31 décembre 2011

Bonne annee!!!

Bonne année, santé et bonnes courses!

23 décembre 2011

L’hiver est à notre porte

La première petite neige qui vient de tomber à Montréal nous rappelle que l’hiver s’est officiellement installé. Qu’est-ce que cela veut dire pour nous, les coureurs? D’abord, il faut chausser les pneus d’hiver…Oups, mauvais choix. Ah, oui! Il faut mettre des souliers d’hiver. Hm, mais cela n’existe pas. Alors, qu’est-ce que nous pouvons faire?
Il y a plusieurs options. Les souliers de cross-country (avec les clous ou non). C’est excellent quand la glace couvre notre chemin. Nous pouvons également prendre le soulier pour les sentiers (« trail »). Il y en a au bon prix sur Amazon, même avec Gore-Tex, ce qui veut dire qu’ils sont imperméables. La troisième option sont des souliers à vis (« screw shoes »), tel que j’utilise depuis quelques années.
Mais si ce n’est que la neige et pas de glace, n’importe quels souliers vont faire l’affaire, à condition qu’ils ne soient pas trop légers (avec beaucoup de mèches).
Une paire de bas en laine, de préférence mérinos, vient avec. Ensuite un bon collant qui protège contre le froid et le vent (il y en a à environ 100-120$), avec des caleçons en matériau technique, puis trois couches au haut du corps (comme disent les experts de hockey). Finalement, un bon couvre-chef est obligatoire. Des gants ou des mitaines sont de mise.
Optionnel : lunettes de ski quand la forte neige tombe ou le vent est fort.
Comme il fait noir assez tôt, un gilet réflectif aidera à nous repérer plus facilement et pour ajouter encore de sécurité, on peut utiliser une des lampes qui se mettent sur la tête. Et beaucoup de surfaces réflectives.
Avec cela, joyeux Noël et bonne année, ou comme disent dans certaines pubs : joyeux entrainements et bonnes courses. Que la santé soit avec vous et les blessures loin de vous. Ouf, je suis allé dans les films et la télé.
Ben, j’arrête de niaiser. Bref, amusez-vous bien pendant les fêtes, n’oubliez pas de courir de temps en temps et profitez de ce précieux temps avec votre famille.

25 novembre 2011

Une piste avec ça?

Je viens de lire dans les journaux que le maire de Montréal, Gérald Tremblay, veut un toit rétractable pour le Stade olympique. En même temps, la Ville de Montréal veut que le Stade garde sa « vocation initiale ».

Après tant d’années et d’innombrables millions dépensés pour préserver ce colosse en béton, on va ajouter encore des sous pour le rendre plus attrayant. Un toit rétractable  « permettrait d’accueillir davantage d’événements sportifs d’envergure nationale et internationale ».

Mais on oublie une chose qui manque et dont je me souviens à chaque fois au moment de terminer une de mes courses dans le cadre du Marathon de Montréal, plus précisément lorsque je passe par le fameux tunnel et rentre dans le Stade. Savez-vous ce qui manque? Non? Vous rappelez-vous sur quoi on court pendant 30 minutes, une heure, deux heures ou quatre heures? Sur l’asphalte, bien sûr. Et sur quoi court-on quand on rentre au Stade? Sur une piste synthétique? Mais non! On court sur la pire surface pour nos jambes, le béton. Et la piste, où se trouve –t-elle? Elle a été enlevée depuis longtemps. Probablement pour faire de la place pour les feux Expos, puis pour deux matchs des Alouettes par année et, peut-être, un salon d’auto occasionnel.

On a oublié que Lasse Viren, Frank Shorter et autres grands coureurs de l’époque ont laissé les marques de leurs souliers à clous sur cette surface synthétique. On a oublié que la piste satisfaisait les critères pour les grands championnats et que les « événements sportifs d’envergure nationale et internationale » en athlétisme ne pourraient avoir lieu sur ce béton qu’on trouve sous le toit du Stade, rétractable on non.

Alors, est-ce qu’on va voir un jour à Montréal cette piste rouge et les champions de « track and field », tel un Hussein Bolt en forme? Ou va-t-on se satisfaire de les regarder sur la télé, en différé, dans d’autres villes et sur les autres continents? Est-ce que nos jeunes vont voir les ambassadeurs de ce beau sport et avoir envie de commencer à courir et à sauter? Il n’y a rien de plus motivant que de voir chez soi les meilleurs sportifs du monde. Et qu’est-ce qui nous manque pour cela? Une piste de 400 m sous le toit du Stade olympique. Rétractable ou non.

29 octobre 2011

À quand les pistes pour les coureurs?

La communauté des coureurs grandit chaque jour. Il faudrait maintenant demander un peu plus de place pour nous entrainer. On ne peut pas courir sur les pistes cyclables (les cyclistes ne l’aiment pas, ils partagent déjà cet espace avec les patineurs, en plus de pédaler sur les trottoirs et à travers les feux rouges); on ne peut pas s’entrainer sur les trottoirs non plus car le béton est la pire surface pour nos jambes (et le reste du corps). Sur la route – pas question. Qu’on nous arrange un petit sentier, même pas très large, juste à côté d’une piste cyclable, en terre battue. Pas cher, mais tellement utile. Si M. Tremblay veut, on peut même porter un dossard avec le nom d’un commanditaire pour payer cette piste pour les coureurs. Et avec les petites marques à chaque kilomètre. C’est ce qui existe dans certaines villes (Vienne, par exemple). Pensez-vous que ce serait faisable ici chez nous?

22 octobre 2011

Une journée ordinaire

Un samedi d’automne bien normal. Grisâtre, froid, un peu venteux. Mais tellement plaisant pour un bon entrainement.
Ce matin, j’ai mis mes souliers de course et parti à Hampstead. Une petite traversée de l’autoroute Décarie et dans quelques centaines de mètres je suis dans une autre ville, dans un autre monde. Presque pas de trafic, mais bien de voitures de luxe stationnées. Ce que je remarque, ce sont surtout des Porsche. Aujourd’hui, “seulement” cinq: une Boxter et quatre Cayenne. C’est dans la moyenne (j’en ai déjà vu plus qu’une dizaine au cours d’un seul entrainement). Et j’ai vu deux autres coureurs. On se croise et on se salue – c’est ce que j’apprécie beaucoup. On sent la complicité. Je ne peut pas dire que je vois d’autres personnes qui souffrent car je pense que les coureurs ont du plaisir et pas la souffrance. En réalité, on a du plaisir même quand on souffre! Cela ressemble à la philosophie, mais c’est vrai. Il ne faut pas oublier que cela nous aide à nous améliorer. Et de voir quelqu’un d’autre faire pareil, cela n’a pas de prix.

P23-10-11_15-07

5 octobre 2011

Les vacances

J’ai passé les trois dernières semaines en Europe. Un peu à Vienne, un peu plus en Croatie, chez mes parents et avec mes amis.
À cause de ce voyage, j’ai manqué le Marathon de Montréal, même si j’étais inscrit (depuis le mois de mars). Non, je n’ai pas oublié la course. Je me suis entrainé presque tous les jours, sauf les jours de voyage, selon le programme régulier de 10 K.
Voici quelques beaux clichés que j’ai pris.

 IMG_1162
À Vienne, on vous demande poliment de vous tenir à droite sur les escaliers mobiles, afin que les gens qui sont pressés puissent avancer (la zone rouge).

Opera
L’Hôtel Sacher, où on fait le célèbre gâteau.

IMG_1175
Le palais impérial

IMG_1190
L’Opéra de Vienne

IMG_1252
Un des nombreux parcs de ma ville natale (Karlovac, Croatie)

IMG_1256
Le théâtre

IMG_1251
Musée municipal (date depuis 17e siècle)

IMG_1497
Une des quatre rivières qui traversent la ville

IMG_1520
Les cygnes

IMG_1661
La digue sur laquelle j’ai couru. Cinq kilomètres de pur plaisir Smile

STB_1721
Zagreb, la capitale croate

Dunau turm
La Tour de Danube à Vienne


UN Centre
Le Centre de l’ONU

8 septembre 2011

Remplacement de souliers

Mes vieux New Balance 850 ont atteint la fin de leur vie utile autour de 1000 km. Les dommages à la structure sont devenus visibles et j’ai décidé de les remplacer par les membres de la même famille. En réalité, je continue là où j’ai commencé il y quelques années. Mes premiers souliers étaient NB 857, ensuite 859, puis 850 (j’admets – un peu bizarre, mais c’est comme ça chez New Balance). Alors, je n’étais pas tellement surpris quand j’ai appris que les descendants de NB 850 s’appellent – NB 940. Le principe est pareil: les bons souliers avec assez de support, mais de plus en plus légers, avec une largeur adéquate (2E).
En ce moment, j’utilise donc deux paires de NB 840 + une paire d’Adidas Adistar + une paire de NB 859 + une paire de NB 1224 + une paire de Saucony Grid Fastwitch Speed (pour la compétition). Quand l’hiver arrive, je vais ajouter deux paires de NB 809, dont une avec les vis dans la semelle et je vais retirer les NB 859 et NB 940.
Après une expérience décevante avec les NB 850 qui étaient trop rigides, je trouve NB 940 tout à fait à mon pied. Ce sont des souliers flexibles et encore plus légers que 850, mais leurs lacets ne sont pas pareils. Tous les anciens modèles utilisaient le système N-Lock qui empêchait les lacets de se défaire facilement et pratiquement restaient toujours à la même tension. Les nouveaux lacets sont élastiques et il n’y a pas de système N-Lock, mais je vais voir s’ils sont assez bons.
L’important, c’est de changer des souliers à temps, bien avant que les maux aux genoux apparaissent, soit entre 800 et 1000 km. Il y a des souliers, comme mes anciens NB 859 dans lesquels j’ai parcouru 1200 km avant de les convertir en souliers de marcheclip_image001[4], mais ils sont assez rares.

28 août 2011

Polissage et Irène

La dernière semaine de l’étape 3 et la première semaine de l’étape 4 sont derrière mois. Quelle différence! Le passage de puissance à la vitesse, de force brute au polissage.

Cela fait longtemps que j’ai couru aussi vite aussi souvent (la dernière fois c’était, si je me souviens biens, au mois de mars 2010). Et cela fait du bien, croyez-moi. Aux jambes, que j’ai dégourdies, mais également à l’esprit.

Et que dire de ce passage d’Irène ce matin? Je me suis réveillé un peu tard (vers 10h), pour faire mon entrainement vers 11h, au moment où une petite pluie commençait. Selon Météomédia, c’était une « faible pluie », mais elle m’arrosait pendant près d’une heure. Alors, j’étais complètement mouillé. Mais j’ai couru sans trop de difficultés. À 17°C, on ne sue pas beaucoup. Soudainement, le vent s’est présenté, et il était, par moments, assez fort. J’ai décidé de ne pas forcer et de diminuer un peu la vitesse car on ne peut pas courir avec un mur devant soi. Donc, j’ai fait un entrainement de vitesse, mas sans chercher le maximum. On s’adapte aux conditions météorologiques.

16 août 2011

Un bon début de la semaine

Après une semaine assez ordinaire et une journée de repos (hier), j’ai repris mon entrainement ce soir. En passant, j’ai voulu faire mes répétitions dimanche sur la piste du stade au Park Kent, mais malheureusement, les “socceros” ont été plus forts que moi. Le stade était fermé parce que deux équipes ont joué un match d’une ligue de garage. Je comprends qu’ils voudraient gagner un peu d’argent en vendant des billets, mais il y a eu beaucoup plus de spectateurs à l’extérieur de la clôture que sur les estrades. Au total – une cinquantaine. Et pas une petite place sur la piste pour un coureur qui ne dérangerait même pas.
Bien, on retourne à mon entrainement de ce soir. Je suis à la dernière semaine de la phase 3 (la plus dure) de mon entrainement. Alors, je cours beaucoup et vite. Au programme 3 x 2 mi à 5:07 avec 2 min de repos. Comme je n’ai toujours pas parfaitement calibré mon footpod (j’étais un peu paresseux pour le faire comme il faut), j’ai couru ”à peu près” à cette cadence. En réalité, après la comparaison avec MapMyRun, j’ai découvert que ma première répétition était à 4:58, la deuxième à 5:02 et la troisième (avec une petite pente) à 5:07. Super. Après l’entrainement, mon lait au chocolat habituel et un petit yogourt aux bleuets.
Cette semaine, il me reste un dernier entrainement de qualité, une combinaison de vitesse et d’endurance. Ensuite, 6 semaines de “pur repos” avec la vitesse, vitesse et…vitesse! Mais beaucoup moins de distances. Ces dernières semaines j’ai couru en moyenne autour de 48-50 km par semaine et je vais descendre aux totaux entre 38 et 43 km. C’est pas mal moins! Ce sont presque les vacances Smile

7 août 2011

Courir sous la pluie et autres bienfaits de l’été

Cela fait longtemps que je n’ai pas couru sous la pluie. Jusqu’aujourd’hui, j’ai réussi à l’éviter assez bien.
La semaine était un peu bizarre – il y a eu des jours corrects et ceux avec l’humidité et la chaleur.
Mais cet après-midi on a eu le droit à un cocktail d’humidité, de chaleur et… de pluie.
Cette petite douche n’était même pas rafraichissante. Elle était tout simplement – ennuyante.
Non seulement je n’ai pas vu grand-chose car mes lunettes ont été mouillées, l’asphalte est devenu glissant et mes souliers étaient détrempés.
Mais, bon, on ne va pas essayer de convaincre la nature de collaborer à 100%. Il nous faut de petits changements dans notre routine quotidienne. Il nous faut des défis, quelque chose à nous pousser au-delà de nos limites actuelles, à faire de nous de meilleurs athlètes. Sur cela – bonne semaine.

24 juillet 2011

Malgré la canicule

Enfin, c’est fini. La première vague de canicule est terminée. Je ne peux pas dire que j’ai adoré L

Mais, je n’ai pas cédé devant cet ennemi de taille. Même à 35°C (45°C avec humidex), j’ai fait un entrainement léger. J’ai voulu vérifie si j’étais capable de m’entrainer. Et oui, je l’étais. Pas d’intervalles, pas de tempo. Un entrainement lent (autour de 7 :30 min/km), mais j’ai survécu. J’ai prouvé à moi-même que je pouvais courir malgré la météo. Mais, j’étais prudent. Des fois, je veux tester mon corps, mais sans le mettre en danger. Je connais mes limites et je ne les dépasse pas.

Aujourd’hui – un mélange de répétitions : 4x200 m @ 4 :24 avec 200 m de jog + 3 x 1 km à 4 :41 avec 2 min de jog + 2 x 400 m à 4 :40 avec 400 m jog. Mes jambes étaient un peu lourdes, mais j’ai fait mon entrainement avec un peu de souffrance et avec beaucoup de plaisir (quand je l’ai terminéJ). Température de 27°C n’est pas idéale, mais nettement meilleure que 35°C. Il faut profiter de ce beau temps pour se mettre en forme pour des courses automnales.

Croyez-moi – lorsque j’étais obèse, je détestais l’été et la chaleur. Maintenant, c’est ma saison préférée, ou presque. Le poids change, les habitudes aussi. Bonne semaine.

16 juillet 2011

Quand on se trompe de souliers

C’est la première fois qu’il m’est arrivé une bêtise du genre. Hier, selon le programme, je devais courir quarante minutes à une cadence de 5 :10 - 5 :15 (« threshold », la vitesse adaptée à la durée d’entrainement). Dans mon logiciel Polar ProTrainer 5, j’utilise des couleurs pour distinguer chaque modèle de souliers dans lesquels je cours (en ce moment, six paires, 4 modèles). Chaque modèle a son propre facteur de calibration. Je suis religieusement les distances parcourues pour chaque paire afin de les remplacer après environ 1000 km d’usage. J’ai deux fois deux paires identiques – donc elles sont calibrées de la même façon, mais pour les distinguer, j’utilise les nuances de la même couleur. Alors, quand j’ouvre mon logiciel, je vois tout de suite dans quel modèle je devrais courir. J’essaie toujours d’utiliser les couleurs qui ressemblent à celles des souliers. Par exemple, les New Balance 850 sont verts, j’utilise donc la couleur verte dans PPT5. Les NB 859 sont oranges, j’utilise orange pour les marquer. Le problème, c’est que NB 1224 sont également oranges et j’ai utilisé une autre nuance.
Alors, hier soir, j’ouvre rapidement le logiciel avant l’entrainement et je vois que la date est marquée pas orange. Comme mon entrainement de vendredi est normalement dans NB 859 (paire #2), je les chausse. Et je cours, en essayant de suivre la cadence 5 :10 à 5 :15 min/km (ce que j’ai fait en regardant ma montre: tout le temps entre 5:09 et 5:15). Mais au bout de 30 minutes j’étais épuisé. Oui, il a fait chaud (29°), mais pas trop humide. Je me suis arrêté deux fois une quinzaine de secondes pour récupérer parce que je ne pouvais plus endurer. Finalement, quand l’entrainement était terminé, j’ai regardé sur MapMyRun pour vérifier la distance car j’ai prolongé un peux mon parcours normal de dix kilomètres et j’ai voulu savoir de combien. Ma montre affichait 10.28 et MapMyRun 10.85. J’ai compris que quelque chose ne marchait pas. J’ai ajusté la distance dans ma montre et téléchargé l’entrainement dans le logiciel. Et, voilà, tous s’explique. Au lieu de prendre NB 1224 (orange), j’ai pris NB 859 (aussi orange). Au lieu du facteur de calibration de 1.092, j’ai utilisé 1.110. Finalement, au lieu de courir 5 :10- 5 :15, je l’ai fait plutôt entre 4 :52 et 4 :56. Un peu trop vite pour endurer pendant 40 minutes (dans cette étape de préparations)! Pas grave. Ce matin je me sens bien et je vais faire mon entrainement de récupération! Ne posez pas trop de questions pourquoi j’ai inversé des souliers dans mon programme – je n’en n’ai pas la moindre idée.

10 juillet 2011

Une semaine idéale

Ce fut une excellente semaine. Trois entrainements de qualité et quelques autres, de récupération.

D’abord, lundi : j’avais prévu trois répétition de 4 minutes à 4 :45, avec 3 minutes de jogging. Ce que j’ai fait était un peu mieux : première répétition 4 :30, deuxième 4 :45 et la troisième 4 :47.

Mercredi : prévu 3 répétitions de 10 minutes à 5 :16, avec la récupération active de 2 minutes. Réalisation : 5 :16 + 5 :15 + 5 :16. Parfait.

Finalement, dimanche : le programme indiquait 2 minutes à 4:39-4 :32 avec une minute de récupération, suivi de 1 minute à la même cadence et 30 sec de récupération et de 30 sec à 4:39-4 :32 avec 30 sec de récupération. Six fois! Pour ne pas aller dans les détails (cela exigerait trop de chiffres à écrire Smile ), j’ai couru au bon rythme pendant tout l’entrainement, malgré la chaleur.

Ma forme ressemble de plus en plus à celle d’il y a deux ans. Je cours facilement et fais tout ce qui est prévu. Cela annonce des courses intéressantes en automne.

1 juillet 2011

Encore un bon entrainement

Mon objectif d’aujourd’hui était de courir 45 minutes à la cadence de 5 :18, ce qui devait m’amener à la FC de 88-92% de ma FC max. J’ai fait 45 minutes à une cadence moyenne de 5 :17, mais ma FC était loin de ce que j’ai voulu : en moyenne 81%, avec un maximum de 86%. Je n’ai pas atteint mon objectif en termes de VO2Max ou FC, mais la vitesse était presque idéale. J’ai couru très facilement (grâce au congé, j’ai réussi à courir assez tôt, vers 10h30), il faisait 21°C, pas beaucoup de vent ni d’humidité…Bref, pas mal.

Il y a deux ans, quand j’ai établi mon record sur 10 km (48 :08), à la même période, j’avais planifié le même entrainement. Voici la comparaison :

Date 26.06.2009 01.07.2011
Durée 45 min 45  min
Cadence (pace) 5:53 5:17
FC (max) 153 157
FC (moy) 138 148
Cadence 85 rpm 88 rpm

C’est encourageant, n’est-ce pas?

Demain et après-demain je ferai deux courses de récupération, puis la semaine prochaine je continue avec de vrais intervalles, à la vraie vitesse (autour de 4 :20).

29 juin 2011

Le retour de la vitesse

Je suppose que trois semaines sans un “bon entrainement” ont aidé mon œil à guérir. Oui, il gratte encore, oui, j’ai toujours mal de temps en temps, mais cela ne peut pas se comparer à la situation tout de suite après la chirurgie. Alors, ce soir j’ai fait mon premier entrainement un peu plus rapide depuis le 5 juin. Non, ce n’était pas le sprint à la U. Bolt, ni un marathon à la H. Gebresselassie. C’était juste un peu plus vite que ce que je fais depuis une semaine. Quelques intervalles autour de 5 :00 (les 800 m), quelques autour de 4 :50 (les 200 m). Mais la sensation était surprenante. J’ai finalement senti « le speed » dans mes jambes sans faire souffrir mon œil. J’ai vite récupéré mon « fitness » - en une semaine d’entrainements légers j’ai réussi à arriver à environ 80-90% de la forme d’avant le 6 juin et j’ai encore du temps à m’améliorer.

Comme j’ai indiqué, j’ai toujours mon objectif de courir plus vite que 48 :08 au 10 km en septembre. Il faut commencer quelque part. Et l’entrainement d’aujourd’hui est un bon point de départ.

20 juin 2011

Un peu de paresse, et d’autres raisons…

Cela fait longtemps (plus de deux mois) que je n’ai pas écrit. Je n’ai même pas remarqué que le temps passait aussi vite.

Je pense que je suis devenu un peu paresseux après mon fabuleux demi-marathon. Quelques jours plus tard, j’ai commencé à me préparer pour 10 K au Marathon de Montréal. Cela veut dire – un peu moins d’effort pour plusieurs semaines. Croyez-moi, je ne me souviens plus pourquoi j’ai arrêté à écrire sur ce blog. Aucune espèce d’idée. La seule explication, c’est la paresse.

Je voudrais battre ma marque personnelle sur 10 K (48 :08), ce que je n’ai pas réussi l’an passé à cause d’une cure d’hernie. Cela m’a empêché de courir pendant environ deux mois et quand je suis revenu, j’ai changé de catégorie et essayé un ‘tit cinq qui n’était pas si pire. J’ai manqué de vitesse, mais aussi d’endurance.

Cette année, avec mon premier demi, j’ai gagné beaucoup d’endurance, mais la vitesse n’est toujours pas là. Donc, j’ai commencé, pour la première fois depuis un ans, à faire des intervalles. Et puis, après avoir fait quelques bons entrainements de vitesse, j’ai eu un appel de l’hôpital pour régler mon strabisme qui a commencé à me déranger beaucoup depuis quelques années, au point où j’étais facilement déconcentré dans mes activités quotidiennes, y compris la course. Encore deux semaines d’arrêt. Alors, je viens de commencer avec des entrainements légers et je suis certains que je vais avoir assez de vitesse au mois de septembre pour essayer de battre mon résultat sur 10 K d’il y a deux ans. Assez ambitieux, mais je suis comme ça – au moins, je veux essayer de faire mieux. Si je réussis, parfait, si non, une autre fois. Mais la base sera bien bâtie. En plus, avec des yeux bien alignés. Est-ce que ça donne quelques secondes?

17 avril 2011

Mon premier demi-marathon

C’est fait. J’ai couru mon premier demi-marathon. Quel plaisir!. Ce n’est pas un long sprint où l’on va près des limites de son corps, comme au 5 km, ce n’est pas une course qui exige le maximum d’endurance comme un marathon. C’est juste entre les deux: une distance respectable, qui demande une certaine stratégie pour préserver ses réserves de glycogène et sa concentration, pour avoir un peu de “jus” pour faire un sprint final (qui n’est pas aussi rapide que sur 5 ou 10 K) et traverser la ligne d’arrivée.
Je n’ai simplement fait que cela. J’ai suivi mon plan de match presqu’à la perfection. Mon objectif était de courir 21.1 km en 1h59:00 et tout le temps je gardais la même cadence, soit le temps de 20 secondes meilleur que mon objectif, sans dépasser la zone de 80-85% de ma fréquence cardiaque maximale. Puis, quand j’ai vu au dernier kilomètre qu’il me restait encore assez d’énergie pour faire le sprint, c’est ce que j’ai fait et gagné 30 autres secondes. Bref, un temps de 1:58:10. Mission accomplie.

Je dois admettre que je suis sorti de cette course sale comme un petit cochon car la boue était partout, après cette pluie qui tombait toute la nuit,et le vent était assez désagréable, merci. Une bonne douche et tout est parti!

IMG_1090

© M.Jasic,2011

IMG_1091

© M.Jasic,2011

75339-165-012f75339-165-013f

©Action Sports International, 2011

27 mars 2011

Mes meilleurs amis de course

Bien sûr… mes souliers de course.
P18-03-11_19-20

20 mars 2011

Test réussi!

Pour la première fois, j’ai couru cet après-midi 21.1 km (selon mon GPS). En réalité, j’ai fait 22.1 km, avec le premier kilomètre comme échauffement, puis j’ai arrêté ma montre à 22.1 et continué ma mise en repos.
Le chrono – 2:03:40. J’ai eu de beaux moments, mais également ceux un peu moins agréables (besoin de trouver un Wendy`s, ce qui veut dire que j’ai été obligé de ralentir un peu.
Alors, quand je regarde ma graphique (v. ci-dessous), je vois que ma cadence est bien au-dessous de 6:00/km, à part les moments précédant la petite pause à la salle de bains, lorsque j’ai essayé de garder la cadence, mais sans succès. Sans cela, j’aurais fait mon “demi” sous la barre de deux heures. Mais, bien, cela arrive même au plus grands (ce que je ne suis pas).
L’expérience est fantastique. Avec le beau temps qu’il a fait aujourd’hui, plein d’énergie (une barre PowerBar et 3 gels – au 5,10 et 15 km), j’ai fait une des meilleures courses de ma (brève) carrière de coureur. Alors, si je continue à m’entrainer comme il faut, je sais que je suis capable de courir sans effort sous 2h dans environ 4 semaines.HR 21.1 20110320

17 mars 2011

Pas si pire…

Je sais…Je suis en retard. Je vous ai dit d’écrire à propos de mon long entrainement dimanche.
Ben, comme le nom le dit – c’était un long entrainement. Dix-neuf kilomètres au total. Il y a eu du tout – jog à la cadence légère, course près du seuil anaérobie, un petit repos entre deux accélérations…pour un total de 1h58, ce qui n’est pas si pire.
Aujourd’hui, j’ai fait une combinaison assez semblable, mais beaucoup moins longue. “Seulement” 12 km. Mais chaque jour je me sens de plus en plus confiant de pouvoir affronter la distance de 21.1 km. Avec le beau temps qui arrive, mes entrainements seront de plus en plus intéressants. Je planifie déjà plusieurs courses. À part mon demi-marathon en avril, je voudrais courir 5 ou 10 km au Défi du printemps (le 7 mai) et certainement 5 km au Rehabili-Thon à Laval, le 15 mai.
Je n’ai toujours pas décidé quelle distance je vais prendre au Marathon de Montréal. J’hésite entre le demi et 10 km. Un ‘tit dix est ma distance préférée, mais je dois voir si je vais aimer le demi.

11 mars 2011

Une plutôt bonne semaine

J’ai commencé à courir encore un peu plus. Dimanche, j’ai fait un `tit 15 km. Rien de spécial, 1h35 min, mais c’est 10 minutes de moins qu’il y a 5 ou six semaines (juste avant mon rhume).
Puis, mercredi, 3x (10 min à 5:20 avec une minute de récupération), pour un total de dix km, y compris échauffement et mise en repos.
J’avais prévu courir 60 km cette semaine, mais j’étais obligé de sauter mon entrainement jeudi vu les conditions météo. Même aujourd’hui, cela ressemblait plutôt à une traversée des lacs qu’à la course à pied. Un biathlon spécial, disons. Heureusement, ma fille m’a dit de prendre mes souliers ”les plus gris” parce que dans de telles conditions, des souliers “les plus blancs” deviennent totalement gris. Si on dit qu’au Québec il y a un million lacs, ces jours-ci, il y en a certainement deux ou trois millions. Je continue demain avec un entrainement léger de 6 km, puis dimanche je vais essayer 17 km. Je vous donnerai des nouvelles.

5 mars 2011

Des intervalles (enfin)

Pour la première fois depuis près d’un an, j’ai fait un entrainement d’intervalles. Ou presque. Je m’explique. Quand j’étais au sommet de ma forme, avant cet épisode d’hernie en avril 2010, je courais mes intervalles entre 4 :18 et 4 :20 min/km et mes courses au seuil anaérobie se situaient autour de 5 :00. Hier soir j’étais assez loin de l’un et de l’autre, mais j’ai réussi à courir vers 85% (160 bpm) de ma FC max, ce que je n’ai pas fait depuis 11 mois. À une cadence autour de 5 :08 (avec un maximum de 4 :34), c’était de loin mon entrainement le plus exigeant et le plus rapide depuis le 29 avril dernier. Je ne suis toujours pas en bonne forme (juste acceptable), mais je serai prêt pour mon premier demi le 19 avril. Et ensuite, j’aurai plusieurs mois afin de me préparer pour mon deuxième « half » - en septembre. En tout cas, un demi-marathon ne se court pas à la vitesse des intervalles! Mais cela fait du bien, en passant.

20 février 2011

De retour à la course

Deux semaines sans entrainement – c’est beaucoup trop. Mais, je ne pouvais pas autrement. Un rhume banal qui est devenu un peu compliqué (une sinusite), dix doses d’antibiotiques, dont j’ai déjà pris sept, et je me sens beaucoup mieux.
Tellement mieux que hier j’ai couru 4 km. C’était assez difficile – pas assez d’énergie, le soufle un peu court, il faisait trop froid.
Aujourd’hui – un entrainement régulier. Six kilomètres, pas trop vite, et j’ai réussi sans être complètement épuisé.
Mon objectif de courir mon premier demi est toujours valide. S’il faut marcher pour parcourir 21.1 km, je vais le faire :)

12 février 2011

En repos forcé

Cela ne m’arrive pas souvent, mais cette fois-ci, j’ai attrapé une grippe qui me force à ne pas m’entrainer depuis dimanche. Une semaine sans course – c’est une semaine de trop.
Voyons, tout le monde au bureau est malade, j’étais au lit pendant plusieurs jours et même quand je suis revenu au travail, je n’étais pas capable de travailler comme il faut. Et je ne suis pas le seul.
Mais eux autres, ils ne sont pas coureurs. Je devrais, théoriquement, avoir une meilleure immunité. Un de mes collègues a abandonné ses entrainements au moment où la température était à –15, avec la prévision de -20°C (il y a quelques semaines). J’ai continué.
Puis, le virus m’a attaqué. Et mon collègue, qui n’a pas voulu courir à –20, bien, il a attrapé le même virus que moi, quelques jours plus tard.
J’espère sortir de cette torpeur et recommencer à courir au début de la semaine prochaine, mais pour l’instant je ne me sens pas prêt. Je suis motivé, bien sûr, mais le corps ne répond pas adéquatement. Je ne lâche pas, malgré tout.

3 février 2011

Une tempête tardive

Eh, oui – c’était une tempête un peu tardive. On s’attendait à en avoir un peu plus souvent en janvier. Mais, pas grave. Même hier soir j’ai fait mon entrainement – 5 km sur les trottoirs assez bien déblayés (du côté de Hampstead). Mais traverser Décarie, c’était toute une aventure. J’ai même acheté des lunettes de ski pour me protéger de la neige et du froid extrême. Si vous êtes intéressés, il y en a en solde chez Sports-Experts, à partir de $49.99.

Alors, je suis mon programme de demi (selon Jack Daniels). Pas trop de vitesse (pas évident de courir vite sur des trottoirs lisses), mais l’intensité ne manque pas. J’espère être fin prêt au mois d’avril et puis, je vais voir si je vais aimer. L’objectif est là, et c’est important!

Ce qui arrive quand on porte des lunettes (et on court sous la neige):

IMG_1087 
C’est le bord de ma tuque juste au-dessus de mon oreille gauche. :)

24 janvier 2011

Courir à –20°C

Brrrrrr. Quel froid!
Après 15 km samedi (oui, un peu moins froids qu’aujourd’hui, mais…) et un petit 5 km hier, aujourd’hui j’ai décidé de braver un froid de canard ( -21°C et le petit vent enlève encore quelques petits “celsiens”).
J’ai eu beaucoup de difficultés samedi pendant ma longue course car je ne pouvais pas mettre ma cagoule comme il faut. Quand je la mets pour couvrir mon nez, mes lunettes deviennent inutilisables après quelques secondes. Alors, j’ai baissé la cagoule sous ma bouche et inspiré l’air froid.
J’ai voulu acheter des lunettes de ski, mais je n’ai pas trouvé le modèle qui peut couvrir mes lunettes (OTG – over the glasses). En effet, j’en ai trouvé, mais la mousse était endommagée et on n’a pas voulu me donner un petit rabais.
Aujourd’hui – changement de stratégie. J’enlève mes lunettes et mets la cagoule au complet. Je ne vois pas bien, mais mieux qu’avec des verres givrés. Et je cours…
Un entrainement complet. À –21° Celsius. Je serai prêt pour mon premier demi-marathon!

21 janvier 2011

Cela devient sérieux :)

Hier soir, je me suis officiellement inscrit à mon tout premier demi-marathon (de la Banque Scotia, le 17 avril 2011). Cela ressemble à un passage de rites – on devient “plus mature”. C’est une distance respectable – entre un vrai marathon et des courses moins longues, 5 et 10 km.
J’ai longuement hésité entre 5 K et ce demi-marathon, et finalement j’ai décidé de voir si je suis capable de faire un pas en avant.

Où se trouve mon endurance en ce moment?
Les entrainements de base – c’est déjà fait. Six km en moyenne chaque jour, plus une longue course le weekend, entre 10 et, récemment, 12 km. Il faut maintenant augmenter le kilométrage, surtout la longue course, puis ajouter un peu de vitesse. Ce n’est pas la même catégorie que les “sprints de longue distances”, soit 5 et 10 K. Cependant, il faut accélérer.
J’envisage un temps entre 1 heure 50 et 2 heures, mais n’importe quel résultat au moment ou je passe la ligne d’arrivée, va être ma marque personnelle.

J’aurais pu continuer sur 5 km, bien sûr et, peut-être, encore gagner une place sur le podium dans ma catégorie d’âge comme l’an passé. De plus, la compétition n’est pas aussi féroce qu’au 21.1 km. Mais, j’ai décidé de relever le défi – de m’essayer dans un demi-marathon. C’est devenu la distance la plus populaire ces dernières années. C’est comme le passage entre les “guerriers de weekend” et des coureurs un peu plus sérieux. Mais, c’est avant tout une distance qui exige de chaque athlète de donner son maximum au niveau mental et physique, sans être tellement dure qu’un marathon complet.

J’espère que la météo va collaborer un peu plus pour me permettre de bien me préparer. Jusque là, ce n’était pas si pire. Avez-vous le gout de relever le défi? Essayez le 5 km de la Banque Scotia le 17 avril prochain sur l’Ile Ste-Hélène. C’est comme ça que j’ai commencé il y a quatre ans.

1 janvier 2011

Bonne année!

Bonne année à tous.

Il est presque 14 h. Je me prépare pour mon premier entrainement en 2011. J’ai commencé à faire des petits exercices avec des poids (rien de trop pesant, 3 à 5 livres, plus quelques abdos). Il faut renforcer le haut du corps sans ajouter trop de masse musculaire – juste l’endurance des bras et du “core”.

Il y a environ deux semaines, un ami de mon père a couru le Marathon antarctique. Il est arrivé en 5h45 environ, dans des conditions assez difficiles (14e place parmi une trentaine de coureurs qui ont terminé la course). Une petite minute devant lui, la course a terminé un coureur qui fait un marathon “normal” en 2h25. Assez évident qu’un marathon pas loin du Pôle Sud n’est pas facile. Surtout à l’âge de 62 ans. C’est un vrai héros!

Nouvelle année, pour certains signifie perdre du poids pris pendant les fêtes, commencer à s’entrainer après plusieurs jours sans activité, des résolutions, etc. Oubliez les résolutions. Cela ne doit jamais commencer avec le Nouvel an. Si vous voulez améliorer votre qualité de vie, cela doit commencer tout de suite, au moment où la pensée traverse vos neurones. Jamais “le premier janvier”, “lundi prochain”, “demain”… Cela veut dire: maintenant; si non, c’est jamais. Et vous êtes capables, mes chers lecteurs et amis, de le faire. Alors… GO! On commence!