(photo prise en décembre 2010 en Antarctique) Aujourd’hui, j’ai parlé à un coureur exceptionnel. Âgé de 63 ans, l’ami de mon père, Vlado Staresinic, a « frappé » le Grand Chelem du marathon: une course de 42 195 m sur chacun des continents, (y compris l’Antarctique, en décembre 2010), et, il y a une semaine, au Pôle Nord. Selon ce qu’il m’a dit, le marathon au Pôle Nord était le plus difficile dans sa carrière. Température autour de -32°C, le vent, le parcours sur lequel les pieds tombaient à travers la neige à chaque deux ou trois pas. Le départ de la course a été donné à 20h et Vlado a couru jusqu’à 2h du matin. Bien, c’était pendant le jour polaire et la luminosité était tout le temps pareille, mais quand même. Même s’il était le plus âgé, « Stari » a terminé la course en dixième place parmi 37 compétiteurs, à 6 heures et 11 minutes. Il voudrait terminer sa carrière en tant que marathonien, et pour ce faire, il a un rêve : terminer tous les cinq plus grands marathons au monde : Boston, Chicago, New York, Berlin et Londres. Il lui reste seulement ce dernier, mais pour y participer il doit avoir un peu de chance pour passer la loterie et gagner un dossard. Malheureusement, il n’est pas considéré comme un marathonien d’élite pour être invité directement, même s’il a fait plus que la plupart des élites. Les Ryan Hall, Haile Gebrselassie et autres Patrick Makau n’ont pas essayé de courir aux deux Pôles. Peut-être un jour. Entre-temps, ils peuvent participer à Londres quand ils veulent. Mais pas « le Vieux ». Va-t-on lui envoyer une invitation? Ce serait juste. Une correction: M. Staresinic a 165 trophées et non une soixantaine. Pendant le marathon au Pôle Nord, deux ours polaires ont été vus à la proximité – alors une escorte armée était nécessaire pour protéger les coureurs. |
Comment j'ai perdu 51 kg et devenu coureur. Je vous encourage de faire pareil. Regardez mes photos et imaginez ce que vous pourriez faire.
15 avril 2012
Le Grand Chelem des marathoniens
10 avril 2012
So-so-so, so-li-da-ri-té
Mais, non, je n’écrirai pas des syndicats, ni de ma solidarité avec les étudiants en grève (même si je suis d’accord avec leurs revendications – sur 70 milliards dont dispose le Gouvernement du Québec, il y a assez de place pour ne pas hausser les frais de scolarité, il faut simplement mieux gérer, n’est-ce pas?). |