Vous vous posez la question (bien sûr): Qu’est-ce que ce type va faire? Monter sur le Mt-Everest? Courir un ultra-marathon? Lâcher la course à pied? Non, de toute évidence, la dernière option ne concorde pas avec la deuxième phrase du titre. On ne peut pas dire qu’on espère d’abandonner la course. Et alors, qu’est-ce que ce drôle type nommé Michel va faire? Je vais commencer l’entrainement avec les poids. Pas avec les pois verts, mais avec les poids verts, rouges et bleus. Je ne peux pas expliquer ce qui m’est arrivé, l’âge, peut-être, qui donne de la sagesse car à l’aube de mes 54 ans (dans une semaine), j’ai décidé de faire ce que je n’aime pas, mais que, de toute façon, je dois faire. On dit qu’après l’âge de 30 ans, on perd 1 à 2 % de notre masse musculaire chaque année. Wow, attends-un peu. Pas par décennie, mais par année! Et qui dit perdre des muscles, dit moins de vitesse, moins d’endurance et plus de douleur. C’est cette dernière que je n’aime pas. Je suis pas mal certain que je ne perdrai pas beaucoup dans mes jambes avec les entrainements que je fais, mais au niveau du “haut du corps”, comme on dit au hockey, la situation change. Et c’est exactement cela que je veux éviter. Depuis une semaine je me suis entrainé trois fois avec mes poids. Il faut utiliser ce qu’on a payé, correct? Pas trop: entre 3 et 8 livres, dépendamment de la partie du corps et l’exercice que je veux faire. Pour les deltoïdes, c’est plutôt dans les trois livres, pour les biceps, ça s’arrange avec huit. Comme je ne veux pas un corps schwarzeneggeresque, mais plutôt fonctionnel pour la course, je ne veux pas des ballons sur mes bras, mais des petits muscles bien tonifiés, qui vont m’aider à mieux utiliser mes bras et mon haut du corps pour mieux courir. Les abdos sont de mise, naturellement. Puis je vais voir ce que cela va donner. À mon âge, les belles surprises ne sont pas interdites. |