22 août 2010

Ah! Les gâteaux

Quand ma grand-mère préparait des gâteaux (surtout ceux à la base des noix de Grenoble), je ne pouvais pas résister. Un morceau ici, un morceau là et, voilà, une moitié de moule est partie. Des fois, je trichais : les boulles de neige (faites en blanc d’œuf, portant un nom allemand imprononçable), dans une sauce faite de jaune d’œuf, lait, sucre et je-ne-sais-quoi encore, était un de mes desserts préférés. Les boules, plus ou moins, mais la sauce – c’était la meilleure parti. Alors, j’en prenais pas mal et pour que cela n’apparaisse, j’ajoutais du lait pur. Oui, je le sais, la sauce est devenue un peu plus pâle, et un peu moins sucrée, mais c’était mieux pour la santé des autres, n’est-ce pas?

Mon père m’invitait souvent à le joindre dans ses expériences (régimes). Je suppose que je me sentais comme étant à la célèbre clinique Mayo (non, aucun rapport avec la mayonnaise), où on testait des régimes en dizaines par année. Des fois, j’y embarquais, mais pas aussi souvent que papa. J’étais assez entêté et j’expliquais à mon père que c’était mauvais pour la santé, sans savoir exactement pourquoi. Je sentais que c’était mauvais, rien de plus. L’obésité, je n’y pensais pas. S »il m’avait stimulait de faire du sport au lieu de me laisser jouer dans le sable, je serais devenu, peut-être, un champion olympique. Mais je suppose qu’il voulait que son fils s’amuse au lieu de suer.

13 août 2010

Des régimes de mon père

Vers l’âge de 45 ans, mon père a pris sa retraite sportive. Plus de disque et de poids, plus de volleyball. Mais il a continué à manger comme dans le temps quand il s’entrainait. Et il a pris le poids. Pas trop, 10-20 kilos au maximum. Et il a commencé son éternelle spirale infernale de régimes. Ah! Que des régimes : Celui à la base d’œufs (et papa en avait assez après seulement quelques jours), ou l’autre, pas d’œufs du tout, ou celui qui stipule de ne manger qu’un type de nourriture par jour (les haricots et la viande un jour, que des pâtes et du pain le lendemain; bizarrement, les gâteaux n’y étaient pas). Je pense qu’il a essayé plus de 30 régimes en autant d’ans. C’est presque le nombre de changements du gouvernement en Italie pendant la même période. Papa n’a jamais eu de problèmes à essayer un régime aussitôt qu’il a appris l’existence d’un nouveau. Il perdait du poids, mais aussitôt le régime fini, il reprenait des kilos perdus, avec quelques kilos en prime. L’éternel jeu de yo-yo, tellement connu chez les gens qui essaient des régimes!

J’étais presque pareil. Depuis mon adolescence, j’ai toujours eu des troubles avec l’excès du poids. Déjà, à l’âge de 14 ans j’étais plus pesant que maintenant. Premier régime, sous contrôle médicale. En quelques mois j’ai perdu environ 17 kg pour me stabiliser au poids de 70 kg pendant quelques ans. J’ai commencé à pratiquer le karaté et cela aidait. Mais j’ai toujours eu un faible pour la charcuterie et des gâteaux.

7 août 2010

Un peu d’histoire (sans aller aux temps des Romains)

J’ai des gènes d’athlète, mais je l’ignorais longtemps. J’ai des gènes d’intello – cela je ne pouvais pas ignorer. Fils de professeur et d’enseignante, petit-fils des enseignants, arrière-petit-fils des enseignants – assez évident que j’étais plutôt né pour le livre que pour les espadrilles.

Mais, d’autre part, mon père était un athlète d’assez haut niveau. Lanceur de poids et de disque (occasionnellement, de marteau), sprinter malgré sa taille (1,90 m), il s’essayait même aux 110 m haies quant son club en avait besoin (une fois, il est devenu champion local dans cette discipline). Volleyball (membre de l’équipe provinciale à l’époque), karaté et water-polo sont parmi d’autres sports qu’il pratiquait.

Quand papa allait s’entrainer au stade d’athlétisme, il m’amenait souvent avec lui. Et pendant qu’il lançât le poids et le disque, je m’amusais dans le sable pour le saut à la longueur. Malheureusement, papa n’a pas réussi à m’intéresser pour le sport. Certes, j’ai eu certains résultats au karaté et je jouais au ping-pong, mais je ne démontrais pas trop de persévérance.

Bien sûr, avec un tel pédigrée, personne n’aurait dit que j’avais même un petit peu de talent d’athlète. J’étais probablement le dernier à y penser.