21 novembre 2010

L’importance de magasiner ses souliers de course

Mes meilleurs souliers (une paire de New Balance 859) approchent de leur fin de vie utile, soit la distance totale de mille kilomètres. Mes deux autres paires (NB 850) sont autour de 700 km, mais je ne les aime pas autant que NB 859. Ces souliers sont, peut-être, plus légers et plus avancés (mais je ne vois pas en quoi cela consiste), mais je ne les trouve pas aussi confortables.

Alors, j’ai décidé d’acheter de nouveaux souliers. New Balance, bien sûr, car mon pied large a de la difficulté avec les souliers de largeur « standard ».

Après avoir visité des boutiques spécialisées dans deux villes (Montréal et Westmount), sans avoir trouvé un soulier à mon pied, j’ai demandé à un vendeur chez Running Room à propos des souliers Adidas Salvation (ancien modèle, 2009, au cout de 59.99 sur le site de Running Room, il y a quelques semaines). J’ai essayé le nouveau modèle (Salvation 2), mais il m’a dit que mon pied demandait un peu plus de support et que je devrais continuer à utiliser New Balance. Comme j’ai voulu avoir NB 859, il m’a recommandé quelques sites internet canadiens, mais je n’ai pas trouvé mon modèle préféré.

Alors, je me suis tourné vers Amazon.com. Et, miracle!, j’ai trouvé NB 859 au prix ridicule de 47$ US + transport. J’ai commandé une paire au prix total de 70$ CAN directement à ma porte. J’ai reçu mes nouveaux souliers en moins de deux semaines. Quand je les ai achetés il y a deux ans à Montréal, ils coutaient 149 + taxes, soit plus que 167 $.

Puis, j’ai voulu en ajouter encore une paire. Malheureusement, il n’y en avait plus. Alors, j’ai commandé deux paires de NB 1224 au cout de 85$ US + frais d’envoi, soit 114 $ CAN à ma porte et je les ai reçu moins d’une semaine plus tard.

Finalement, j’ai acheté deux paires d’Adidas Salvation en solde sur le site de Running Room, à $ 19.99 + tx, pas de frais de transport car livrés en magasin de Running Room à Montréal. Je les utilise seulement pour des petits entrainements courts et le manque de support ne me dérange pas.

La prochaine fois que vous décidez d’acheter des souliers de course, regardez d’abord aux « States » car, malgré la parité de nos devises, les souliers sont beaucoup plus chers ici et on ne peut pas trouver des modèles de l’an passé à rabais, comme aux États. Ah, oui. Les NB 1224 coutaient il y a deux ans $189 + tx dans tous les magasins spécialisés ici. J’ai en ai eu deux paires pour le prix de un!

Et avec tous ces beaux souliers, j’en ai une paire différente pour chaque entrainement.

Cela valait la peine de chercher sur internet, n’est-ce pas?

14 novembre 2010

Le roi abbdique (ou peut-être pas)

La semaine passée, Haile Gebrselassie, probablement le plus grand coureur de tous les temps, a soudainement abandonnée le Marathon de New York, blessé à un genou, et annoncé sa retraite. C’était une nouvelle qui a causé le choc parmi les adeptes de la course à pied.

Mais, déjà quelques jours plus tard, le grande coureur semble revenir sur sa décision. Son gérant explique que Gebrselassie, qui a tant voulu gagner le marathon newyorkais, a été dans un tel état émotionnel à la suite de sa blessure, qu’il a précipité sa décision de prendre la retraite. Puisque la nuit « porte le conseil », le coureur a commencé à se poser des questions dans des jours qui suivaient sa décision. Il voudrait, semble-t-il, courir jusqu’aux Jeux olympiques de Londres, dans deux ans. Comme il a dit après son aventure newyorkaise (sa première participation, le fruit des négociations qui duraient presque dix ans), il n’a pas voulu « rentrer en Éthiopie de cette façon. », il a voulu avoir du succès. Et cependant… Sa blessure n’a rien de grave, cela arrive même aux meilleurs et de nos jours cela peut être traité. Haile a montré son côté humain, lui sui semblait comme un extraterrestre de la course depuis presque dix-sept ans. Dans un moment de faiblesse, il s’est laissé emporter par ses émotions, mais je crois que sa force mentale, qui lui a permis de gagner des courses et d’améliorer les records du monde dans plusieurs disciplines, va lui permettre de revenir sur des routes et courir encore quelques marathons.

19 octobre 2010

…et de 19.1 km

Bref– j’ai couru 19.1 km en 1h50. Entrainement d’intensité légère à moyenne à travers trois villes: Montréal, Hampstead et Westmount.
J’ai été obligé d’emprunter la voie cyclable sur le Boulevard de Maisonneuve car, malheureusement, il n’y a pas de pistes pour les coureurs à Montréal. Cela ne me tentait pas d’endommager mes articulations en courant sur le béton des trotoirs.
Vrai, il y a eu plusieurs feu rouges sur mon trajet, mais la journée était belle (pas chaude, en tout cas) et on oublie vite les arrêts occasionnels.
19.1km

13 octobre 2010

11.7 km – pas si mal

Je commence à m’habituer aux longues distances. Dimanche, j’ai parcouru au total 11.7 km (y compris l’échauffement), ce qui est ma deuxième plus longue distance depuis plus de 6 mois.
Voici le parcours – Hampstead et le Boulevard de Maisonneuve. Pas trop de voitures, (surtout dans Hampstead).
Parcours20101009
Un peu difficile (assez de pentes – pas dures, mais certaines très longues), comme le démontre le profil du parcours.
Elevation20101009
Et, enfin, ma fréquence cardiaque et d’autres informations fournies par le logiciel de ma montre:
HR20101009
Bien sûr, c’est aux feux rouges qu’on voit ma FC baisser (avec la cadence).

4 octobre 2010

Retour à la normale

Eh, oui. Tout s’arrange. Hier, j’ai fait mon plus long entrainement depuis plus de 6 mois: 13.5 km. Aucune douleur, pas trop d’effort, mais pas trop de vitesse non plus. De toute évidence, j’ai bâti l’endurance. Maintenant, je dois ajouter l’allure. Cela va aller graduellement car je veux éviter tout risque de me blesser.
Même si mon VO2Max est encore loin de celui que j’ai eu avant l’hernie (48 vs. 52 selon ma montre; 54 selon le test au labo), je vois que je cours facilement. C’est très encourageant. Mais, il faut toujours être prudent.
Ah, oui, ma première course. Cela fait un mois déjà. J’ai fait 5 km au Marathon de Montréal, sans me forcer. Je m’attendais à un résultat entre 32 et 35 minutes, mais finalement j’ai fait en 26 minutes et quelques secondes. Un autre signe encourageant.
Il me reste l’automne et l’hiver pour me préparer pour 5 K de Banque Scotia, le 17 avril prochain. Je ne sais pas si je serai capable de courir aussi vite que le printemps dernier (23:19), mais je vais essayer de faire tout ce qui est possible pour m’approcher de ce résultat. Comme quoi, il faut garder le moral!

22 août 2010

Ah! Les gâteaux

Quand ma grand-mère préparait des gâteaux (surtout ceux à la base des noix de Grenoble), je ne pouvais pas résister. Un morceau ici, un morceau là et, voilà, une moitié de moule est partie. Des fois, je trichais : les boulles de neige (faites en blanc d’œuf, portant un nom allemand imprononçable), dans une sauce faite de jaune d’œuf, lait, sucre et je-ne-sais-quoi encore, était un de mes desserts préférés. Les boules, plus ou moins, mais la sauce – c’était la meilleure parti. Alors, j’en prenais pas mal et pour que cela n’apparaisse, j’ajoutais du lait pur. Oui, je le sais, la sauce est devenue un peu plus pâle, et un peu moins sucrée, mais c’était mieux pour la santé des autres, n’est-ce pas?

Mon père m’invitait souvent à le joindre dans ses expériences (régimes). Je suppose que je me sentais comme étant à la célèbre clinique Mayo (non, aucun rapport avec la mayonnaise), où on testait des régimes en dizaines par année. Des fois, j’y embarquais, mais pas aussi souvent que papa. J’étais assez entêté et j’expliquais à mon père que c’était mauvais pour la santé, sans savoir exactement pourquoi. Je sentais que c’était mauvais, rien de plus. L’obésité, je n’y pensais pas. S »il m’avait stimulait de faire du sport au lieu de me laisser jouer dans le sable, je serais devenu, peut-être, un champion olympique. Mais je suppose qu’il voulait que son fils s’amuse au lieu de suer.

13 août 2010

Des régimes de mon père

Vers l’âge de 45 ans, mon père a pris sa retraite sportive. Plus de disque et de poids, plus de volleyball. Mais il a continué à manger comme dans le temps quand il s’entrainait. Et il a pris le poids. Pas trop, 10-20 kilos au maximum. Et il a commencé son éternelle spirale infernale de régimes. Ah! Que des régimes : Celui à la base d’œufs (et papa en avait assez après seulement quelques jours), ou l’autre, pas d’œufs du tout, ou celui qui stipule de ne manger qu’un type de nourriture par jour (les haricots et la viande un jour, que des pâtes et du pain le lendemain; bizarrement, les gâteaux n’y étaient pas). Je pense qu’il a essayé plus de 30 régimes en autant d’ans. C’est presque le nombre de changements du gouvernement en Italie pendant la même période. Papa n’a jamais eu de problèmes à essayer un régime aussitôt qu’il a appris l’existence d’un nouveau. Il perdait du poids, mais aussitôt le régime fini, il reprenait des kilos perdus, avec quelques kilos en prime. L’éternel jeu de yo-yo, tellement connu chez les gens qui essaient des régimes!

J’étais presque pareil. Depuis mon adolescence, j’ai toujours eu des troubles avec l’excès du poids. Déjà, à l’âge de 14 ans j’étais plus pesant que maintenant. Premier régime, sous contrôle médicale. En quelques mois j’ai perdu environ 17 kg pour me stabiliser au poids de 70 kg pendant quelques ans. J’ai commencé à pratiquer le karaté et cela aidait. Mais j’ai toujours eu un faible pour la charcuterie et des gâteaux.

7 août 2010

Un peu d’histoire (sans aller aux temps des Romains)

J’ai des gènes d’athlète, mais je l’ignorais longtemps. J’ai des gènes d’intello – cela je ne pouvais pas ignorer. Fils de professeur et d’enseignante, petit-fils des enseignants, arrière-petit-fils des enseignants – assez évident que j’étais plutôt né pour le livre que pour les espadrilles.

Mais, d’autre part, mon père était un athlète d’assez haut niveau. Lanceur de poids et de disque (occasionnellement, de marteau), sprinter malgré sa taille (1,90 m), il s’essayait même aux 110 m haies quant son club en avait besoin (une fois, il est devenu champion local dans cette discipline). Volleyball (membre de l’équipe provinciale à l’époque), karaté et water-polo sont parmi d’autres sports qu’il pratiquait.

Quand papa allait s’entrainer au stade d’athlétisme, il m’amenait souvent avec lui. Et pendant qu’il lançât le poids et le disque, je m’amusais dans le sable pour le saut à la longueur. Malheureusement, papa n’a pas réussi à m’intéresser pour le sport. Certes, j’ai eu certains résultats au karaté et je jouais au ping-pong, mais je ne démontrais pas trop de persévérance.

Bien sûr, avec un tel pédigrée, personne n’aurait dit que j’avais même un petit peu de talent d’athlète. J’étais probablement le dernier à y penser.

23 juillet 2010

C'est fait

Désolé, je n'ai pas mis à jour mon forum. J'ai été opéré il y a trois semaines et je ne passe toujours pas beaucoup de temps devant mon ordinateur.
Je vais recommencer bientôt.

Michel

16 mai 2010

De la gloire, à la déprime

Eh, oui, je suis blessé. Ce n’est pas blessure de course, c’en est plutôt une de magasinage – un sac d’épicerie trop pesant. Bref, il y a un peu plus de deux semaines, j’ai remarqué une grosse bosse là où cela n’était pas supposé. Et j’ai tout de suite compris que c’était une hernie à l’aine. Je suis allé voir un médecin au CLSC où se trouve mon « médecin de famille », plutôt mon équipe de médecins de famille. Ceux qui pourraient m’examiner même sans rendez-vous (en tout cas, sans mon dossier au CLSC, je ne pourrais pas voir un médecin ni avec, ni sans un RDV).

L’infirmière (que j’ai vu au bout d’une heure d’attente) a voulu bien m’aider et m’a dit d’attendre encore un peu avant qu’un médecin m’examine. Mais le médecin (une dame) n’a pas voulu me voir parce que je « n’avai(s) pas de fièvre et, en tout cas, cela va se terminer par une chirurgie ». Ben, pour cette réponse pas besoin d’étudier en médecine. Je le savais déjà qu’il faudrait opérer. Mais comme je ne pouvais pas me donner moi-même une prescription pour un chirurgien, j’avais besoin de cette madame. En tout cas, si j’avais eu la fièvre, je ne serais pas allé au CLSC, mais plutôt à l’urgence.

Alors, j’ai décidé de visiter une clinique. Là, au bout de deux heures, une femme médecin m’a examiné, m’a donné la prescription pour une échographie et même une prescription pour un chirurgien affilié à la clinique. Cependant, en faisant une recherche sur internet à propos de ce chirurgien, j’ai trouvé que trop des gens qu’il a opérés n’ont pas été satisfaits de son travail. Donc, j’ai décidé de chercher un autre. Entre-temps, j’ai fais l’échographie.

Je ne m’entraine pas depuis le 30 avril. Je juste marche. J’ai coupé dans la bouffe car je ne voudrais pas engraisser. Je ne veux pas que cinq ans de travail acharné sur ma santé tombe à l’eau pendant quelques semaines (ou, peut-être, quelques mois) d’attente. J’aurais pu aller chez un chirurgien en privé – un qui semble être pas mal bon, mais d’abord c’est contre mes principes – je voudrais bien que les bons médecins soient accessibles à tout le monde. L’autre point, je n’ai pas voulu payer 2500 Dollars ou plus (vu la taille de mon hernie, ce serait plutôt genre $ 3000) pour une chirurgie qu’on pourrait me faire dans un hôpital, gratuitement.

C’est déprimant – cette hernie me dérange tout le temps (sauf quand je suis couché), je ne peux pas faire ce que j’aime tant (courir), je ne sais pas s’il y a des exercices que je pourrais faire (les médecins, à moins d’être sportifs eux-mêmes, n’en savent rien). Je peux juste regarder nos Glorieux à la télé (au moins ça! Et ce n’est pas rien). Et, malgré tout, j’ai toujours peur d’engraisser. Ma diététiste est une femme extraordinaire – elle m’a proposé de prendre un RDV et de faire un suivi serré. Une des rares personnes compétentes et proactives dans mon CLSC.

Mes chers coureurs et marcheurs. Connaissez-vous un bon chirurgien à Montréal qui pourrait me débarrasser de cette hernie assez rapidement? Je serai prêt 24/7 s’il y a une annulation.

Vous pouvez me contacter au mikimikiveliki22@yahoo.com (enlever le 22 avant l’arobas, c’est juste pour empêcher les poliposteurs d’utiliser les robots d’envoi).

18 avril 2010

Mon premier podium (à ainsi le dire)

Oui, c’est ça. Je l’avais dit – je suis en forme! Aujourd’hui, au 5 km de la Banque Scotia, je l’ai prouvé. Il faisait frisquet, le vent était assez désagréable, merci,, mais j’étais prêt. À 23 :19.9, j’ai amélioré ma marque personnelle de 30 secondes (moins 1/10 de sec, pour être précis). À part cela, j’ai atteint une 48e place sur 768 participants et, encore mieux, j’occupe la 2e place dans ma catégorie d’âge. Pas de médaille autour du cou, mais une deuxième place, c’est honnête!
Je croyais que j’étais capable de faire un bon résultat car mes derniers entrainements me paraissaient pas trop difficiles (et cependant, ils étaient exigeants). Mais, on ne peut jamais prévoir ce qui va arriver le jour de la course. Par exemple, mon ami Yves est tombé malade seulement deux jours avant cette course. Tout son entrainement est tombé à l’eau. Mais cela arrive même aux meilleurs.
Dans des conditions presque pareilles, l’an passé j’ai fait 23 :49.8. Quand je dis les conditions, je pense, en réalité, à mes paramètres : la fréquence cardiaque de 166 (idéale, juste un battement au-dessous de mon seuil anaérobie, pareil qu’en 2009), la FC maximale pendant la course (175, comparativement à 174 l’an passé), mais avec le temps final beaucoup meilleur cette année. Conclusion : je suis en meilleure forme.
Et mon « pacing » (rythme) pendant la course a été aussi meilleur cette année. Grâce à mon « bracelet magique » fait en Excel, j’ai utilisé la stratégie des « split » plus ou moins égaux à chaque kilomètre, avec un sprint final très rapide. Ainsi, j’ai évité la « crise du quatrième kilomètre » qui m’arrivait régulièrement sur ce parcours et j’ai gardé assez d’énergie pour le sprint.
Depuis des années, je commençais très rapidement, pour perdre un peu de vitesse au premier virage (avec une petite pente – cette année les entrainements à la passerelle du Boulevard de Maisonneuve m’ont grandement aidé), et encore avec un ralentissement au quatrième km, puis le finish n’était pas assez rapide. Cette année – pas d’erreurs du genre. Prochain objectif : sous 23 minutes et cela pourrait arriver déjà cette année.

9 avril 2010

Test de VO2 Max (2) – les résultats

Finalement, j’ai reçu mes résultats du test de VO2 Max. Pas mal intéressants!
Palier Vitesse F.C. Lactate VO2 Total Gras
  km/h   (mMol) (ml/kg/min) kcal/min kcal/min
1 6.5 116 1.36 22.4 11.5 7.8
2 7.5 135 1.73 30.1 13.4 6.7
3 8.5 142 1.74 35 15.2 5.6
4 9.5 150 1.58 37.8 16.8 3.03
5 10.5 158 2.58 44.6 19.2 2.01
6 11.5 165 3.78 48.7 22.2 2.2
7 12.5 173 5.3 50.9 24.6 0
8 13.5 179 7.82 54.2 25.6 0

Qu’est-ce que cela veut dire? D’abord, que mon VO2 Max est de 54, soit supérieur pour mon âge.
Des lactates (qui causent la fatigue) et VO2 Max montent régulièrement, ce qui démontre une excellente condition physique. Le seuil anaérobie se situe autour de la F.C. de 167 battements, soit quand les lactates dépassent la valeur de 4.
Les deux dernières colonnes démontrent respectivement la consommation totale de calories par minute et combien de gras je brûle par minute. On peut conclure que je brûle la plupart des calories du gras à petites vitesses (ce qui est connu), mais que le total des calories brûlées est, bien sûr, dans les hautes zones.
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Et les graphiques montrent les mêmes choses. On voit que la courbe des lactates (No 1) monte subitement après 4 mMol.
L’autre graphique montre l’ascension linéaire de F.C. et de Vo2 Max.

Ce qui m’a supris le plus, c’est la distribution de mes zones d’entrainement.
Zone 1 116 - 154
Zone 2 155 - 163
Zone 3 164 - 171
Zone 4 172 - 180
Zone 5 > 180

Zones 1 et 2 (aérobies) vont assez haut. Mon seuil anaérobie se trouve au milieu de la zone 3. Donc, je pourrai m’entrainer davantage avec les F.C. assez hautes sans générer l’acide lactique. Pas mal plus que ce que je faisais jusqu’à présent. Et mieux je m’entraine, plus je vais retarder l’apparition des lactates et de la fatigue. Wow! Ce test valait la peine.

26 mars 2010

Test de VO2Max

Depuis hier, je me sens comme un vrai athlète. Un vrai, vous dis-je. C’est que hier après-midi, j’ai passé mon test de VO2Max. Ce que les sérieux athlètes font. Une autre preuve que je considère la course très sérieusement. Déjà que je possède une belle bibliothèque des livres de course, que je lis les sites sérieux, que j’utilise la technologie de pointe pour mes entrainements… Il me manquait seulement le test de VO2Max.

J’ai fait le test au Centre Peak, au centre-ville, sur la rue Mansfield. J’ai été accueilli par nul autre que Caroline Brunet, la plus grande athlète que le canoë-kayak ait connue. Dix-sept médailles de championnats mondiaux et trois médailles olympiques en disent assez. Et avec la même détermination et une approche sérieuse, minutieuse et enthousiaste qu’elle a démontrée le long de sa carrière, Caroline aide les athlètes comme moi à faire leur test de VO2Max.

Comment cela fonctionne? Après un échauffement d’une dizaine de minutes, Caroline m’a mis un masque (comme le tube pour la plongée sous-marine) attaché à un tuyau, et j’ai mis une pince sur le nez pour le complètement fermer. Pas facile à respirer. La pente est fixe (2%). À partir de la vitesse initiale, on augmente la vitesse du tapis roulant de 1 km/h à chaque trois minutes. Et à chaque changement de palier, Caroline m’a piqué au doigt pour prendre quelques goutes de sang dans des minuscules conteneurs. Ceci va être utilisé pour mesure mes taux de lactates. À la vitesse de 13.5 km/h et la fréquence cardiaque de 178, j’ai eu peur d’en faire trop. Et j’ai décidé d’abandonner. J’aurais pu, peut-être, faire encore un peu plus (3-4%, pas davantage), mais mon mental n’était pas fort hier. En tout cas, j’étais très près de mon maximum. Les résultats détaillés vont être prêts dans environ une semaine et Caroline va me les expliquer . Pour l’instant, je sais que mon VO2Max est de 54. Pas si mal pour un ancien obèse. En réalité, à mon âge, tout résultat qui dépasse 46 est considéré comme excellent. Merci à mon papa de m’avoir donné de bons gènes :) Et un grand merci à Caroline Brunet pour son professionnalisme, enthousiasme et les explications détaillées qu’elle m’a fournies. Une grande dame et une grande athlète.

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Ce n’est pas moi et ce n’est pas Caroline, mais le test se fait comme ça

12 mars 2010

Bel endroit pour courir

Hampstead
Hampstead, est-ce que cela vous dit quelque chose? Pour moi, c’est un endroit exceptionnel pour courir. Le trafic est de très faible intensité, des fois quasi inexistant, de belles maisons, beaux parcs, terrain plutôt plat. En hiver, les rues de cette ville sont plus rapidement et mieux déneigées que celles de Montréal (deux coins de rue plus loin, à peu près). Dépendamment du jour et de l’heure, je vois entre trois et une dizaine de voitures, mais en même temps il y a deux fois de plus de beaux chiens en train de se promener avec leur maître, surtout autour du parc Hampstead.,À part les maîtres de chiens, je ne vois pas beaucoup de personnes et la propreté est de rigueur. Enfin, quand je veux faire un entrainement un peu plus long, je peux toujours faire un détour vers le boulevard de Maisonneuve ou vers la rue Sherbrooke, sinon, je peux courir assez loin et assez vite dans les rue de ce que j’appelle « le labyrinthe de Hampstead ».

20 février 2010

Une machine, humaine

Je ne sais pas pour vous, mais je regarde assez souvent les événements des Jeux olympiques 2010. Quels exploits, quelle persévérance…quelle technologie et quel argent derrière tout cela.

Toujours plus haut, plus vite, plus loin. On essaie de se surpasser à chaque fois. Olympiens ou non, les sportifs aiment améliorer leurs résultats. C’est probablement dans la nature humaine. Certains vont utiliser les méthodes d’entrainement sophistiquées, d’autres la technologie avancée, d’autres vont tricher (drogues, bien sûr). Et certains vont utiliser seulement ce qu’ils ont – leur corps, cette machine incroyablement compliquée et performante. Mais ils n’iront pas aux jeux olympiques. Ils resteront chez eux, regarder les autres à la télé, comme moi.

Il y deux jours, le 18 février, la compagnie pour laquelle je travaille a organisée le traditionnel Défi escaliers. L’objectif est toujours le même : que les employés essaient de monter autant d’étages de notre siège social de 25 étages qu’ils sont capables. Un, deux, trois…vingt-cinq, tout compte. Et selon le nombre de participants, la compagnie verse l’argent à des fondations tel que la Fondation des maladies du cœur ou, comme cette année, celle de l’Hôpital Sainte-Justine. Chaque année, j’essaie de participer et de monter le plus grand nombre de fois ces 25 étages. Des fois je réussis bien, des fois une vilaine grippe m’empêche, comme en 2009. Cette année, j’étais enrhumé, mais un rhume ne peut pas m’empêcher d’y participer. À chaque cinq étages des bénévoles nous encourageaient, nous offraient de l’eau ou des serviettes ou bien, comme monsieur entre le 23e et le 24e étage, nous faisaient un petit vent avec une serviette et un grand « É-ho !» Avec un tel encouragement, on ne peut pas arrêter, n’est-ce pas? Quand j’étais dans ma 12e ou 13e montée, notre supporteur au 23e avec sa serviette m’a dit : « Monsieur, vous êtes une machine! ». Oui, une machine, mais humaine, un vrai enthousiaste heureux de participer à un tel événement.

Finalement, j’ai fait 16 montées en deux heures (400 étages), mon nouveau record. L’ancien était de 13 fois. J’ai prouvé à moi-même et aux autres que je suis toujours capable de bien performer quand la motivation est là. Et comment ne pas être motivé quand on sait que tes 736 collègues participent et donnent leur maximum pour encourager les enfants de persévérer et de bouger, pour améliorer leur santé. Dix mille Dollars que la compagnie a versé à l’hôpital, ça va aider aussi.

30 janvier 2010

Courir en hiver (2)

Et moi qui pensais que l’hiver était fini. Mais, non, cela aurait été trop tôt. La neige – il n’y en a pas trop, mais le froid. Brrr!

Alors, hier soir j’ai fait un petit entrainement léger. Une quarantaine de minutes autour de mon parc, à une fréquence cardiaque d’environ 60-65%. Avec des souliers à vis, bien sûr. Depuis que je connais toute la beauté (et surtout le côté pratique) de ces souliers, je ne peux plus m’en priver. Comme avant chaque entrainement hivernal, je me suis posé la question : Que mettre pour me garder au chaud, mais pas pour suer?

D’abord, je sais qu’il faut mettre des couches (non, ne pensez pas croche, pas de Pampers ou Huggies – je suis un peu trop vieux pour cela et trop jeune pour mettre des couches d’incontinence). En réalité, il faut mettre plusieurs couches de vêtements - on dit souvent : comme la pelure des ognons.

En bas, j’ai mis un slip en polyester et un pantalon combiné couche 1 + couche 2 avec une protection contre le vent. Quand la température descend vers -20°C, je mets des fois un collant sous mon pantalon.

Alors, en haut j’ai mis un chandail de base, assez mince, mais qui transporte la sueur vers l’extérieur. Ensuite, un chandail « niveau 2 » qui chauffe. Finalement, j’ai mis un manteau en coquille molle (« soft-shell »). Sur la tête – une balaklava et un chapeau. Ah, oui, sur les mains j’ai eu des mitaines en polyester et je-ne-sais-pas-quoi-encore et sur les pieds j’ai mis des bas en laine mérino. Très chaud et très confortable!

Après un bon échauffement à l’intérieur, je suis sorti dehors. La traction de souliers à vis me laisse des fois la bouche bée. Sur la neige empaquetée, comme actuellement, il n’y a rien de mieux que cela. Alors, en commençant par un jog léger pendant environ cinq minutes, j’ai atteint ma vitesse de croisière que j’ai gardée plus ou moins pendant le reste de l’entrainement. En réalité le problème n’était pas tellement le froid que le vent, qui enlève plusieurs degrés Celsius.

Et qui dit qu’on ne peut pas s’entrainer quand il fait froid. Avec une bonne préparation et beaucoup de volonté, on peut courir même sous -20.

6 janvier 2010

Courir en hiver

Courir en hiver – ce n’est pas facile. Les journées pas très longues, neige, glace… Il y a cependant quelques règles à suivre.

D’abord, il faut être visible. Très visible. Pour ce faire, oublier les couleurs que vous « aimez ou n’aimez pas ». Il faut choisir les couleurs visibles, peut importe si vous courez pendant la journée ou en soirée. Alors, l’équipement jaune ou rouge représente un « must ». De préférence avec des surfaces réflectives. Sinon, mettez un gilet réflectif. Ensuite, une lampe à la tête, et, si possible, une lumière rouge sur chaque bras. Et n’oubliez pas – les coureurs partagent la route avec les automobilistes. Il ne faut jamais s’imposer – une voiture est toujours plus solide qu’un coureur.

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Soulier à vis

Eh, oui. La neige et la glace sont dangereuses pour les coureurs et les marcheurs. Que faire pour améliorer l’adhérence de nos souliers sur de telles surfaces? Il y un petit truc que j’ai trouvé sur internet  et que j’ai essayé avec succès ce soir. C’est le soulier à vis. Mon ami Yves, bricoleur accompli, en a trouvé d’une taille de 7/15 po, soit en peu plus longues que 3/8 po  et en peu moins longues que ½ po. Je ne sais vraiment pas si une tête hexagonale fait une différence, mais j’ai très bien couru sur la neige paqueté. Le seul problème me représentaient des virages recouverts de la neige molle, mais je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit qu’on pourrait y utiliser et garder le contrôle à 100%.

Ce soir, ma vitesse a été limitée par ma fréquence cardiaque et non par la neige. Quand je courais sur la chaussée (beaucoup moins de neige), aucun problème et le seul signe que je courais avec des vis étaient des « clics » et des « clacs », ce petit bruit à peine perceptible et certainement pas ennuyant. Je ne glissais pas du tout.

Conclusion: pas difficile à faire, pas cher et excellente adhérence. À recommander!

À quoi cela ressemble:

 

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