18 avril 2010

Mon premier podium (à ainsi le dire)

Oui, c’est ça. Je l’avais dit – je suis en forme! Aujourd’hui, au 5 km de la Banque Scotia, je l’ai prouvé. Il faisait frisquet, le vent était assez désagréable, merci,, mais j’étais prêt. À 23 :19.9, j’ai amélioré ma marque personnelle de 30 secondes (moins 1/10 de sec, pour être précis). À part cela, j’ai atteint une 48e place sur 768 participants et, encore mieux, j’occupe la 2e place dans ma catégorie d’âge. Pas de médaille autour du cou, mais une deuxième place, c’est honnête!
Je croyais que j’étais capable de faire un bon résultat car mes derniers entrainements me paraissaient pas trop difficiles (et cependant, ils étaient exigeants). Mais, on ne peut jamais prévoir ce qui va arriver le jour de la course. Par exemple, mon ami Yves est tombé malade seulement deux jours avant cette course. Tout son entrainement est tombé à l’eau. Mais cela arrive même aux meilleurs.
Dans des conditions presque pareilles, l’an passé j’ai fait 23 :49.8. Quand je dis les conditions, je pense, en réalité, à mes paramètres : la fréquence cardiaque de 166 (idéale, juste un battement au-dessous de mon seuil anaérobie, pareil qu’en 2009), la FC maximale pendant la course (175, comparativement à 174 l’an passé), mais avec le temps final beaucoup meilleur cette année. Conclusion : je suis en meilleure forme.
Et mon « pacing » (rythme) pendant la course a été aussi meilleur cette année. Grâce à mon « bracelet magique » fait en Excel, j’ai utilisé la stratégie des « split » plus ou moins égaux à chaque kilomètre, avec un sprint final très rapide. Ainsi, j’ai évité la « crise du quatrième kilomètre » qui m’arrivait régulièrement sur ce parcours et j’ai gardé assez d’énergie pour le sprint.
Depuis des années, je commençais très rapidement, pour perdre un peu de vitesse au premier virage (avec une petite pente – cette année les entrainements à la passerelle du Boulevard de Maisonneuve m’ont grandement aidé), et encore avec un ralentissement au quatrième km, puis le finish n’était pas assez rapide. Cette année – pas d’erreurs du genre. Prochain objectif : sous 23 minutes et cela pourrait arriver déjà cette année.

9 avril 2010

Test de VO2 Max (2) – les résultats

Finalement, j’ai reçu mes résultats du test de VO2 Max. Pas mal intéressants!
Palier Vitesse F.C. Lactate VO2 Total Gras
  km/h   (mMol) (ml/kg/min) kcal/min kcal/min
1 6.5 116 1.36 22.4 11.5 7.8
2 7.5 135 1.73 30.1 13.4 6.7
3 8.5 142 1.74 35 15.2 5.6
4 9.5 150 1.58 37.8 16.8 3.03
5 10.5 158 2.58 44.6 19.2 2.01
6 11.5 165 3.78 48.7 22.2 2.2
7 12.5 173 5.3 50.9 24.6 0
8 13.5 179 7.82 54.2 25.6 0

Qu’est-ce que cela veut dire? D’abord, que mon VO2 Max est de 54, soit supérieur pour mon âge.
Des lactates (qui causent la fatigue) et VO2 Max montent régulièrement, ce qui démontre une excellente condition physique. Le seuil anaérobie se situe autour de la F.C. de 167 battements, soit quand les lactates dépassent la valeur de 4.
Les deux dernières colonnes démontrent respectivement la consommation totale de calories par minute et combien de gras je brûle par minute. On peut conclure que je brûle la plupart des calories du gras à petites vitesses (ce qui est connu), mais que le total des calories brûlées est, bien sûr, dans les hautes zones.
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Et les graphiques montrent les mêmes choses. On voit que la courbe des lactates (No 1) monte subitement après 4 mMol.
L’autre graphique montre l’ascension linéaire de F.C. et de Vo2 Max.

Ce qui m’a supris le plus, c’est la distribution de mes zones d’entrainement.
Zone 1 116 - 154
Zone 2 155 - 163
Zone 3 164 - 171
Zone 4 172 - 180
Zone 5 > 180

Zones 1 et 2 (aérobies) vont assez haut. Mon seuil anaérobie se trouve au milieu de la zone 3. Donc, je pourrai m’entrainer davantage avec les F.C. assez hautes sans générer l’acide lactique. Pas mal plus que ce que je faisais jusqu’à présent. Et mieux je m’entraine, plus je vais retarder l’apparition des lactates et de la fatigue. Wow! Ce test valait la peine.