25 décembre 2008

Joyeux Noël et bonne année

Le temps des fêtes est ici et tout le monde devrait profiter pour se reposer, "recharger les batteries" et passer quelque temps avec la famille et les amis.
N'oubliez pas de vous entraîner régulièrement car avec toute cette bouffe qu'on vous sert pendant ces quelques jours, on peut facilement manger un peu trop.
Je suis en train de lire un excellent livre, "Lore of Running" par Tim Noakes (un médecin et coureur). Je viens d'apprendre que ce n'est pas le manque d'oxygène dans nos muscles qui nous cause la fatigue, mais plutôt un "contrôleur" dans le cerveau qui veut empêcher le coeur de passer en mode sans O2. Wow! On a un petit ordi dans nos têtes qui prévoit que nous allons manquer de l'oxygène et qui envoie le signal de fatigue (appelons-le ainsi) vers nos jambes. Et s'il se trompe et il nous reste encore pas mal d'O2 mais le petit "Intel" en nous a fait un faux calcul? Ben, même Windows Vista se trompe, pourquoi pas nous? Sur cette note, je vous souhaite de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse année, pleine de santé, de succès et d'activité.

7 décembre 2008

Trouvez du plaisir dans votre entraînement

Il y a quelques jours, je suis allé au centre de conditionnement physique. J'adore courir à l'extérieur, même dans des conditions très difficiles, mais ces jours-là, lorsqu’il fait froid ou quand il pleut ou, bref, que le temps n'est pas clément, c'est une bonne option.
Alors, après mon entraînement sur le tapis, je suis passé près d'un groupe des gens utilisant d'autres appareils. Il y  en a eu maigres, obèses (pas les appareils, les gens :), en bonne ou en mauvaise forme, mais une jeune femme en chandail vert a attiré mon attention. Non, ce n'est pas sa beauté exceptionnelle qui m'a attiré (même si elle était très jolie), ni la complexité de son exercice... c'était sa souffrance. Elle était, comme j'ai déjà écrit, très jolie, pas un gramme de graisse, mais son visage montrait les signes d'une souffrance incroyable. Elle était en sueurs, elle grimaçait de peine, elle faisait son exercice avec tellement de force, que j'ai failli lui demander d'arrêter et de trouver un peu de plaisir dans tout cela.
D'abord, comme mon ami Yves a bien dit, elle n'avait personne pour lui dire comment s'entraîner, de quelle façon, avec combien d'énergie, probablement même pas pendant combien de temps.
Elle s'adonnait à son exercice à 110% sans avoir le même retour. C'est à cause de cela que j'insiste sur l'entraînement avec les zones cardio et que j'insiste également que moins, c'est parfois mieux que plus. Les zones basses donnent l'endurance et la santé, les zones hautes ne sont que pour les performances. Et même quand on veut faire un excellent résultat dans une course, on ne peut pas s'entraîner tout le temps près de 100% de ses capacités (alors, on utilise des intervalles pour y parvenir). Avec une telle intensité, on ne brûle pas seulement les calories mais aussi son corps et sa volonté de continuer.
Il faut faire des exercices à un niveau qui est assez haut pour avoir des bienfaits pour la santé (et pour les performances, si on le veut), mais qui est en même temps assez confortable. Ayons du plaisir dans ce que nous faisons - au travail ou au gym - notre activité va durer plus longtemps et nous en profiterons mieux.

23 octobre 2008

Pas une, mais deux fois

 

Mes objectifs pour 2008 étaient clairs: 5 km en moins de 24 minutes et 10 km en moins de 50 minutes. Alors, vu que j'ai fait ma seule course sur 5 km en 23:56 et ma deuxième course sur 10K en 49:35, il est évident que j'ai atteint mes objectifs.
Mais pour encore améliorer la situation, il y a un autre résultat que j'apprécie beaucoup, surtout que je l'ai fait pendant une course de "catégorie B". Cela veut dire, une course sur laquelle je ne comptais pas beaucoup pour faire un bon résultat, qui était là seulement pour le plaisir de courir.
Il s'agit de la course connue sous le nom de "Classique de Parc Lafontaine" et qui compte pour le championnat provincial. Mais, non, je n'étais pas dans la course pour les médailles ou pour un classement quelconque au niveau de ce championnat.
Au contraire, j'ai même hésité d'y participer et c'est pratiquement au dernier moment que j'ai décidé d'y aller. Je ne suis pas un lève-tôt et quand j'ai vu que la course commence à 10h15, j'ai enfin été motivé d'essayer, puis on verra...
Dimanche matin arrive avec le soleil et une température autour de zéro degrés, le tout accompagné de vents. Bref, le temps idéal pour ne pas porter le short et le "T-shirt". Je mets mes collants, un chandail technique épais et mon manteau léger, plus  un chapeau et des gants légers.
On apprend à ses fautes, c'est connu, et comme j'étais mal placé au départ de ma course sur 10 K au Marathon de Montréal, j'ai décidé de prendre un place assez en avant. Au moment du départ j'étais environ à la troisième ligne.
Le parcours est très beau - le premier tour fait un tour complet du Parc, ensuite on court un peu autour et un peu à l'intérieur du Parc Lafontaine (avec une montée que je n'aime pas trop car elle cause de difficultés, mais c'est une autre histoire.
Je commence assez lentement pour atteindre ma vitesse vers le deuxième kilomètre. Un kilomètre plus loin et je suis dans le rythme de 4:53. Mais au troisième kilomètre je ralentis considérablement. Je ne sais vraiment pas pourquoi. Je n’ai pas manqué d’énergie – c’était peut-être mon cerveau qui a commencé ses jeux de conservation d’énergie. J’ai joué au yo-yo (accélération – ralentissement) jusqu’au neuvième kilomètre que je reviens à ma vitesse normale. Puis au dixième et le dernier kilomètre, je décide de foncer. J’accélère juste avant l’entrée au Parc (et la fameuse montée), je commence à avancer, je trouve l’énergie supplémentaire, je dépasse plusieurs coureurs sans être dépassé et quelques mètres avant la ligne d’arrivée, au moment où je vois le temps 49:32 à l’afficheur, je fais une dernière accélération et passe avec un grand sourire. Mon temps? 49 :40, mon deuxième meilleur chrono sur 10 km et probablement la plus grande surprise dans ma brève carrière de coureur. J’ai fait mon dernier kilomètre à 4 :10, un temps incroyable pour moi, surtout avec beaucoup de vêtements et la pente détestable. Mais j’ai oublié tout cela car j’étais vraiment content de mon chrono et de la course au complet. Cinq secondes de retard par rapport à mon meilleur temps – cela ne me dérange pas du tout. Il faut être content de ces petites surprises agréables car il n’y en a pas tous les jours!

14 septembre 2008

Une course parfaite (ou presque)

Ce matin, j'ai couru ma deuxième course sur 10 km. Mon objectif était de le faire en moins de 50 minutes (et ma première course était de 51:39). Puis, la pluie - je n'ai jamais fait de course sous la pluie et même les entrainements du genre n'étaient pas nombreux. Donc, je ne savais pas comment faire. Heureusement, quelques amis coureurs m'ont donné des conseils et cela marchait parfaitement.

Enfin, on est parti. Devant moi un embouteillage monstre et je dois zigzaguer pour avancer. Des joggers (ceux qui ne se préoccupent pas beaucoup si quelqu'un veut avancer) prennent toute la largeur de la rue. Ben, la prochaine fois je vais acheter un klaxon puis on verra :)

Au premier kilomètre, je suis à 4:45 - le temps voulu, vu que le parcours descend. Mais, mon pouls est à 166 (vu que la valeur la plus élevée que j'ai jamais vue était 183 - je la prends comme ma fréquence cardiaque maximale), soit 91% de ma FC max.

Les kilomètres passent un après l'autre et mon pouls reste presque pareil. Je sais que l'adrénaline peut faire des tours car aux entrainements je ne vois presque jamais de telles valeurs et seulement quand je fais des répétitions ultra-rapides. Mais, je sais qu'à telle FC on ne peut pas endurer plus qu'une dizaine de minutes.

J'ai bien sectionné ma course mentalement, par segment, et je n'ai pas eu de problèmes jusqu'à la fin. Et, ma montre affiche 49:40 (officiellement, mon temps de puce était 39:34). Ah, j'étais tellement content que j'ai eu le goût de danser. Sans l'embouteillage mentionné, j'aurais pu faire peut-être mieux, mais je suis vraiment, vraiment content d'avoir cassé la barrière de 50 minutes.

Mais, je ne comprends toujours pas comment j'aurais pu rester pendant presque 50 minutes entre 91 et 95% de ma FC maximum. La question: est-ce que 183 est mon vrai maximum?

31 juillet 2008

Des trucs rigolos

Je me prépare souvent à relater cette anecdote...et je l'oublie chaque fois.
En été 2005 j'ai visité la Croatie. On était au bord de la Mer Adriatique, il faisait beau (et chaud). C'était à peine quelque mois depuis que j'ai commencé mon régime et je marchais tous les jours entre 45 minutes et une heure.
Comme à l'époque je cherchais des trucs pour me motiver, j'utilisais un petit lecteur MP3 avec des écouteurs de la taille des biscuits Oreo (que j'ai goûtés une ou deux fois et je détestais, mais cela n'a aucune importance). Mes écouteurs couvraient mes oreilles, mais le volume était très bas, alors, j'entendais tout autour de moi (sécurité avant tout, n'est-ce pas?).
Puisque j’étais "tout neuf" dans mes exercices et que j'avais commencé à utiliser un moniteur cardiaque récemment, j'ai mis toutes les alertes possibles dans ma montre.
Un jour, en marchant sur une route (pas beaucoup de trafic, en passant, et ce tronçon a été réservé aux piétons), j'étais un peu « trop rapide » pour les ajustements que j'avais mis (alerte si ma fréquence cardiaque dépasse un certain nombre que j'ai oublié depuis ce temps). Alors, ma montre a commencé à émettre des "bips" assez forts. J'ai jeté un coup d'œil pour voir ma FC et décidé de continuer à ce rythme. Par conséquent, la montre a continué son "concert" de bips.
Derrière moi il y a eu une famille de la Bosnie et j'ai entendu la dame dire à son époux: "Regarde bien ce type devant nous. Son cellulaire sonne et il n'entend pas parce qu'il a quelque chose (mes écouteurs, MJ) dans les oreilles."

Ou bien, l'été passé, lorsque je faisais ma marche nordique à Montréal. Une fois, c'était un monsieur dans mon parc qui s'est adressé à moi en me voyant avec mes bâtons: "Hé, y a beaucoup de neige dans le parc!" ou un autre qui m'a simplement dit: "Vous avez oublié vos skis!" Ils se pensaient probablement drôles et j'ai compris ce que voulait dire mon ami Yves en me parlant des premiers "joggers" qu'on considérait comme des "fous en pyjama".

Mais, c'est pour notre santé et pour notre plaisir qu'on fait des exercices. Donc, ce ne sont pas les commentaires des autres qui vont nous décourager. N'est-ce pas?

24 juillet 2008

La technologie et l'exercice

L’été est bel est bien au Québec. Les vacances, le soleil, les exercices…Tout cela va ensemble. De plus en plus des gens qui font des exercices commencent à utiliser les moniteurs cardiaques. Pourriez-vous imaginer que ces appareils n’existaient pas il y a une trentaine d’années? Plus précisément, ils existaient, mas pas dans leur forme actuelle. La même chose que les ordinateurs : les ordis des années 70 étaient de la taille des armoires et pas très puissants. Les moniteurs cardiaques étaient également pas mal encombrants et avec beaucoup de fils.

Je ne peux pas m’imaginer courir avec une armoire derrière moi (même sur des roulettes), puis avec le câblage qui vient avec…

Heureusement, vers la fin des années 70 une petite compagnie finlandaise, Polar, a inventé des moniteurs cardiaques plus petits, voire portables, encore mieux – sans fils. Puis, les autres ont suivi : Timex, Suunto (une autre compagnie finlandaise), Nike, etc. Actuellement, on peut trouver sur le marché des moniteurs cardiaques à partir de quelques dizaines, jusqu'à quelques centaines de Dollars. Et ils deviennent de plus en plus performants. Au début, ce n’était que la fréquence cardiaque (FC) qui a été affichée. De nos jours, les moniteurs affichant la FC, la cadence, la distance etc. ne sont pas tellement rares. Depuis quelques années on trouve des moniteurs cardiaques qui gardent des informations et l’utilisateur peut télécharger les données sur ses entrainements vers sont ordinateur pour les analyser avec des logiciels. Pour nous motiver encore plus!

Mais, peu importe le type ou la marque du moniteur cardiaque qu’on utilise, l’important est qu’il serve comme outil de référence pour faire des exercices à une intensité optimale – pour s’entrainer assez et en même temps pour éviter le surentrainement.

2 juillet 2008

Êtes-vous orientés techno?

Moi - oui. La technologie occupe une place importante dans mes exercices. Depuis mon grand motivateur - mon premier podomètre, les gadgets font partie intégrale de mes entrainements. Le podomètre, le moniteur cardiaque, GPS, MP3 (déjà abandonné pour cette fin car je me motive assez même sans la musique)...Tout cela me paraît indispensable pour améliorer mes résultats et pour éviter les blessures. En réalité, c'est le contrôle des distances et des efforts que je fais au cours d'une semaine ou d'un programme d'entrainement, qui me permet d'avancer en santé.
Et, puis, un jour mon moniteur cardiaque a lâché et commencé à afficher des chiffres bizarres (le pouls de 240 n'est pas une chose normale, à moins d'être un bébé - mais je suppose que je ne le suis pas car, le cas échéant, je ne pourrais pas écrire à l'ordi et courir tous les jours). Je n'ai  pas paniqué- je savais et je sentais que mes efforts n'étaient pas à ce niveau. Alors, j'ai conclu que c'étaient des interférences qui causaient ce genre de comportement de mon moniteur cardiaque. Pour le prouver, j'ai mis un autre moniteur (Polar, que j'ai reçu pour tester le Cardio Shirt de Numetrex)et, voilà, mon cœur était définitivement en bon état.
Cependant, mon GPS (pour la vitesse et la distance) me manquait beaucoup. J'ai acheté un autre moniteur, cette fois RS800 de Polar, avec un "pod" (un accéléromètre). Le cœur est toujours en forme (pas de bizarreries), je vois la vitesse et les distances et je suis content. Mais, suis-je devenu trop dépendant de la technologie?
En tout cas, il vaut mieux être dépendant de ces petits gadgets qui certainement ne nuisent pas à ma santé (pour le portefeuille, c'est une autre chose), qu'aux drogues ou autres produits pharmacologiques qui améliorent les performances.
Qu'en pensez-vous?

24 juin 2008

Ma première course sur 10 K

Enfin, j'ai réussi à faire une course de 10 km (Grand pas pour les enfants avec Standard Life). L'an passé, la maladie m'a empêché de me présenter à la ligne de départ. Logiquement, j'ai déjà fait mieux cette année au moment où je suis sorti du métro à l'Ile Sainte-Hélène, avant le départ de cette course. Tout le reste - c'était le bonus :)
C'était quelque chose: des participants pleins d'enthousiasme, des compagnies, commanditaires, mon équipe... Quoi de mieux?
En réalité, la meilleure chose c'était que nous avons tous amasse de l'argent pour la Fondation des étoiles (pour aider les centres hospitaliers pour les enfants). Donc, la recherche et les traitements pour les enfants malades pourront continuer.
Côté sportif, c'était également un succès. Même sans les Haile Gebreselassie ou autres Paul Tergat, les participants et les participantes (hm, quelle belle expression quasi politique) ont fait des efforts dans des conditions pas idéales, où l’humidité était le mot du jour, pour terminer cette belle course dont une partie longeait le circuit de la Formule 1. C'était presque: un weekend les bolides de F1 sur leurs Bridgestone, l'autre, les coureurs sur leurs Asics, New Balance, Adidas et autres. Qui était meilleur? Bien, côté vitesse - il n'y a pas trop de doute, mais côté humain, je pense qu'on les a battus! Et sans endommager la couche d'ozone.

On se reverra l'an prochain et j'espère, en encore plus grand nombre.

8 mai 2008

À la recherche du temps perdu

L'été approche, le soleil est de plus en plus chaud et les courses sont de plus en plus nombreuses. On essaie de ratrapper le temps perdu (neige, brouillaird, toutes les raisons et prétextes possibles) et on sort. Enfin!
Non seulement peut-on faire des exercices, mais on peut également faire quelque chose pour les autres. Surtout pour les enfants.
Le samedi 14 juin prochain aura lieu l'événement Grands pas pour les enfants avec la Standard Life, dont chaque dollar amassé est remis à la Fondation des étoiles et reversé à quatre centres de recherche pédiatrique :

  • le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
  • l’Hôpital de Montréal pour enfants
  • le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke
  • le Centre hospitalier universitaire de Québec
Les activités prévues sont la course de 10 km et la marche familiale de 5 km. Quelle occasion de bouger! Si vous voulez participer ou amasser des fonds, visitez le site de l'événement.
On vous attend en grand nombre.

2 mai 2008

Je suis de retour

Désolé, j'étais absent de ce blogue depuis un bout. C'était la folie au travail. J'ai manqué plusieurs de mes entrainements, mais j'ai essayé d'en faire au moins trois au cours d'une semaine.
Ben, qu'est-ce qui c'est passé depuis la dernière fois? À part la surcharge au boulot, pour la première fois j'ai réussi à courir (officiellement) 5 km en bas de 24 minutes. Pour être précis, 23:56.6, ce qui est une amélioration de presque deux minutes par rapport à mon temps d'il y a un an. C'était la même course - 5 km de la Banque Scotia. Et j'ai manqué un podium dans ma catégorie d'âge de deux petites secondes (temps total) ou, si on regarde seulement le temps de la puce (chip time), je l'ai manqué de six secondes. L'an prochain, j'en suis convaincu, le podium ne m'échappera pas. Tout cela pour dire que l'entrainement bien conçu et adapté à mes capacités toujours porte fruit. Et, ce qui est différent par rapport à toutes mes courses en 2007, je n'ai pas eu ma "crise du quatrième kilomètre". Oui, chaque fois que j'ai couru (l'an passé), j'ai manqué d'énergie au 4e kilomètre. Malgré la mauvaise stratégie cette année, qui m'a coûte sûrement une vingtaine de secondes, j'étais tout frais en passant par la ligne d'arrivée. Mon départ était assez conservateur et j'ai commencé mon dernier droit un peu tard, mais ce n'est pas important. Ce qui est essentiel, c'est que j'ai participé à cette course et cette année la Banque Scotia a supporté la Fondation MIRA. Donc, en participant, j'ai également supporté cet organisme. L'an passé, c'était un organisme contre le diabète juvénile.
Ce que je veux dire, c'est que nos résultats sont importants car ils nous motivent de participer, mais le plus important est qu'en participant, on fait quelque chose pour une bonne cause.
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8 avril 2008

Prévenir - c'est mieux

Il n'y a pas longtemps, j'ai lu dans un journal qu'au niveau du Canada, les coûts directs et indirects liés à l'obésité se chiffrent à 4.3 milliards de dollars. Ne serait-il pas mieux d'investir autant dans la prévention de cette épidémie moderne (retour d'impôt pour les frais d'inscription aux activités sportives, pas seulement jusqu'à l'âge de 16 ans comme le gouvernement fédéral le fait actuellement, etc.)? Il y a une dizaine d'années, la Finlande affichait le plus grand taux d'obésité en Europe. Puis, le gouvernement à décidé de donner un retour d'impôt pour les inscriptions aux gymnases, les compagnies ont permis à des employés de s'entrainer à n'importe quel moment de la journée et j'en passe. Et maintenant, la Finlande n'est plus parmi les "top 10" d'obésité en Europe.  Bien sûr, il faut avoir beaucoup de chance de travailler pour une compagnie qui s'occupe du bien-être de ses employés (comme fait celle pour laquelle je travaille - CGI), mais en même temps il faut savoir profiter de ce qui est offert. Si votre compagnie à mis à votre disposition une salle d'entrainement et les appareils de conditionnement physique, pourquoi ne pas en profiter. Vous aller diminuer votre stress et votre poids :)

28 mars 2008

Comment perdre 330 livres

C'est surprenant que ça se peut!
L'autre jour, j'ai regardé un jeune home, dans la trentaine, à l'émission de Denis Lévesque. Il (pas Denis) a perdu 330 livres en se faisant opérer. Vous avez certainement entendu parler de cette chirurgie: on vous rétrécit l'estomac et vous n'êtes plus capable de manger. Mais, faut-il oublier, l'estomac est un muscle (c'est vrai - un peu spécial, mais un muscle quand même). Et comme n'importe quel autre muscle, il peut s'étirer. Cela veut dire, un jour, si on recommence à bouffer en abondance, il va redevenir grand. Donc, pour éviter ce risque, il faut apprendre à manger moins et mieux, de ne pas avoir faim, tout en ne pas se privant de la nourriture. Et faire des exercices pour accélérer le métabolisme.
Les gens deviennent désespérés et sont prêts à faire n'importe quelle bêtise pour maigrir. Les diètes yo-yo sont connues, liposuccion également, et à cet arsenal anti-obésité on ajoute le rétrécissement de l'estomac.
N'est-il pas mieux demander de l'aide à son médecin et un diététiste, s'armer de persévérance et de patience et au bout d'un an, deux ans, peu importe le temps, avec ses nouvelles habitudes de vie, arriver à un poids santé? Ça se peut aussi. J’en suis la preuve. Et je ne suis pas le seul.

15 mars 2008

En forme, malgré l'âge

Non, ce n’est pas à cause de mon anniversaire - je ne considère pas 50 ans comme un âge avancé, donc je ne déprime pas ;-). C'est une autre idée qui m'est venue à l'esprit aujourd'hui. Ce sont des exemples de vitalité, longévité, persévérance dont je me suis rappelé.

L'autre jour j'ai lu d'un certain Buster Martin, Britannique de 101 ans qui venait de terminer un semi-marathon et qui se prépare pour son (je pense) premier marathon complet - celui de Londres.

Puis, je regarde autour de moi au gym – plusieurs septuagénaires qui s’entrainent presque tous les jours.

Et enfin – ma source d’inspiration depuis que j’ai commencé à courir – le phénomène appelé Ed Whitlock. Cet Ontarien, né en 1931, est une vraie machine à courir et un motivateur exceptionnel. Imaginez-vous : à l’âge de 75 ans il a couru un marathon en moins de trois heures!!! Il détient 13 records mondiaux dans différentes disciplines pour différents groupes d’âge. Et il court chaque jour entre 2 et 3 heures. À quoi ressemblerait son cœur : à une pompe bien huilée et entretenue qui va fonctionner encore très longtemps. Tout cela pour dire qu’il faut s’entrainer, garder la forme physique, pour aider notre corps à fonctionner même à l’âge avancé, ce qui permettra de garder en même temps nos capacités mentales. Sans utiliser les médicaments. Car, enfin, il ne faut pas tellement stimuler l’industrie pharmaceutique – ils ont déjà trop d’argent. Aidons-nous nous-mêmes à rester en santé à 70, 80, 90 ans… Je ne pense pas courir un marathon en bas de trois heures à l'âge de 75 ans, comme Ed Whitlock, mais je serais très content de courir 5 ou 10 km à 65 ans et puis, on verra. C'est déjà beaucoup mieux que ce que fait la plupart des gens autour de nous.

image Ed Whitlock


12 mars 2008

Ah, ces formules

N'ayez pas peur - je ne parlerai pas d'un cours des mathématiques.
C'est que, hier, j'ai fêté mon 50e anniversaire de naissance et aujourd'hui je me suis entrainé avec des intervalles. Rien de spécial, dirais-je. 1200 m dans la zone 85 à 90 % de ma fréquence cardiaque maximale (FCMax). Et, comme j'ai déjà mentionné dans un des posts précédents, pour trouver cette valeur on peut faire des tests ou utiliser des formules, dont la fameuse d'Astrand: 220 - âge. Alors, depuis hier, je devrais m'entrainer moins fort car, théoriquement, ma fréquence cardiaque max a baissé de 1.
Vrai? Pas du tout. Je m'entraine avec moins d'effort que jamais. Je suis plus en forme que jamais. Et je me fiche de cette formule. Par ailleurs, en relisant ma Bible, le livre de Sally Edwards "Heart Rate Monitor Guidebook", j'ai trouvé un petit détail: en utilisant ma FC  moyenne au milieu de ma course sur 5 km (en général, j'arrive dans toutes les courses à peu près à la même valeur, sauf que je suis de plus en plus rapide), je peu calculer ma FCMax. Alors, cette FC moyenne moins 5 représente environ 80% de FCMax (ou "Treshold", le seuil). Selon ce détail, ma FCMax devrait se situer autour de 190. Pas mal plus que 170 de la formule d'Astrand. D'ailleurs, j'ai déjà couru à plusieurs reprises au-dessus de 170 (voir même plus que 180) et je suis toujours bien en vie. Et après chaque course, j'ai eu sensation de pouvoir reprendre et de courir encore.
Est-ce que vous-vous entrainez avec des zones cardiaques? Comment trouvez-vous votre FCMax? Partagez votre expérience avec les autres visiteurs.

5 mars 2008

Un homme bionique

Depuis quelques jours je me sens comme un homme bionique. Vous vous demandez pourquoi, bien sûr. Pour ne pas trop tarder, je vais vous dire le secret: je suis en train de tester un nouveau produit - un chandail avec un moniteur cardiaque intégré. En réalité, les électrodes en textile font partie intégrale de ce chandail, auquel on ajoute un transmetteur de fréquences cardiaques. Bye-bye le "strap" en plastique qui bouge et descend.
Je l'ai testé au gym et à l'extérieur. Le chandail est très confortable. Au début un peu serré, mais je trouve cela normal car il faut toujours avoir un bon contact. Au bout de deux-trois minutes on oublie son existence et qu'on est branché à un moniteur cardiaque. Au gym - c'est la pure merveille. Même sans la montre, le transmetteur envoie la fréquence cardiaque au tapis roulant. Si on ne met un peu d'eau sur les électrodes avant l'entrainement, il faudra 3-4 minutes pour avoir le bon contact. Après cela, c'est simplement "sweat driven" - ou "conduit par la sueur" en bon français. Aussi longtemps que je sue, le contact va rester impeccable. Et les électrodes ne bougent plus et ne vont pas tomber (peut être le tout deviendra un peu lousse avec le temps, mais je suis convaincu que le contact va rester toujours bon.
Donc, je me sens comme faisant partie du tapis roulant - un vrai homme bionique. J'oublie l'existence du moniteur cardiaque (rien d'inconfortable pour me le rappeler :), je m'entraine et je regarde les chiffres sur l'afficheur du tapis roulant. Quand je termine, j'enlève le transmetteur et mets le chandail dans mon sac. Il peut être lavé à la laveuse ou à la main et sèche très rapidement suspendu. Le confort est excellent. Le hic - le transmetteur ne fonctionne pas avec toutes les marques de montres qui normalement reçoivent le signal d'un moniteur cardiaque, mais les utilisateurs des Polar (et je suppose de Suunto car il s'agit des marques compatibles) ne devraient pas avoir de problème. Pour les utilisateurs de Timex, comme moi, - peut-être une autre fois.

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(l'intérieur du chandail)

22 février 2008

On peut, si on veut

Les fans du Canadien de Montréal vont me comprendre. Vous souvenez-vous du match contre les Rangers mardi soir? Bien sûr, qui ne s'en souviendrait pas. Même en tirant en arrière (de 5 buts), ils n'on jamais baissé les bras. Ben, faut pas exagérer - contre les Manchots ils n'ont pas réussi, mais ils ont fait quand-même une excellente remontée.
Quelques grammes de gagnés (ou pas perdus) ne devraient pas vous mettre dans une situation précaire - il y a des games (et de grammes) encore à jouer.
Il y a deux ans, j'ai participé pour la première fois au Défi escaliers (l'événement annuel organisé par ma compagnie pour souligner que février est le mois du cœur - donc, notre PDG donne de l'argent par participant au profit de la Fondation en cœur). J'ai réussi à monter 3 fois 25 étages de notre tour. Cette année, malgré la maladie (un méchant rhume qui durait 2 semaines), j'ai fait 13 fois (soit 325 étages), sans trop de difficultés. Bien sûr, il y a eu des participants ayant fait 14 ou plus d'ascensions et le nouveau record est de 17 fois. Ce qui compte, c'est que 5000$ ont été versés à la Fondation en cœur. Et chacun parmi les participants a donné sa contribution.
Je veux dire, entrainons-nous et faisons quelque chose pour notre santé - c'est tout ce qui compte. Si, de plus, nous pouvons contribuer à une bonne cause - encore mieux.
Ne vous gênez pas de poser des questions. Le but de ce blog est de communiquer avec vous et de promouvoir le mode de vie sain et l'exercice.

8 février 2008

Un autre bon exemple

Voilà trois semaines que mon ami (actuellement à Buffalo, NY) a commencé à maigrir. Pas n’importe comment. D'une façon assez intelligente - en changeant ses habitudes alimentaires et en faisant des exercices avec les zone de fréquence cardiaque.

Vu qu'il commence à 358 livres (plus e 160 kg), c'est normal que sa perte du poids soit assez rapide en ce moment. Peut-être un peu trop rapide, mais vu la masse actuelle et les changements drastiques qu'il a apportés à sa vie, ce n'est pas tellement surprenant. Donc, en trois semaines il a perdu 20 livres (environ 1 livre par jour).

Mais, voilà le hic! Il s'entrainait 90 minutes par jour sur le tapis roulant. J'ai insisté qu’il le fasse entre 30 et 40 min maximum, mais il se sentait bien...Jusqu'à il y a deux-trois jours. Alors, il a sa première blessure sportive: une ampoule sur le pied. Ce qui est bon, c'est qu’il ne baisse pas les bras. S'il ne peut pas marcher, il peut faire d'autres exercices (elliptique, poids, etc.). Et, ce qui est excellent, c’est qu’il est toujours motivé. Vous souvenez-vous d’un de mes posts dans lequel j’ai indiqué (ce qui est le résultat d’une étude que j’ai trouvé sur internet) qu’après environ trois semaines chaque activité devient une habitude? C’est ce que lui arrive : il s’est habitué à ses entrainements et à sa nouvelle façon de manger.

Il m’a appelé il y quelques minutes, et m’a demandé comment était-il possible qu’il gagne 5 livre en une seule journée sans changer drastiquement ses habitudes alimentaires. En lui posant des questions, j’ai découvert qu’il a mangé la nourriture épicée, et qu’il a bu beaucoup d’eau, ce qui est logique. Même si on mangeait comme un cochon, il est impossible d’avoir 2.5 kg de gras de plus en une seule journée. Généralement, c’est l’eau (précisément : la rétention d’eau) qui est en cause. Aujourd’hui, il a eu 2.5 livre de moins. Donc, cela s’arrange!

Il peut se peser chaque jour, mais la tendance se voit une fois par semaine. Donc, pas d’obsession pour se peser et pas de panique si on gagne ou on perd un peu plus ou un peu moins en une journée.

Bonne activité et ne lâchez pas!

 

3 février 2008

Malgré tout...

Ben, si le froid ne peut pas m'arrêter, un méchant rhume peut le faire :(

Je ne m'entraine pas depuis une semaine, ou si vous préférez, "sebaine". J'ai atrappé un méchant virus et j'ai l'impression qu'il revient et que je vais faire un autre tour. J'espère que non.

Je me sens comme les joueurs du Canadien il y a un an: détruit. Même une petite course de 500 m serait trop pour moi. Ayoye!

Je dois patienter. On ne peut pas risquer des complications ou de prolonger cette maladie inutilement. Quand je reprend, je ne vais pas continuer mon programme là où je me suis arrêté. Malheureusement, une semaine de repos veut dire deux semaines de lente montée de forme. Donc, pas de même niveau de stress comme avant pendant au moins deux semaines.

Normalement, le rhume ne m'empêche pas de courir (le nez qui coule - c'est rien, ou presque), mais quand je n'ai pas assez d'énergie, quand je tousse et ne peux pas marcher - c'est différent.

Ne négligez pas la maladie. On dit que les problèmes en haut du cou (nez, mal à la gorge) ne devraient pas vous arrêter de vous entrainer, mais s'il y a une fièvre ou la toux persistante - prenez une pause le temps de guérir. Cela vaut la peine d'arrêter pendant quelques jours pour ne pas perdre plusieurs semaines.

25 janvier 2008

Pas trop...ni trop peu

Ces derniers jours je m'entraine en peu plus en salle. J'aime bien l'hiver, mais depuis quelques semaines je travaille assez loin et je ne trouverais jamais 45 minutes le soir, après le boulot. La nuit, le froid... tous cela tue la motivation.

Alors, je regarde les gens autour de moi. Je suis fasciné! Il y en a qui souffrent (beaucoup, à vrai dire, et inutilement). Mais, ils persévèrent et reviennent plusieurs fois par semaine. Il y en a qui s'entrainent comme des fous pendant une heure (comme moi), sans soufrir et avec beaucoup de plaisir...tellement de plaisir que certains exagèrent quant à l'effort.

J'ai vus plusieurs marathoniens, des triathlètes, des coureurs ordinaires (un gars très sympa qui s'entraine pour avoir plus d'endurance pour hockey). Des gens plus ou moins réguliers.

Puis, j'ai remarqué également qu'il y en a qui commencent à courir très vite (plus de 10 km/h) sans se réchauffer. Simplement - ils posent les pieds sur le tapis roulant et démarrent la machine à pleine vitesse...Je me pose une seule question: "Jusqu'à quand?", ou, si vous voulez que je le dise autrement: à quand la prochaine blessure?

Je vois qu'il y des gens qui suivent un certain programme de conditionnement physique, d'autres sont autodidactes mais savent quelques détails sur l'entrainement avec des zones et, bien sûr, il y en a qui sont là, mais ne savent pas pourquoi. Les gens qui s'entrainent avec l'effort inégal: certains trop, d'autres trop peu. Ni les un ni les autres n'auront les résultats espérés. Comme dans presque tout - la modération a bien meiller goût :)

 

9 janvier 2008

Si vous pensez que le froid peut m'arrêter...

J'admets - cette semaine il ne fait pas froid à Montréal. Mais, il y a une semaine (jeudi passé), il faisait -19°C (-25°C avec le vent). J'ai mis tout mon équipement (trois couches en haut, pareil en bas, doubles mitaines, une balaklava, même si je préfère les baklavas :) ) et je suis sorti courir au parc. Heureusement, les gens de la Ville de Montréal on déblayé les sentiers et je pouvais courir presque normalement. Presque. Car sur la neige on n'est jamais aussi rapide que sur l'asphalte bien sec.

Donc, je suis sorti et après un bon réchauffement, je me suis dirigé vers le parc. Ah! Il faisait tellement froid! Brrrrr! Mon souffle gelait. Mais, déjà quelques minutes plus tard et quelques tours parcourus, c'était beaucoup mieux. J'ai rencontré les gens de la Ville qui faisaient toujours des travaux de déblaiement et je leur ai remercié. Oui, je sais que c'est leur travail, mais ils m'ont permis de courir dans le parc lorsque c'était impossible sur les trottoirs. J'ai apprécié beaucoup...

Bref, j'ai couru pas mal rapidement pendant 45 minutes et mon chapeau était blanc (normalement, il est noir), pareil pour la balaklava. Mes sourcils ressemblaient à ceux du Père Noël (hé, normalement je n'ai pas de sourcils blancs!).
Vous souvenez-vous de la pub pour Advil rhume: la dame qui dit "si vous pensez qu'un rhume va m'arrêter, vous ne me connaissez pas!". Je suis devenu un vrai coureur et pour moi, c'est assez semblable: si vous pensez que le froid (même autour de -20°C) va m'arrêter, vous ne me connaissez vraiment pas.