le même monsieur me dépasse comme une Ferrari (mais pas rouge).

J'ai été déçu. Puis j'ai regardé les résultats. Ce monsieur était âge de 75 ans (Jean Bernaquez, je n'oublierai ce nom car c'est une de mes sources d'inspiration; l'autre est Ed Whitlock, d'Ontario, dont j'ai déjà écrit). La déception s'est transformée en admiration et en motivation. Si ces messieurs étaient capables de courir aussi vite à 75 ans, je serai moi-même de courir (peut-être pas aussi vite, mais assez vite) à leur âge aussi. Je n’aurais jamais leur expérience car ils ont commencé à courir assez tôt (et moi seulement à 48 ans), mais je veux continuer à courir vite.

Un jour, j’arrêterai d’améliorer mes résultats, mais je continuerai à me préparer pour des courses ou comme si c’était pour des courses. Car le temps de souffrance n’est plus. C’est le temps de plaisir de ne pas se contenter de seulement terminer une course. Je me suis trop habitué au fait que je termine généralement dans le premier tiers des coureurs et des fois non loin des podiums dans ma catégorie d’âge (deux quatrièmes places). Et c’est ce qui est la différence entre un « jogger » et un coureur. Les premiers sont contents de courir et éventuellement de terminer les courses. Les coureurs veulent toujours se dépasser, tout en gardant le plaisir.

31 mai 2009

Choisir son soulier de course (3)

Depuis quelques années j’achète des souliers de course de New Balance. La raison? Ma première paire des souliers de course, que j’ai achetée dans une boutique spécialisée, étaient des New Balance car c’est la seule compagnie qui offrait des largeurs (2 E) pour mon pied de Yeti. Comme j’ai bien aimé ces souliers, j’ai continué avec cette marque et la même série. En général, on ne recommande pas de changer une marque ou un modèle qui vous convient. Puis, l’an passée, j’ai voulu acheter deux autres paires de la même série, mais je n’en ai pas trouvé. Finalement, comme New Balance a ouvert une boutique à Montréal, j’y suis allé. Pas de chance – le modèle que j’ai voulu a été discontinué (NB 857, en passant). On a voulu m’offrir un autre modèle. Alors, on m’a fait monter sur un tapis roulant et une caméra filmait mon pied. Je n’ai rien compris de toute cette « présentation vidéo », mais je me suis fait convaincre par la vendeuse qui m’a proposé un autre modèle (NB 768) - « semblable, stabilité », comme elle m’a dit. J’en ai acheté deux paires, mais après un certains temps j’ai commencé à avoir des petits bobos dans les jambes.

Comme j’achète régulièrement deux à trois paires de souliers par année (il faut les remplacer à chaque 600 – 800 km, avant que le matériau d’absorption de chocs se complètement dégrade), dans un magasin spécialisé de course, j’ai enfin trouvé le modèle de la série que j’ai cherchée (850). La vendeuse m’a fait essayer les souliers et pendant mon retour vers elle (on court le long du magasin), elle a tout simplement dit : « Vous avez besoin de beaucoup de support et ce modèle vous l’offre. » Puis, elle a ajouté : « Ne courrez plus dans vos autres souliers (NB 768) car ils ne vous offrent pas assez de support! ». La petite damoiselle chez NB ne l’a pas remarqué! Ou n’a pas été formée pour le savoir.

Alors, c’est sûrement la série 850 de New Balance qui convient le mieux à mon pied, mais pour quelqu’un d’autre qui a besoin de moins de support que moi, c’est la série 760 ou le soulier d’un autre fabriquant. Mais, il faut le savoir et pour cela, visitez des boutiques spécialisées. Les prix sont pareils, mais le service est incomparable.

Quelques suggestions :

- n’achetez jamais des souliers qui ne sont pas faits pour votre sport (course, marche)

- achetez toujours les souliers dont le type est le meilleur pour votre pied

- changez les souliers à chaque 600-800 km (soit 80-100 heures, selon votre vitesse et durée de votre entrainement)

- achetez de préférence dans les boutiques spécialisées d’équipement de course (Boutique Courir, Coin des coureurs, Boutique Endurance; si vous connaissez d’autres, faites un commentaire, SVP

- si vous ressentez la douleur (surtout aux genoux), apportez vos souliers en magasins. Les vendeurs vous diront s’ils sont toujours bons (car le matériau absorbant cède beaucoup avant que les signes d’usure se montrent à l’extérieur)

- de préférence, achetez deux paires de souliers et interchangez-les; cela va permettre au matériau absorbant de récupérer (cela prend environ 24 heures)

- si vous souliers se mouillent (pluie, sueur), laissez-les sécher : sortez la semelle, ouvrez grand le soulier et laissez sécher loin des sources de chaleur (calorifère). Mettez du papier journal dans les souliers et, au besoin, changez du papier plusieurs fois. Cela permettra à vos souliers de sécher plus rapidement.

Et enfin, voici quelques marques réputées de souliers de course:

- Adidas (pas les souliers de ville)

- Asics

- Brooks (pas chez Zellers ou Wal-Mart; le prix n’est pas pareil, mais la qualité non plus)

- Mizuno

- New Balance (surtout si vos pieds sont très larges)

- Nike

- Pearl Izumi

- Saucony

J'ai trouvé une vidéo intéressante dans laquelle on explique comment vérifier par vous-mêmes quel type de soulier vous convient. Quand la fenêtre ouvre, cliquez sur la flèche pour démarrer (la vidéo ne ne le fera pas toute seule).Cependant, je laisserais la décision aux experts dans votre boutique.

24 mai 2009

Choisir son soulier de course (2)

Il y a quelques mois, j’ai rencontré au vestiaire du gym un monsieur portant des New Balance 1224, le nec plus ultra en matière de course de cette compagnie américaine. Curieux comme je suis, j’ai voulu savoir quelle est la sensation de porter une paire de ces souliers de 180$. Alors, j’ai posé la question à ce monsieur et j’ai failli tomber sur mes fesses quand il m’a répondu qu’il n’a jamais couru et qu’il les utilise pendant ces exercices de musculation. Et, ben, il aurait pu acheter des souliers sans nom chez Wal-Mart pour se muscler.

Alors, chaque sport a ses caractéristiques et les souliers protègent le sportif contre des blessures particulières à ce sport. Et c’est pour cela qu’il y a des souliers de course, de marche, de tennis, de basketball, etc.

Et comme nous sommes ici, pour la plupart, soit des marcheurs ou bien des coureurs, je vais parler des souliers de course. Elles sont en même temps une variante un peu dispendieuse pour un marcheur, mais ne causeront pas de dégâts, à condition que le « sous-type » corresponde au pied de l’athlète.

Et ces sous-types sont :

- stabilité

- contrôle de mouvement

- neutre

Pour ne pas aller trop en détails, je vais me limiter à vous dire qu’une personne qui a besoin du support, ne peut pas porter des souliers neutres et vice-versa, sans risquer (plus ou moins) une blessure.

Généralement, quel type de soulier portera-t-on dépend de l’arc : les gens aux pieds plats porteront en général les souliers de stabilité, tandis que celles à arc normal vont porter des souliers neutres.

Mais, pour être certain qu’on porte des souliers de course qui nous conviennent le mieux, il faut toujours acheter dans un magasin d’équipement de course spécialisé (là où le personnel est qualifié – généralement des coureurs eux-mêmes, capables de déterminer le type de soulier qui correspond le mieux à votre type de pied; ils regarderont comment vous marchez ou courez et vous feront tester plusieurs modèles du type qui est le meilleur pour votre pied. Ensuite, parmi 3 ou 4 souliers de différentes marques qu’ils vont vous offrir, choisissez ceux dans lesquels vous vous sentez le mieux et dont la couleur vous plait le plus (pour les dames).

Ne soyez pas comme quelqu’un que je connais et qui choisit ses souliers d’entrainement exclusivement selon deux critères essentiels: la couleur et le prix!

Je n’achèterais pas mes souliers de course dans les magasins de sports « généraux », à moins de connaitre déjà la marque et le modèle qui correspond le mieux à mon pied (s’il y en a dans ce genre de magasins). Ils ont un bon choix de souliers de basketball ou de randonnée, mais pas nécessairement tous les types pour les coureurs.

À suivre…

15 mai 2009

29 millions pour alléger les obèses

J’avais déjà prépare la deuxième partie de mon blog sur les souliers de course, mais j’ai abandonné de la publier. Car ce soir, j’étais estomaqué. J’ai lu un article portant le titre de cet envoi sur Canoe.com (http://www.canoe.com/archives/infos/quebeccanada/2009/05/20090515-162921.html), transmis de la Presse Canadienne, qui statue que le Québec va investir 29 millions supplémentaires pour augmenter le nombre d’opérations bariatriques. D’abord, je me suis posé la question ce qu’est une opération bariatrique? Bref, les gens vont se faire opérer l’estomac (rétrécissement) pour manger moins. Six mille chirurgies de plus sur trois ans.

Je n’ai rien contre la volonté du M. le Ministre d’aider les gens à se débarrasser de leurs surplus du poids. Bien au contraire, je voudrais les aider en leur montrant par mon exemple que c’est possible.

Mais, est-ce que la chirurgie est la meilleure option? Est-elle la seule option? Est-ce une option sans risque? Comme n’importe quelle chirurgie, celle-ci comporte des risques sérieux des complications. Ne serait-il pas mieux dépenser cet argent pour sensibiliser les gens, pour leur donner les outils de perdre le poids (psychologue, diététiste, entraîneur qualifié), leur expliquer de quelle façon perdre les kilos et maintenir ce nouveau poids, de changer leurs habitudes alimentaires et de commencer à faire des exercices? Bref, de faire quelque chose de durable. Car, une fois opérés, ces gens n’auront jamais appris à maîtriser leur faim, ils ne sauront rien sur les bienfaits de l’exercice et il y aura toujours un risque qu’ils reprennent les mauvaises habitudes. Et l’estomac, comme n’importe quel autre muscle dans le corps humain, recommencera à s’étirer. Risqueront-ils une nouvelle chirurgie?

Vingt-neuf millions, c’est beaucoup d’argent et on peut faire beaucoup de choses avec ses sous. Beaucoup de choses utiles et pas des chirurgies bariatriques. Il faut aider les gens obèses à comprendre leur situation et le danger réel que représente leur poids, leur montrer comment arriver à un poids acceptable. Une chirurgie doit toujours rester le dernier recours.

Cette chirurgie qui comporte des risques non-négligeables devrait être réservé exclusivement aux cas qui n’ont pas réussi avec leurs propres moyens (et l’aide professionnelle) et qui n’ont plus rien à perdre, dont la vie est en danger imminent et immédiat. Je suppose qu’il n’y en a pas seulement six mille au Québec. Et si une chirurgie coûte environ 4 000 $ (si mon calcul est bon), plus le suivi par les diététistes, je suppose qu'avec le même suivi plus une aide de 1 000$ (disons pour les frais d'entraînement et je-ne-sais-pas-quoi), on pourrait traiter 29 000 personnes obèses. Avec les frais de 500$ par personne (le coût d'un abonnement ordinaire au gym), plus ledit suivi par le diététiste, on pourrait traiter 58 000 personnes. C'est pas mal plus que six-mille et la poussière.

Et, croyez-mois, je sais ce que je dis. Je souffrais d’obésité morbide et j’ai préféré maigrir que de prendre les pilules. J’ai réussi dans mon défi et je n’ai pas besoin des médicaments. Eux autres, ceux qui vont s’opérer, ont-ils assez de courage et d’aide pour relever ce défi? Car pour le faire, à part des services médicaux, il faut avoir des couilles.

10 mai 2009

Choisir son soulier de course (2)

Il y a quelques mois, j’ai rencontré au vestiaire du gym un monsieur portant des New Balance 1224, le nec plus ultra en matière de course de cette compagnie américaine. Curieux comme je suis, j’ai voulu savoir quelle est la sensation de porter une paire de ces souliers de 180$. Alors, j’ai posé la question à ce monsieur et j’ai failli tomber sur mes fesses quand il m’a répondu qu’il n’a jamais couru et qu’il les utilise pendant ces exercices de musculation. Et, ben, il aurait pu acheter des souliers sans nom chez Wal-Mart pour se muscler.

Alors, chaque sport a ses caractéristiques et les souliers protègent le sportif contre des blessures particulières à ce sport. Et c’est pour cela qu’il y a des souliers de course, de marche, de tennis, de basketball, etc.

Et comme nous sommes ici, pour la plupart, soit des marcheurs ou bien des coureurs, je vais parler des souliers de course. Elles sont en même temps une variante un peu dispendieuse pour un marcheur, mais ne causeront pas de dégâts, à condition que le « sous-type » corresponde au pied de l’athlète.

Et ces sous-types sont :

- stabilité

- contrôle de mouvement

- neutre

Pour ne pas aller trop en détails, je vais me limiter à vous dire qu’une personne qui a besoin du support, ne peut pas porter des souliers neutres et vice-versa, sans risquer (plus ou moins) une blessure.

Généralement, quel type de soulier portera-t-on dépend de l’arc : les gens aux pieds plats porteront en général les souliers de stabilité, tandis que celles à arc normal vont porter des souliers neutres.

Mais, pour être certain qu’on porte des souliers de course qui nous conviennent le mieux, il faut toujours acheter dans un magasin d’équipement de course spécialisé (là où le personnel est qualifié – généralement des coureurs eux-mêmes, capables de déterminer le type de soulier qui correspond le mieux à votre type de pied; ils regarderont comment vous marchez ou courez et vous feront tester plusieurs modèles du type qui est le meilleur pour votre pied. Ensuite, parmi 3 ou 4 souliers de différentes marques qu’ils vont vous offrir, choisissez ceux dans lesquel svous vous sentez le mieux et dont la couleur vous plait le plus (pour les dames).

Ne soyez pas comme quelqu’un que je connais et qui choisit ses souliers d’entrainement exclusivement selon deux critères essentiels: la couleur et le prix!

Je n’achèterais pas mes souliers de course dans les magasins de sports « généraux », à moins de connaitre déjà la marque et le modèle qui correspond le mieux à mon pied (s’il y en a dans ce genre de magasins). Ils ont un bon choix de souliers de basketball ou de randonnée, mais pas nécessairement tous les types pour les coureurs.

À suivre…

Choisir son soulier de course (1)

Vous avez certainement entendu parler des style de nage : nage libre, style papillon, dos.

Mais, connaissez-vous le style d’éléphant? Bien sûr que non. Ce n’est pas un style de nage, mais plutôt de course à pied. Ou plutôt de course en mauvais souliers. Vous savez, quand vous êtes au centre de conditionnement physique (ben, je vais l’appeler le « gym », c’est plus facile) et que vous entendez un bruit dérangeant, horrible, comme un troupeau d’éléphants. Eh, oui, c’est ça. Vous essayez de localiser l’intrus, puis vous lancez quelques commentaires à la personne à votre gauche (ou droite), juste pour montrer votre souffrance.

Mais, je vous le jure, votre souffrance n’est rien par rapport à celle de la personne (oui, c’est une personne et pas un éléphant) qui est à l’origine de ce bruit.

Et vous savez pertinemment que la question qui se pose n’est pas si la personne en question va se blesser, mais plutôt quand cela va arriver.

Car, à l’origine du style éléphant il y a une cause. Ou, plutôt, deux : soit la foulée trop longue, ou, plus souvent, les souliers de course inadéquats.

Quand vous allez à la pêche, portez-vous des bottes de ski? Non? Quand vous allez à la plage, portez-vous des bottes de pêcheur? Non plus? Quand vous faites le ski de fond, mettez-vous les gougounes? Encore moins? Eh, ben alors, pourquoi porteriez-vous les souliers de tennis ou de basket quand vous courez?

Chaque sport exige l’équipement qui lui est propre. Donc, pas de souliers de tennis, de basket, de marche ou de ville (vous savez, les Puma ou Adidas très chics, avec des semelles de 5 mm) quand on court. C’est la loi! Oui, une loi que vous devez vous imposer vous-mêmes si vous voulez protéger vos articulations et vos muscles. Sinon, vous pourriez être pénalisé pour le reste de la saison ou pour quelques années.

À suivre…

26 avril 2009

Chandails en coton

Alors, nos Glorieux sont en vacances, le beau temps s'est définitivement installé et on court de plus en plus souvent, n'est-ce pas?

Vendredi, j'étais avec mon ami sur le Mont-Royal. On courait sous un soleil chaud et un petit vent...Non, je ne suis pas en train d'écrire une oeuvre de poésie. Il faisait vraiment beau.

Puis, comme pour me provoquer, une coureuse nous a dépassés quelque part. La provocation? Ce n'était ni elle, ni son dépassement, mais plutôt le fait qu'elle portait un chandail en coton. Je suis devenu rouge de rage. Mais non, le chandail n'était pas collé (ce ne serait même pas si pire). Juste le fait qu'un chandail soit en coton cause l'indignation chez un coureur passionné comme moi.

Bien sûr, les moins expérimentés se poseront la question: et pourquoi, alors?

Le coton, c'est le pire matériau au monde pour des sportifs (tous sports confondus). Il ne dégage l'humidité (la sueur), même au contraire, il l'absorbe, le vêtement commence à coller, devient de plus en plus lourd et s'il y a un vent quelque part, on peut facilement devenir malade.

De nos jours, polyester est devenu le matériau de choix pour des chandails et des shorts et même des bas sont fabriqués en matériaux qui dégagent l'humidité et permettent à vos pieds de rester au frais (le bonheur total - ça ne pue plus et c'est agréable, Wow!).

Malheureusement, le long de notre entraînement nous avons vu plusieurs coureurs portant l'équipement en coton. Je les ai appelée les "Cotonelles".

Alors, selon ma définition, les "cotonelles", ce sont des sportifs pas assez informés, pas assez sérieux et qui ne pensent pas assez à eux-mêmes et leur santé. Les chandails en polyester ne sont pas tellement dispendieux et chacun peut en trouver un ou deux pour ses entrainements. Ils sèchent très rapidement et peuvent être réutilisés au bout de quelques heures. Ceux de haut de gamme (un peu plus chers) offrent même une protection solaire (contre les rayons UV) et antibactérienne (Ça pue pas!). Alors, pourquoi un chandail en coton? Juste pour être membre du club des cotonelles?

8 avril 2009

La grande valse du printemps

Eh, oui, la grande valse du printemps commence. Mais non, pas les séries éliminatoires. Et pas le Canadien. Pas encore. On va attendre encore quelques jours pour voir si cela marche.
Je parle plutôt, d'une série de courses à pied qui commence ces jours-là.
Si vous n'êtes pas très motivés de courir, essayez au moins de marcher. L'autre jour, dans le journal Métro, j'ai trouvé un petit article indiquant que selon une étude américaine, la marche à 4 km/h est considérée comme une activité physique modérée. Cela grâce au fait que pendant une telle promenade (c'est la vitesse de magasinage, à peu près, soit 100 pas/minute), on dépense trois fois plus d'énergie qu'au repos. Donc, c'est trois fois mieux que de regarder la télé, par exemple, surtout si on ajoute des croustilles et autres cochonneries.
En effet, toute activité qui se situe dans la fourchette de trois à six fois plus de dépense énergétique qu'en étant simplement assis, les spécialistes la considèrent modérée. Et rien de mieux pour essayer de maigrir.
Car l'été s'en vient et on voudra montrer son nouveau bikini ou son ventre plat ou je-ne-sais-pas-quoi. Pour y arriver, il faut commencer tout-de-suite. Et si le Canadien se qualifie, et si vous avez une opportunité de valser (pour de vrai), le printemps sera beau.

8 mars 2009

De retour en forme (et le printemps s'annonce)

J'ai eu une vilaine grippe. Moi, athlète en forme, devais rester au lit pendant une semaine. Pas d'entrainement - rien que le Tylenol et d'autres substances du genre. Rien d'illégal, bien sûr, car au lit on ne se prépare pas pour les courses (d'ailleurs, ce serait contre mes principes).
Oui, je sais, je n'étais pas vacciné contre la grippe. Je n'aime pas le mercure se trouvant dans le vaccin. La seule consolation, c'est que mes collègues au travail, dont certains vaccinés, ont eu plus ou moins les mêmes symptômes que moi. Peut-être pas autant de fièvre que moi, mais c'est la vie.
Alors, une semaine après l'arrêt de la fièvre, j'ai commencé à m'entrainer. Légèrement (ou lentement, comme vous voulez). Mon indexe de course ("Running Index") a chuté de 25%. C'est un indice de Polar montrant niveau de la forme qui donne des prévisions du temps pour certaines distances.
Une semaine plus tard ce n'était pas beaucoup mieux. Mais, après deux semaines l'indexe a commencé à bouger en haut et maintenant je suis à peu près au même niveau qu'avant la maladie. Le plus difficile n'était pas de ne pas faire trop (car je ne pouvais pas faire trop, même pas beaucoup). C'était plutôt de survivre à un entrainement qui, normalement, est tellement léger que c'est ennuyeux. Mais, cette fois c'était loin d'être ennuyeux - c'était épuisant. La modération s'impose toujours après une maladie.
Mais, enfin, tous semble être correct et même hier j'ai fait un entrainement léger à l'extérieur. Quel changement. Pas d'air sec et chaud du gym, pas besoin de réserver un tapis, pas besoin d'écouter les gens qui font beaucoup de bruit en courant (ce sera le sujet que je vais aborder bientôt - c'est dangereux pour eux-mêmes et c'est dérangeant pour les autres).
Aujourd'hui, je vois le soleil, je sais que la température est dans le "plus" et je sais que je vais répéter un entrainement à l'extérieur. Il me reste un peu plus d'un mois avant ma première compétition cette année (j'ai perdu presque quatre semaines d'entrainement intensif), je vais essayer de remonter ma forme à un niveau acceptable, mais je suis certain que le temps perdu va me coûter des secondes précieuses. En tout cas, l'important, c'est d'être en santé et on va voir pour le reste. Je vais continuer à courir au gym pour faire mes entrainements de qualité (tempo, intervalles)  car il reste toujours un peu de neige ou de glace par endroits, mais le reste - ça va être de plus en plus à l'extérieur.
Bonne semaines et bons entrainements.


7 février 2009

Moi...et le Canadien! (Go! Habs! Go!)

N'ayez pas peur. Je ne veux pas juger (trop sévèrement) les joueurs du Canadien. En tout cas, c'est mon équipe sportive préférée. Je connais des sports beaucoup plus excitants que le hockey (saut à ski), j'en connais beaucoup plus plates (soccer) ou plus rudes (handball)...Mais j'aime le hockey et j'aime le Canadien. Et je me sens mal à l'aise quand cela ne va pas pour eux. Quelle est la source de leur problème? Mon expérience me donne la réponse. La source et la solution sont dans le domaine de psychique, non physique. Le problème, c'est la motivation.

Un joueur bourrée du talent qui se présente un match sur trois (AK27), deux gars qui le suivent dans ses montagnes russes (`scusez, c'est un jeu de mots pas intentionnel), le goalie qui regarde les défenseurs avec un regarde d'accusateur quand l'adversaire marque un but...ils ont tous le problème de motivation. Je ne veux pas participer à la discussion si c'est un "C" qui change le jeu d'un certain joueur (le dieu des 21273 spectateurs au Centre Bell), mais je veux dire une seule chose: il n'est pas motivé de faire mieux.

Je ne suis pas un motivateur exceptionnel, encore moins professionnel, mais je suis parfois capable de motiver des gens de (re)commencer à s'entrainer pour perdre le poids ou pour se mettre en forme. Une équipe comme la nôtre (CH) doit certainement avoir un ou plusieurs psychologues qui ne sont pas payés les "peanuts". Il doivent être capables de motiver les joueurs, même mieux que j'étais capable de motiver moi-même ou certains de mes amis. S'ils ne sont pas capables de le faire, il y en a qui le sont.

Pourquoi je dis tout cela? Parce que pour courir assez vite 5 ou 10 km pour un type de 50 ans, avec très peu d'expérience dans ce sport, pour s'entrainer tous les jours en course et en développant les muscles du milieu du corps (vous savez, la planche, les redressements assis et tous les autres exercices que la plupart parmi nous détestent), il faut être "tough". Il faut aimer et apprécier ce sport qui nous donne tant de plaisir et qui demande des sacrifices de nous. Si quelqu'un pense que c'est facile de courir pendant 40 minutes lorsque ton cœur bat à 80% de sa capacité maximale ou plus, détrompez-vous. Ce n'est pas facile du tout, mais c'est nécessaire si je veux performer dans ce sport pour ne pas seulement me présenter à la ligne de départ et être content d'une 45e place sur 47 dans ma catégorie d'âge. Je sais que je ne peux pas être le premier, mais au moins je me présente, je donne mon maximum et je sais que je vais terminer dans le premier tiers, ce qui n'est pas si mal compte tenu qu'il y a des gens de mon âge qui ont hérité la rapidité et qui courent depuis 30 ans ou plus. Et même si je ne termine pas dans le premier tiers, si je donne mon maximum, je vais être content car j'ai du plaisir à courir.

Et quand Guy fait le plan de match, il faut le suivre comme je suis mon plan d'entrainement. Je ne vais pas courir des répetitions si la veulle j'ai couru des intervalles ou tempo. On peut s'ajuster des fois et courir deux jours de suite un peu plus légèrement (si on est trop fatigué ou malade), mais le programme reste le programme et le plan de match reste un plan de match, avec ses nuances et la possibilité de s'adapter encore plus au jeu de l'adversaire comme je m'adapte aux conditions climatiques.

Alors, imaginez AK27 qui donne son max dans chaque match, les deux frérots qui le suivent, avec les Lapierre, Latendresse, Koivu et j'en passe, donnant également leur maximum... Avec tout le talent dont on parle dans cette équipe et avec un minimum de chance (malheureusement, la chance joue pour quelque chose), je ne vois cette équipe ailleurs qu'au sommet, avec la Coupe dans leurs mains.
Mais pour y arriver, il faut se présenter, il faut donner son maximum à chaque match, comme je le fais à chaque entrainement et à chaque course. Ils ont des psychologues pour les motiver, je n’ai que moi-même.

Ah, oui, il y a une autre petite différence: je ne suis pas payé des millions de dollars pour courir, mais le plaisir de le faire me vaut plus que le contrat de n’importe quel joueur de hockey. Devraient-ils jouer juste pour le "fun" et un bon repas pour être meilleurs?

24 janvier 2009

Ah, ces calories!

Ben, qui a inventé ces calories? Pas moi, c'est sûr, mais j'ai souffert à cause d'elles presque pendant toute ma vie. Kilo Joules, est-mieux? Je ne dirais pas. Pour quelqu'un qui est enclin de gagner du poids assez facilement, cela ne change pas beaucoup s'il (ou elle) doit brûler 500 kcal ou 725 kJ (j'ai inventé les chiffres car je ne connais pas le taux de conversion; ce n'est pas comme le rapport entre le Dollar canadien et américain, n'est-ce pas?).
Pour être consistent, je vais utiliser les calories (appellation populaire pour les kilo calories) ou kcal. Je suis plus familiarisé avec les kcals qu'avec les kJ, c'est aussi simple que ça.
Pourquoi, donc, ces kcals sont tellement importantes dans notre vie? Ce n'est pas à cause des sciences physiques (ou pas directement). C'est plutôt que tous nos amis et connaissances qui sont en peu rondelets doivent :
1) couper dans leur bouffe de tant de calories
2) augmenter (ou débuter) les exercices physiques pour brûler tant de calories.
Alors, qu'est-ce que les experts disent du point numéro 2?
Entre autres, Isabelle Huot , docteur en nutrition (une très jolie femme, pas obèse - donc elle donne un bon exemple), recommande de dépenser de façon hebdomadaire un minimum de 500 calories en activité physique, idéalement 1000 calories, voire 1500. Pour une personne sédentaire, le fait d'augmenter, même peu, son niveau d'activités génère des bienfaits considérables.
Le mieux, on n'est pas obligé de dépenser ces 1500 kcals dans une seule session d'entraînement. Ce serait un peu trop, même s'il m'arrive, pendant mes entraînements longs (13-15 km) d'en dépenser presque autant. Mais non, pour le commun des mortels, on peut le faire en petites mini-séances de 10 minutes, puis faire le calcul. Supposons que quelqu'un marche pendant 15 minutes dans la zone 1 (50-60% de la FC max, ce qui veut dire, la marche rapide mais pas trop). Dans cette zone, on dépense 180 kcals en 30 minutes. Alors, 15 min représentent 90 kcals. Sept fois par semaine, cela donne 90 x 7 = 630 kcal. Pas mal pour le début, hein?
Si on augmente le temps à 30 minutes, cela donne 180 x 7 = 1260 kcal. On s'approche de 1500. On ajoute donc un aller-retour au magasin une ou deux fois par semaine et on est dans 1500+. N’oubliez-pas : les voitures brûlent l’essence ($$$) et non les gras. Donc, on ne va pas tricher, correct?

Et cela se fait sans trop souffrir. Si vous savez, et je n’en doute pas, que 3500 kcal brûlées font fondre un livre de gras, cela devrait vous faire disparaître 1 kg de gras en, quoi, environ 6 semaines. À condition que vous ne mangiez pas davantage pour compenser les calories brûlées. Je suis méchant, quoi?
Dans mon cas, mais cela dépend de la phase de l'entraînement, c'est bien différent. Je brûle en moyenne 500 kcal par session, soit 3500 kcal/semaine. Pendant la phase de la plus grande intensité, cela monte vers 4500 kcal. Mais, vous me connaissez déjà, on peut me considérer comme un perfectionniste et un mordu de course à pieds. Donc, malgré les apparences, je ne souffre pas. Au contraire, j'ai beaucoup de plaisir à le faire. Mais je dois compenser mes calories pour rester en forme, plein d'énergie et pour ne pas ressembler à Haile Gebrselassie (détenteur de la marque mondiale en marathon et le meilleur coureur de tous les temps) au bout de quelques mois. Le populaire "Geb" mesure 1.65 m et pèse 54 kg! Même si je voudrais bien courir comme lui, je ne voudrais pas qu'un bon vent québécois me soulève et déplace quelques dizaines de mètres plus loin. Comprenez-vous maintenant pourquoi un habitant du Québec ne pourrait jamais courir le marathon le plus rapide au monde?

"Geb", le roi des coureurs

17 janvier 2009

Les potions "magiques"

L'autre jour, au vestiaire du gym où je vais régulièrement, j'ai vu un gars avec un conteneur énorme de poudre de protéines. Je ne peux rien dire à propos de sa taille (du conteneur, pas du gars :) ), mais il a été vraiment grooooos. Notre athlète a pris une bonne mesure, ajouté de la poudre dans sa bouteille (je suppose que l'eau y était déjà - hé on ne boit pas la poudre, beurk), secoué la bouteille et bu quelques gorgées.
Alors, à quoi s'attendait-il en buvant ce "protéin-shake"? Je ne peux pas rentrer dans sa tête, mais d'abord, il a fait une erreur: les protéines devraient être prises après et non avant l'entraînement. Elles ne sont pas des sources d'énergie au même titre que les glucides ou les gras. Elles servent à réparer les dégâts causés par l'entrainement et, encore, prises avant un entraînement, peuvent provoquer des problèmes intestinaux (vous savez à quoi je pense, n'est-ce pas?).

Pourquoi les gens prennent-ils des suppléments ou, comme on les appelle scientifiquement, « l’aide érgogénique » (angl. :ergogenic aids), ceux qui améliorent la performance)? Vous avec certainement entendu parler d'EPO, hormones de croissance, stéroïdes anabolisants, etc. Ce sont des produits interdits. Mais, il y en a qui ne sont pas illégaux: protéines, vitamines, bicarbonate de soude, etc. mais leur utilité est discutable.

Dans la logique des gens qui prennent des suppléments, il y a un seul objectif : améliorer les performances et gagner. Il y en a certains qui ont utilisé des produits interdits pour pouvoir plus s’entraîner sans être fatigués, d’autres ont été tout simplement paresseux et pensaient pouvoir mieux se développer sans trop d’entraînements, tandis que les troisièmes pensent qu’il est normal d’utiliser ces produits « parce que d’autres le font et cela devrait être bon». En réalité, non seulement qu’on essaie tricher, mais en même temps (et c’est la vraie raison pourquoi certains produits sont interdits) l’utilisation des « potions magiques » peux endommager la santé du sportif ou causer sa mort.

Bref, pour retourner à notre athlète du début de cet article, il aurait pu prendre assez de protéines en mangeant bien (viande, légumineuses, poisson), sans beaucoup de risque. En tout cas, les protéines ne sont pas utilisées comme une source d’énergie qu’en cas extrêmes (lorsqu’on est en train de mourir de faim, par exemple, ou pendant les courses de plus de trois heures), et les dépôts de protéines dans le corps humain ne sont que d’une courte durée. Alors, notre athlète n’a rien fait en buvant sa potion protéinée et tout ce qu’il imagine dans sa tête ne peut pas améliorer ni ses performances, ni la taille de ses muscles. Cependant, quelqu’un peut profiter des gens comme lui : les fabricants de ces produits.

2 janvier 2009

Ma "Résolution"

Non, je n'ai pas eu une résolution genre: "J'arrête de fumer" (je ne pourrais pas la tenir car je ne fume pas) ou bien "Je vais perdre ces 5 kg que j'ai gagnés pendant les Fêtes" (car je n'ai gagné que quelques grammes). Alors, qu'est que j'aurais pu faire pour avoir une résolution de Nouvel an comme le monde normal?
Bien, l'an passé j'ai couru la Course de la Résolution du Coin des coureurs (le 1er janvier), mais cette année j'ai décidé ne pas y participer. À vrai dire, je n'ai pas besoin d'un autre manteau (qu'on reçoit avec l'inscription). Donc, j'ai décidé de courir tout seul, en après-midi, sous une température de -16°C (-27 avec le facteur vent). J'ai fait ma propre course, environ 5 km légers, une course juste pour moi et pour mon plaisir.
J'ai couru dans Hampstead, j'ai regardé les belles maisons de quelques millions de Dollars, certaines décorés, mais pour la plupart non (je comprends, ce n'est pas tout le monde qui aime les Fêtes ou qui y tient, mais, au moins,  ils pouvaient mettre quelques décorations parce que c'est plus beaux et cela motive des coureurs comme moi). Quel égoïste - moi, bien sûr! Je veux que ce soit plus beau…pour moi.
Mais, enfin, j'étais content de pouvoir courir, pas trop vite, vrai, car la glace noire attendait comme des zombies dans les films d'horreur, mais je courais et c'est tout ce qui compte. Seul, dans ma bulle, comme pendant une course importante. J’aime commencer une année avec une belle course à l’extérieur, sur la belle neige fraîche, en respirant l’air frais, avec quelques ampoules en couleurs (si possible) dans l’entourage. Cela promet une belle année… Et c’est ce que je vous souhaite également de tout mon cœur sportif.